16 - Seizième Chapitre

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Seizième Chapitre

Point de vue : Cameron Johnson

La semaine qui s'était déroulait après cette soirée avait été parfaite, voir magique. Même si j'étais « officiellement » en couple avec Bradley, nous évitions le maximum les démonstrations en public, préférant se retrouver tout les deux pour nous lâcher un peu plus. J'adorais lui tenir la main, l'embrasser, être dans ses bras, passer du temps avec lui, mais j'étais plus démonstratifs en privée qu'en public, et bien qu'il a été réticent au début, il avait accepté mon choix et je le lui en étais reconnaissante.

« - A quoi tu penses ? Me demanda Bradley, en entrant dans ma chambre. »

J'étais debout en face de ma fenêtre, regardant le jardin.

« - A tout et à rien, lui répondis-je, alors qu'il passait ses bras autour de ma taille. »

Il me serra contre lui, collant mon dos à son torse, et nicha sa tête dans mon cou, y déposant quelques baiser. Il releva la tête, la posant sur mon épaule droite, et ensemble, nous admirons le jardin.

Cela avait était difficile de faire accepter notre relation à mon père. Il nous savait beaucoup crier dessus et une fois calmé, il nous avait félicités et nous avait interdis de dormir dans la chambre. Les garçons, eux était heureux pour nous et Maria, quant à elle, avait littéralement sauté de joie.

« - Tu voulais quelque chose ? Lui demandai-je, en me retournant. »

Je passai mes bras autour de son cou, me rapprochant ainsi un peu plus de lui.

« - Ton père nous attend dans son bureau, il aurait quelque chose à nous annoncer, dit-il, en caressant mes hanches de la pulpe de ses doigts. Ça à l'air assez important, ajouta-t-il, alors que je fronçais les sourcils, soucieuse. »

Mais qu'est-ce qu'il veut nous dire qui soit si important ? Je ne dis rien, attrapa la main de Bradley dans la mienne et l'entraîna à ma suite hors de la chambre. J'entrai brusquement dans le bureau, Bradley à ma suite, et tout le monde tourna la tête dans notre direction.

« - Qu'est-ce qui se passe ? Paniquai-je.

- Calme-toi Cameron et assis-toi, me conseilla William, en tapotant sur son bureau la place où j'avais m'habitude m'installer. »

Je fis ce qu'il me dit et respirai un bon coup, craignant la suite des événements.

« - Tout d'abord, je tiens à vous félicité pour votre travail et vous annoncez que votre album est terminer, expliqua-t-il aux garçons. Et qui dit album, dit tournée promotionnels et pourquoi pas plus, continua-t-il, alors que je blanchie d'un coup.

- C'est génial ! S'exclamèrent les garçons, surexcités. On part quand ? Continua Connor ?

- Dans à peu près deux semaines, le temps de tout bien préparer, lui répondit mon père. »

Il cria de joie, suivit des autres et ils se prirent dans les bras pour un câlin groupé. Comme ils partaient, William allait partir avec eux et Maria aussi. Et moi dans tout ça, qu'est-ce que je devenais ?

« - Par contre, ce n'est pas moi qui vous accompagnera mais Joe, un excellent manager. Je vous le présenterai lundi, déclara mon père, une fois l'euphorie des garçons calmée mais toujours présente sur leur visage.

- Pourquoi ce n'est pas toi qui nous accompagne ? Demanda Tristan.

- Car j'ai des obligations qui me retienne à Londres et que si je partais avec vous, Maria me suivrai et je ne veux pas laisser Cameron toute seule. Qui sait ce qui pourrait lui arriver, répondit mon père, en me lançant un regard rassurant auquel je répondis d'un petit sourire.

- Et pourquoi elle ne viendrait pas avec nous ? Demanda Bradley, en me regardant.

- Car j'ai des obligations ici avec le café qui vient tout juste d'ouvrir. Ça serait mal vu de le fermer pour une durée indéterminé, rétorquai-je, en me levant.

- Pourquoi tu ne laisses pas la responsabilité de ton café à Maria ? Répliqua-t-il, acerbe.

- Parce que Maria n'est pas ma bonniche, mais ma belle-mère. Que j'ai voulu ce café et que je l'assume complètement ! M'écriai-je, en tapant le plat de mes mains sur le bureau.

- Puis de toute façon ... commença William.

- Tu as la chance de partir visiter le pays mais tu préfères rester ici pour ton misérable petit café ? Le coupa Bradley, énervé.

- Mon misérable petit café ? M'énervai-je à mon tour, les larmes me montant aux yeux. »

Il dut se rendre compte des ses propos car son expression changea d'un seul coup. Il s'approcha de moi, mais je me reculai d'un pas, en colère et triste. Comment pouvait-il dire ça du café alors qu'il savait ce que ce projet représentait pour moi ?

« - Cameron ... commença-t-il.

- Tait-toi ! M'écriai-je, en lui coupant la parole. »

Les garçons, ainsi que mon père et Maria assistaient silencieusement à la scène qui se déroulait.

« - Cameron ! Tenta-t-il, en essayant de m'attraper par le coude.

- NE ME TOUCHE SURTOUT PAS ! Criai-je, le faisant stopper tout mouvement. Comment oses-tu dire ça alors tu sais ce que ce café représente à mes yeux ? Lui demandai-je, la vue brouillait par mes larmes. Non, en fait ne répond pas, l'arrêtais-je, alors qu'il ouvrait la bouche. Tu me dégoûtes ! Crachai-je, ne le regardant dans les yeux. »

Je le poussai et sortis du bureau, les larmes menaçant de couler et montai dans ma chambre. Je claquai la porte derrière moi et tombai à plat ventre sur mon lit, enfonçant ma tête dans l'oreiller, pleurant toutes les larmes.

Épuisée, je m'endormie, les joues encore humide à cause de mes larmes et surtout, le cœur en mille morceaux.

Shout About It (Tome I) - [Bradley Simpson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant