Testament D'un Mariage

Chapitre 14 :

Point de vue de Maria :

Le lendemain au reveil, je vis que Hussein était déja debout alors que d'habitude c'est lui qui me reveillait pour la priére de Fajr. Certainement à cause d'hier, il est fâché parce que je ne lui ai pas préparé son dîner mais tant pis si c'est un gamin qui boude et qui tarde à rentrer parce qu'il est faché.
Si je ne veux pas continuer une chose, je ne dois pas la commencer donc je ne vais pas l'habituer à arrêter tout ce que je fais pour lui servir de l'eau ou l'attendre sagement pour lui servir son diner pendant qu'il se la joue coule avec ses amis. Ah ça non ! Hors de question !

J'allai donc directement dans la salle de bain pour faire ma routine du matin puis j'allai rattraper ma priére. Ensuite je m'habillai avant de préparer le petit déjeuner mais avant que je ne finisse, j'entendis la porte claquée.

- Il est parti ? Me demandai-je à moi-même.

J'allai verifier la chambre et remarquai qu'il était bel bien parti.
Tant pis.

Je me servis à dejeuner et pris le temps qu'il faut pour bien manger tout en consultant mes notifications sur les reseaux sociaux.

Vers 7h30mn, je quittais mon appartement et descendis saluer ma belle-mére.

- Bonjour maman ! Bien dormi ? Dis donc tu es trés matinale je trouve. La saluai-je en lui faisant la bise.
- Ah benh oui tu vois. Oui j'ai bien dormi et toi ?
- Pareille aussi alhamdoulilah. Souris-je.
- Tu sens bon ! Et ta robe te va super bien aussi.
- Merci c'est gentil ! Bon j'y vais, on se dit à ce soir alors !
- Daccord. Prends soin de toi. Dit-elle.

C'est ainsi que je sortis de l'appartement pour aller au bureau. Et comme un employé venait de sortir du bureau de Hussein, je compris qu'il y étais.

Je m'installai et me mis au boulot aussitôt. Il y en avait tellement que je n'ai pas eu de repis et j'ai pas pris ma pause pour pouvoir tout terminé assez tôt.
Vers 17h, j'avais enfin boucler tous les dossiers et je devais les montrer à Hussein pour qu'il verifie et signe.

J'ai hésité à les lui ramené mais comme je m'y attendais, ma fierté me bloquait donc j'ai fait appel à un collégue pour qu'il me les lui raméne sous pretexte que je devais conclure autre chose.

- Madame Fall excusez moi !
- Oui ?
- Mr Fall vous appelle !
- Daccord. J'arrive ! Dis-je en prenant tout le temps necessaire pour aller lui repondre.

J'ouvris son bureau et le trouvais assis, croisant les pieds.

- Oui Mr Fall ?
- Sonia ne t'a pas appellé ? Demande t'il sur ton arrogant.
- Si elle ne l'avait pas fait je ne serais pas là ! Repondis-je aussitôt. Vous me voulez quoi ?
- Maria pourquoi tu es si insolente ?
- Alors là, c'est l'hopital qui se fout de la charité !
- Pardon ?
- C'est bon je te pardonnes ! Je peux savoir pourquoi .vous. m'avez appellez ?
- À ce que je saches c'est toi ma secrétaire, que ce soit la derniere fois que tu envoies quelqu'un d'autre faire ton travail ! Me pointa t'il du doigt. Est-ce bien clair ?

Il m'envoi un sourire satisfait et me colle au visage cet air d'arrogant qu’il affiche lorsqu’il essaie de me me faire terre et d'avoir le dernier mot.
Mais je n'allais pas lui donner ce privilége de me clouer le bec !

- Ce qui est clair c'est que je connais mon travail ! Et j'étais occupé sinon je l'aurais amené de moi-même Mr Fall.

Je le regardais droit dans les yeux lui montrant clairement qu'il ne m'intimide pas le moindre du monde.

- Pouvez vous signez ces papiers que je puisse rentrer me reposer ?
- C'est déja fait !
- Merci ! Pris je les dossiers pour m'en aller.
- Tu crois que c'est ça être une bonne femme ? Demande t'il.
- Tu pourras me juger quand tu sauras être un bon mari ! Puis encore une fois, nous sommes dans un domaine professionelle donc veuillez bien m'accorder du respect et me vouvoyer ! Repondis-je avant de m'en aller.