Le bon vieux temps ~ PLK

Chapitre 21

FLASHBACK ( Mathieu et Billie avaient 17 ans à l'époque )
billie shelton

- Pourquoi t'as l'air si impatiente ? me demande ma voisine de classe.

- Rien, rien... répondais je rapidement.

En réalité, je sais très bien pourquoi je ne tiens pas en place sur ma chaise depuis le début de l'heure.

Je dois rejoindre Mathieu au garage dès que ce cours s'achèvera. Je dois l'accompagner pour une mission. Je suis pas fan de ce monde mais je préfère être là. C'est un milieu dangereux, je supporterai pas qu'il lui arrive quelque chose.

La sonnerie retentit et je suis la première à sortir de la salle sans même dire au revoir à qui que ce soit.

Il finit à 17h30 et mon lycée est à l'autre bout. Je cours pour attraper mon bus qui passe tout les quart d'heure et réussi à arriver devant le garage sans trop de retard.

Mathieu n'est même pas sorti quand je me retrouve devant. Je pénètre donc dans le garage comme toutes les semaines.

- Oh Billie ! Ça va ma petite ?

- Ca va et toi ?

C'est le gérant du garage.
Cet homme est la gentillesse incarnée. Il a grave aidé Mathieu à se focaliser sur le boulot et il a été le premier à lui proposer de faire son alternance ici.

Je discute quelques minutes avec lui.

- Je suppose que t'es pas là pour me taper la discut, finit il par dire.

Je réponds par un sourire poli.

- Ton polonais est dans le deuxième atelier. Vas y, dis lui que je finirai et qu'on fait pas attendre les dames.

Je le remercie avant de me rendre à l'endroit indiquer.

Comme la plus part des vendredis, Mathieu est allongé sous une voiture qu'il a en charge. Mon sourire s'étend quand je le vois.

- Le patron a dit qu'on faisait pas attendre les femmes.

Il s'éloigne de sa préoccupation en sortant du dessous de la voiture et me répond d'un air insolent :

- Je vois pas de femme ici, ça tombe bien.

Je lève un sourcil alors il ajoute :

- Je vois qu'une grosse bouffonne.

Je l'insulte en retour.
Il se dépêche de ranger ses outils avant de me rejoindre.
Il va pour me tchequer mais j'esquive sa main en reculant :

- Tu ne me touches même pas avec tes mains sales.

- Elles sont pas sales, dit il en les regardant.

- T'as eu les mains dans le cambouis toute la journée, tu me touches pas.

Il hoche la tête et embrasse ma tempe pour me saluer. Je rougis sans vraiment réussir à me contrôler et baisse la tête rapidement pour ne pas qu'il s'en aperçoive. Je vais me faire charier sinon.