04 - Quatrième Chapitre

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Quatrième Chapitre

Point de vue : Cameron Johnson

J'étais actuellement à la salle de boxe, en compagnie de Maria, en train de la remettre en état. Cela faisait deux semaines que j'y venais et j'avais décidé d'en faire un café sympa, où les groupes ou chanteurs pas trop connus, pourraient venir faire écouter leur style de musique. Je m'investissais à fond et mon oncle m'aidait, financièrement parlant.

Alors que je rangeais les bibelots dans le carton, j'entendis la porte de la salle s'ouvrir. Je me retournai et vis Bradley, James, Tristan et Connor et rentrèrent à l'intérieur.

Je les accueillis d'un grand sourire et descendis de mon escabeau. Cela faisait deux jours que je ne les avais pas vus : ils travaillaient beaucoup sur leur premier album et moi, je passais plus de temps à remettre la salle en état que chez William. Mais cela ne nous empêchait pas de passer quelques soirée ensemble à la villa, ce qui m'avais permis de me rapprocher d'eux, et plus particulièrement de Bradley.

« - Qu'est-ce que vous faîtes là ? Leur demandai-je, en m'approchant d'eux.

- Bah on est venu te voir ! S'exclama Bradley, comme si c'était une évidence. »

Je lui souris, encore, et les serra chacun leur tour dans mes bras, bien que mon étreinte avec Bradley dura plus longtemps que les autres.

« - Alors c'est ici que tu passes la plupart de ton temps quand tu n'es pas à la villa ? Demanda Tristan, en regardant autour de lui.

- Oui. C'était l'ancienne salle de boxe à mon père. J'en ai hérité, et comme je n'avais pas le cœur à la détruire, j'en ai décidé d'en faire un café, le « Johnson's Coffee » en sa mémoire, expliquai-je, en souriant grandement.

- Je suis sûr que de là où il est, ton père est fier de toi, déclara James, en posant sa main sur mon épaule. »

Sans que je ne puisse m'en empêcher, je me mise à pleurer. Je ne les connaissais pas depuis beaucoup de temps, mais je me sentais proche d'eux, encore plus que je ne l'étais de mes anciens « amis ». James me prit dans ses bras, et notre étreinte se transforma vite en une étreinte groupée.

« - Je suis désolé de pleurer pour si peu, mais l'émotion m'a submergé, m'excusai-je, en me détachant de l'étreinte. C'est juste le fait qu'on ne se connaît pas depuis beaucoup de temps et que je me sens proche de vous, avouai-je, en essuyant mes joues humides.

- Tu n'as besoin de t'excuser, puis nous aussi on se sent proche de toi. Et tant que tu le voudras, on sera là pour toi, affirma Connor, suivit des autres.

- Et c'est pour ça que tu vas aller terminer ta journée avec eux, intervint Maria, qui n'avait prononcé aucun mot depuis l'arrivée des garçons et en me poussant vers la portes. Chut je ne veux rien entendre ! Ajouta-t-elle, en voyant que j'allais protester. Je m'occupe de refermais la salle ce soir derrière moi, et demain, je serais là pour accueillir les ouvriers, continua-t-elle, en prenant les clés dans ma poche arrière. »

Je n'eue pas le temps de protester que James et Connor m'attrapèrent chacun un bras et m'entraînaient dehors. Nos montâmes dans la voiture de James et rentrâmes à la propriété Johnson.

« - Et qu'est-ce que vous avez prévu de faire ? Leur demandai-je, alors qu'on rentrait dans la villa.

- On va s'asseoir tranquillement dans le salon et regarder un bon film d'horreur, déclara Tristan en s'affalant à moitié sur un fauteuil. »

J'hochai la tête, bien que je déteste les films d'horreur. Je m'assis au bout de canapé et Bradley s'installa à ma gauche. Je me collai à son bras, alors que James s'assit sur le deuxième fauteuil et que Connor mettait le film. Une fois ceci fait, il vint s'asseoir de l'autre côté de Bradley.

Cela ne faisait que ¼ d'heure que le film avait commencée que j'avais caché ma tête dans un coussin. Bradley, l'ayant remarqué, passa son bras droit autour de mes épaules et m'attira contre lui et ma tête se posa contre son torse.

Cette proximité me donna des bouffées de chaleur et provoqua des frissons dans mon dos. Depuis Josh, je n'avais pas était aussi proche d'un mec. Je sortis de mes pensées en entendant le cri de la fille, me faisant sursauter de peur et resserrant ainsi l'étreinte de Bradley sur moi.

« - Ça va ? Me demanda-t-il, alors que je me pelotonnais un peu plus contre lui.

- Non, j'ai horreur des films d'horreurs, avouai-je, morte de peur.

- Je suis là, il ne t'arrivera rien, me rassura-t-il, en me serrant un peu plus contre lui. »

J'hochai la tête et replongeai le regard dans le film. Mauvaise idée : le tueur avait rattrapé sa victime et venait de lui coupé la tête à l'aide de sa tronçonneuse. Je détournai la tête, horrifier et dégoûter, et posai mon regard sur le torse de Bradley.

Il portait un t-shirt noir, qui moulait magnifiquement bien son torse un peu musclé. J'attrapai son collier et joua avec son pendentif. M'en lassant bien vite, j'attrapai son bras gauche et joua avec ses nombreux bracelets.

« - Tu t'amuses ? Me chuchota-t-il, au creux de l'oreille, provoquant une nouvelle vague de frisson dans mon dos.

- C'est mieux que de regarder un fou décapité tout le monde à l'aide de sa tronçonneuse, répliquai-je, en continuant mon activité. »

Il rigola légèrement, faisant vibrer son torse, et reporta son attention dans le film. Je trouvai ça étrange de voir à quel point je me sentais bien dans les bras de Bradley, alors que je ne le connaissais à peine. J'étais attirée par lui, c'était inutile de le nier, mais est-ce que cette attirance allait se transformer en amour ? Avais-je eu un coup de foudre pour lui ? Ça, seul le temps nous le dira.

Ma main quitta ses bracelets et se posa sur son torse. Il posa sa main sur la mienne, et entrelaça nos doigts. J'observais nos mains jointes, la tête remplie de milliers de questions sans réponses.

Bercé pas la caresse de son pouce sur le dos de ma main et par sa respiration, je me serrai un peu plus contre lui et fermai les yeux, pour finir par m'endormir.


Shout About It (Tome I) - [Bradley Simpson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant