11 - Onzième Chapitre

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Onzième Chapitre

Point de vue : Bradley Simpson

Alors que je lui caressai le dos, je sentis sa respiration se faire plus régulière, m'indiquant qu'elle dormait.

J'observai son visage serein, comme si sa mère n'était jamais venue. Cette femme s'était mal comporté avec Cameron, la traitant comme un chien, la giflant et souhaitant la mort de sa fille, mais malgré cela, Cameron continuait sa vie la tête haute. Elle était tellement forte émotionnellement que j'en étais admirable.

Une fois que je fus sûr qu'elle était profondément endormie, je me détachai doucement d'elle, voulant éviter de la réveiller. Je me levais du lit et sortit de sa chambre, laissant sa port entrouverte.

Je descendis en bas et rejoignit les autres dans le bureau de William.

« - Comment va-t-elle ? Me demanda William, en me voyant rentré dans la pièce.

- Elle s'est rendormie, elle est épuisée, répondis-je.

- En même temps, elle est malade, et la visite de sa mère n'a rien dû arranger, répliqua froidement Maria.

- Elle m'a dit qu'elle n'était pas sa mère, juste sa génitrice, avouai-je, gêné.

- Elle a bien raison. Johanna ne s'est jamais occupée de Cameron comme Robert le faisait. Elles n'ont jamais eue de relations mère-fille, et puis Cameron considère quelqu'un d'autre comme sa mère, expliqua William le regard fixé sur Maria.

- Je n'allai pas la repousser à chaque fois qu'elle venait vers moi. Elle avait besoin, et même aujourd'hui encore, de l'amour d'une mère William, rétorqua Maria, sur la défensive.

- Ce n'était pas un reproche Maria, la rassura William.

- Je ne comprends rien à l'histoire, soufflai-je.

- Nous non plus, répliquaient Connor, Tristan et James en même temps, qui étaient restés silencieux depuis le début.

- Avant de travailler pour William, j'étais la gouvernante de Cameron jusqu'à ses 15 ans, avant qu'ils en me virent, avoua Maria. Ce jour là, Robert était partit en voyage d'affaire et Johanna était en train de boire dans le salon. Cameron est rentré des cours et sa mère l'a appelait, donc elle est partie la voir. Alors que je rangeai le linge, j'ai entendu crier. J'ai accouru et j'ai vue Cameron à terre, en train de pleurer, sa mère sur elle, lui donnant des coups de poings à répétition, sans s'arrêter. Je me suis précipitée sur elles, et j'ai poussé Johanna pour qu'elle arrête. J'ai emmené Cameron en haut et les soignait. Le lendemain, j'ai menacé Johanna de tout révélé à Robert mais cette sorcière à retourner l'histoire à son avantage et a dit à Robert que je frappais leur fille. Ils m'ont donc virée, puis William m'a embauché, vu qu'il était le seul à me croire. Puis d'une certaine manière, j'étais toujours proche de Cameron, expliqua Maria, les larmes aux yeux.

- Mais pourquoi Cameron n'a rien dit à son père ? Demanda James.

- Parce qu'elle a peur de sa mère, répondis-je, à la place de Maria et William. Ça se voit, continuai-je, alors qu'ils me regardaient abasourdi par ma réponse. Hier quand Elisa l'a frappé, elle voulait la tué et là sa mère à fait pareil, mais elle n'a pas répliquait, elle était terrifiait, expliquai-je, calmement.

- Puis Robert le savait déjà. Il ne pouvait juste pas quitter Johanna, car en sinon, elle serait partie en emmenant Cameron avec elle et ça, il ne se l'aurait jamais pardonné, ajouta William. Surtout que ... commença-t-il, réticent.

Shout About It (Tome I) - [Bradley Simpson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant