Chapitre 23: Un espoir de plus:

13 2 1
                                    

1 semaine plus tard. Il est 10 heure du matin, la psychiatre et Laura entre dans la chambre d'Éléna.
Psychiatre: bonjour Éléna comment vas-tu ?
Éléna: je vais beaucoup mieux, je remonte tout doucement la pente.
Psychiatre: super, ta prise de sang de hier est bonne, elle n'est pas parfaite mais cela veux dire que on va pouvoir enlever la sonde aujourd'hui.
Éléna: youpi ! Je suis trop contente ! Merci.
Psychiatre: c'est toi qui y arrive. Tu n'as pas a nous remercier car tout tes efforts paye.
Éléna: je ne parle plus d'efforts, pour moi c'est des victoires. Chaque kilos pris me pousse vers la guérison, me pousse vers la vie que je rêve d'avoir. Je veux guérir, je ne veux plus être anorexique car je veux réaliser mes rêves.
Psychiatre: c'est une belle prise de conscience. On est tous fier de toi Éléna, nous t'encourageons à poursuivre dans cette direction là. Toi seule est maître de ton destin, tu y arrivera, tu as eu des moments de faiblesse où tu as rechuté mais on voit que tu relève et encore plus forte qu'avant.
Éléna: oui, je suis forte, je me relèverai si je rechute car cela fait parti de la guérison. Je n'ai plus peur de mon avenir, je veux vraiment y arriver.
Psychiatre: c'est exactement ça. En tout cas tu ne restera pas trop longtemps encore avec nous. Là après Laura t'enlève ta sonde et on part sur une ration à 1 400 calories par jour et on augmentera si tu t'en sens capable lundi.
Éléna: pas de soucis, je vais faire tout pour y arriver car je suis une guerrière.
Psychiatre: pas de soucis. Je te laisse et bon week-end à vous Éléna.
Éléna: merci à vous aussi.
La psychiatre et Laura partent. Laura prend le matériel et elle revient dans la chambre d'Éléna.
Laura: c'est le grand jour, on enlève ta sonde.
Éléna: oui je suis tellement heureuse.
Laura: cela se voit. Tu est prête ?
Éléna: oui !
Éléna se met assise et Laura lui enlève sa sonde.
Laura: voilà, tu est libéré.
Éléna: oui.
Laura: je te laisse et le psychologue va venir te voir là dans 5 minutes.
Éléna: oui, il y a pas de soucis. À toute à l'heure Laura.
Laura: à toute à l'heure.
Laura part de la chambre puis le psychologue entre. Il s'assoit en face d'Éléna.
Psychologue: bonjour Éléna comment vas-tu ?
Éléna: ça va bien, on ma enlevé ma sonde ce matin.
Psychologue: j'ai vu ça, comment ressens tu l'arrêt de la sonde ?
Éléna: pour moi c'est une délivrance, je verrai moins la maladie. C'est un grand pas vers la guérison, je suis content de ne plus l'avoir. C'est moins de contrainte, je ne ressens plus de gêne permanente dans ma gorge ou quand j'avale.
Psychologue: c'est une bonne chose si tu arrives à te détacher de la sonde.
Éléna: pour moi ce n'était que permanent le temps d'aider mon corps mais je ne veux pas l'avoir à vie.
Psychologue: d'accord, vous avez envie de parler d'un sujet en particulier ?
Éléna: je voudrai reparler de mon ex Nathan car cela me travail en ce moment.
Psychologue: d'accord, je vous écoute.
Éléna: j'ai toujours eu peur de lui, même quand on apprenait à se connaître, au debut je pensais que c'était normal. Quand on était en couple, on se disputait souvent mais il m'avait jamais levé la main dessus. C'est après quand je l'ai quitté car il me rabaissait tout les jours et je ne le supportais plus. C'est là qu'il a montré son vrai visage à me suivre, à me frapper, à me violer et à me rabaisser encore et encore. Il disait qu'il m'aimait mais je ne comprends pas pourquoi on essaye de tuer la personne que l'on aime. Je suis sûr qu'il ne m'a jamais aimé, je suis sûr qu'il voulait ma mort. Je n'arrivais pas à me débarrasser de lui, je n'arrivais pas à demander de l'aide car j'avais de cet homme. J'ai menti à ma famille et à mes amis pour pas qu'ils me voient couvert de bleu, avec des cocards, pour les protéger c1r je savais qu'il serai capable de les tuer eux aussi.
