Chapitre 11

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Clarke PDV

Je sentais que l'on me portait. Je poussai un gémissement. Il faisait tellement froid. Deux fortes poignes attrapèrent mes poignets. Ils furent accrochés à une chaine en métal. Mes yeux étaient toujours clos. Je senti une seconde chaine entourer ma taille.

J'eus toute la peine du monde à ouvrir mes paupières. Premièrement, une violente lumière m'aveugla. M'habituant ensuite, j'ouvris entièrement mes yeux et tenta d'apercevoir mon environnement.

Une vague de frissons me prit tellement il faisait froid.

Que fais-je donc ici ?

Je me souvins seulement...Rien. Je ne me souvins de rien. Comment avais-je atterrit ici ?

Et pourquoi m'avait-on enchaînée ?

Bordel, dans quoi étais-je fourrée.

Mes pensées fut interrompues par la lourde porte s'ouvrant. Oui, je me trouvais bien dans une grande salle. Elle ressemblait à la salle du trône de Polis mais en plus...glacial ?

Une vieille femme entra. Elle était dotée d'une rare beauté. Son sourire en coin ne m'inspirait pas confiance. Habillée de grosses fourrures et d'une couronne, elle prit une chaise et s'installa en face de moi. Elle ne me voulait effectivement pas du bien.

- Qui êtes-vous ?

Son sourcil droit se haussa tandis qu'un mauvais sourire apparut sur son visage.

- On s'les gèles ici, grognai-je.

Elle finit par se lever et s'approcher de moi.

- Pourquoi suis-je attachée ?

Je ne reçus qu'une violente gifle en unique réponse.

- Je ne t'ai pas donné la parole.

- Que je sache, je n'ai besoin d'autorisation pour parler.

Une deuxième gifle.

- Ici, si.

- Et ici, c'est où ?

Une troisième gifle.

- Tais-toi.

- Nan.

Elle pouffa tandis que je lui envoyai un de mes plus hypocrites sourires.

- Tu as plus de répondant que la première.

- Pardon ?

D'un sourire en coin tout sauf gentil, elle parcourra mon visage du bout des doigts.

- Ça va ? Je vous dérange pas ?, demandai-je sceptique.

- Tu es une magnifique jeune femme, Clarke.

Je tentai de reculer mon visage.

- Voyons voir ce corps, souffla-t-elle.

Elle sortit un magnifique couteau mais l'esthétique m'importait peu vu le tranchant de la lame. Je reculai au maximum mais ne put aller très loin avec les chaines accrochés à mon corps.

D'un coup sec, elle déchira mes vêtements et les enlevèrent, me laissant en sous-vêtements.

Une seconde vague de frissons me prit. Le froid fouettait ma peau, la transperçant comme des coups de couteau.

Elle siffla en parcourant mon corps de son regard glacial.

- Parfait. Maintenant envoyons une lettre à notre chère Lexa lui disant que sa blondinette est venue faire un tour chez Azgeda.

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