Chapitre 24

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Epilogue, partie une.

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*10 années plus tard*

Lexa était confortablement adossée au chambranle de la porte de sa chambre, leur chambre. Sourire aux lèvres, elle observait Clarke s'habiller. Plus précisément, elle sortait de la douche, serviette entourant et cachant son corps. De fines gouttelettes d'eau perlaient sur sa peau laiteuse, certaines glissaient lentement, partant de son cou en allant jusqu'à ses fins mollets. Elle frissonna légèrement. Le changement de température entre la vapeur de la douche et l'air ambiant de sa chambre l'avait toujours fait frissonné. Clarke y était habituée. Comme je le disais, Lexa l'observai avec ce même regard, aimant et protecteur.

- Le temps est vite passé..., pensa la brune, nostalgique.




Leurs doigts entremêlés, Lexa tira Clarke. Elles s'enfoncèrent dans les forêts des terres natives. Un resplendissant sourire illuminait le visage de la blonde, elle reconnaissait le chemin. Heda, quant à elle, était dans un tout autre état. Griffin ne comprenait pas ce qu'elles faisaient là. Son rire résonnait dans les bois tandis que la brune avançait et la tirait par la même occasion, de plus en plus vite.

- Doucement, Lexa, prévint-elle, de peur de trébucher. 

Seulement, cela ne fit qu'augmenter l'impatience de Heda. Cette dernière avait tout organisé depuis des semaines. Tout, je dis bien tout, avait été parfaitement planifié. Le lieu, l'heure,...tout. Un magnifique coucher de soleil illuminait le ciel de la planète terre. Des nuances orangées et rosâtres enflammaient le ciel. Les dernières chaleurs de l'été se faisaient ressentir.

On dit que la perfection n'existe pas. Seulement, c'est entièrement faux. Qu'est-ce la perfection ? Exactement, chacun à sa définition propre de sa perfection. Certains penseront comme tel, d'autre comme autre. Et pour cette fois, Lexa avait atteint sa perfection. Vers sa vision des choses, la perfection est quand il n'y a rien a retirer, seulement à ajouter.

Les deux jeunes femmes étaient arrivées au lieu de leur réel second baiser. Lexa attira Clarke contre elle. Cette dernière riait en passant ses mains derrière le cou de la brune et entreprit de douces caresses le long de sa nuque à l'aide de ses ongles. De son côté, la Trikru était complètement bloquée sur la vision de l'amour de sa vie, plus belle que jamais.

Revenant à elle et à son plan, ses mains se posèrent sur les hanches de la blonde avant de la pivoter d'un demi-tour, la plaçant dos à elle. Clarke se laissa faire, éblouie. Ses sourcils se froncèrent, apercevant une fleur de muscari accrochée au tronc d'arbre, en face d'elle. Son cerveau se souvint de la signification de la plante, l'ayant vaguement étudié au cours de botanique, sur l'Arche. La voix de son professeur résonna dans sa tête.

"  -La fleur de muscari, chères élèves, est une fleur plus que spéciale. Allez à la page 83 de votre livre. Bien ? Parfait. Comme nous pouvons l'observer, elle est violette. Quelqu'un se rappelle donc ce que cela veut signifier ?

- Les fleurs de pigments violets ne poussent qu'en été, sous certaines conditions telles qu'une température ambiante et arrosement toutes les 34 heures, récita par cœur la meilleure de classe.

- Exactement ! Cependant, aujourd'hui, nous n'étudierons pas sa composition. Nous nous concentrons sur le symbole qui se cache derrière cette magnifique fleur. Quelqu'un aurait-il une brève idée ?

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