Psychologue: c'est normal que tu as réagi comme ça, tu avais peur, tu ne savais pas quoi faire malgré ue vous étiez plus ensemble, il avit toujours l'emprise sur toi. Tu as voulu protéger ta famille en ne pensant pas que cela irai aussi loin.
Éléna: au début je ne pensais pas qu'il irai aussi loin, c'est au fil des mois que cela devenait de pire en pire. Je ressens encore les douleurs et mes pleurs quand les scènes reviennent . J'ai l'impression de les revivre constamment, que c'est souvenirs douloureux ne veulent pas me laisser en paix. Je veux avancer et me battre pourtant cel me hante encore énormément.
Psychologue: c'est normal, c'est un traumatisme qui sera long à guérir. Quand vous en parler et que tu te considère comme une victime c'est déjà un gros travail que tu as fait là.
Éléna: j'ai eu cette culpabilité, j'ai longtemps cru que c'était de ma faute. Mais je ne faisait rien pour que cela se produise, je ne faisait tout pour ne pas qu'il me contacte mais il avait réussi quand même à trouver se moyen la. J'étais seule du coup je ne pouvais pas me défendre car chaque tentative échoué ou c'était encore pire après.
Psychologue: tu as réussi à faire une partie du chemin qui montre que ce traumatisme est encore présent mais que tu le combat et tu essaye d'avancer avec.
Éléna: oui, je veux avancer et ce traumatisme ne se mettra plus en travers de mon chemin car il faut que j'en fait une force.
Psychologue: tu as raison Éléna, il faut que tu avance et tu y arrivera.
Éléna: je me suis toujours battu, je me suis relevé à chaque coup dur. J'ai été au plus bas mais je dois vivre ma vie. Je suis si jeune et j'ai déjà perdu assez de temps.
Psychologue: vous avez pris la bonne décision, on va devoir arrêter la séance.
Éléna: pas de soucis, merci beaucoup.
Psychologue: je fais que mon travail. Je vous laisse, à bientôt et bonne appétit.
Éléna: merci, à vous aussi.
Le psychologue part.
Point de vue d'Éléna:
Je commence vraiment à aller mieux, je veux guérir, je ne culpabilise plus de manger car je le fait avec plaisir. J'écoute mon corps et mes envies. Je reprends goût à la vie, je veux vivre et je veux réaliser mes rêves. Dès que je sort de l'hôpital, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour continuer mes efforts et ne pas lâcher. Je ne veux plus faire de mal à ma famille et à mes amis. Je veux qu'ils soient fiers de moi et qu'ils n'ont plus peur pour moi. Je ne veux plus les faire pleurer, je ne veux plus les inquiéter et je veux que l'on passe des super moments ensemble. J'arrive à parler de ce qu'il m'est arrivé sans pleurer maintenant. Je ne culpabilise plus, c'est moi la victime et je dois avancer avec ça. Je suis une battante et je vais me battre jusqu'au bout. Je ne veux plus passer ma vie dans les hôpitaux, avec la sonde, être surveillée pendant que je mange. J'en ai vraiment marre que ma vie soit contrôlée par la maladie et par les médicaments. J'ai envie de revivre, de m'amuser, de sortir, d'apprendre à m'aimer. Je sais que j'y arriverai car je suis bien entourée, on m'aide énormément, on ne m'a jamais lâché. J'ai encore beaucoup de chemin à faire mais je sais que je ne le ferai pas seule. Je sais qu'il y aura des hauts et des bas, que ce n'est pas tout beau et tou rose mais je me relèverai encore et encore. J'ai vécu tellement de choses difficiles, tellement horrible aussi mais je dois en faire ma force. J'ai pris une grande décision c'est que je vais me battre jusqu'à temps que je sois guérie. Même si la guérison est longue, elle n'est pas impossible enfin je l'espère vraiment. Je vais continuer à avoir ces ondes positives et chasser les ondes négatives qui me servent à rien. Ces ondes négatives me détruisent, me font me sentir mal et me rabaisse plus bas que terre. Alors je vais les chasser et je vais faire de ma vie un rêve que je vais créer et accomplir.
Voilà le chapitre 23, j'espère qu'il vous plaira et bonne lecture bisous 😘💚.

🌷 Guérir est un choix 🌷Où les histoires vivent. Découvrez maintenant