27 - Chapitre Bonus : Le Mariage

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Chapitre Bonus : Le Mariage

Point de vue : Cameron Johnson

Aujourd'hui était le jour du mariage. Mon père allait enfin passer la bague au doigt de ma presque mère. D'ailleurs il ne m'avait toujours pas adressé la parole, mais passons. Aujourd'hui était trop important pour être gâché à cause d'une énième dispute entre lui et moi.

Etant son témoin, Maria m'avait choisi une robe bustier beige, une ceinture blanche entourant ma poitrine, la maintenant en place. Le voile de derrière s'arrêtait à l'arrière de mes genoux, tandis que celui de devant s'arrêtait à mi-cuisse. Mes cheveux étaient regroupés sur le côté gauche de mon visage à l'aide d'une pince ornée d'une véritable rose blanche. Mon maquillage était simple et discret à la fois. Je me regardais une dernière fois dans mon miroir, enfilai mes escarpins blancs et sortit de la chambre.

J'allais vers celle où Maria se préparait et y entrer sans frapper. Je fus époustouflé par ce que je voyais. La robe que Maria portait était elle aussi en bustier, qui était recouvert de dentelle. La jupe tombait gracieusement sur ses jambes, épousant à la perfection ses jambes. Ses pieds étaient chaussés d'une paire d'escarpins, recouvert eux aussi de dentelles. Ses longs cheveux bruns était regroupés en un chignon sophistiqué, mais élégant, dont quelques mèches bouclés s'échappaient. Son maquillage était aussi simple et discret que le mien. Elle était juste à coupé le souffle.

« - Tu es magnifique, la complimentai-je en m'avançant.

- Merci ma chérie, tu l'est tout autant, me remercia-t-elle. »

Je lui rendis mon sourire et m'arrêta en face d'elle, m'adossant au mur à côté du miroir.

« - Pas trop stressé ? Lui demandai-je

- Ton père m'aime et je l'aime, alors pourquoi le serais-je ? Répliqua-t-elle, toujours le sourire aux lèvres.

- Tu as raison, dis-je en souriant. Dans quelques heures, je pourrais t'appeler maman, ajoutai-je tout bas en la regardant.

- Et dans quelques heures, je pourrais dire que tu es ma fille, dit-elle en me regardant à son tour. »

Je m'approchai d'elle et la serra dans mes bras. Elle referma les siens autour de moi, me rendant mon étreinte. Après quelques minutes de silence, je me détachai d'elle et la regardait avec le sourire.

« - Et toi ça en est où avec Bradley ? Me demanda-t-elle, changeant de sujet.

- C'est compliqué. D'après Beau, et je pense qu'il a raison, si j'étais vraiment amoureuse de Bradley, je ne serais jamais partie à L.A et je me serais battue pour notre couple, lui expliquai-je.

- Laissez-vous le temps et voyez après où vous en êtes dans vos sentiments, me réconforta Maria en me souriant doucement. »

J'hochai la tête et mon regard s'arrêta sur l'horloge, me tirant une grimace de panique. Voyant ma tête, Maria tourna la sienne et la panique se lit à son tour dans ses yeux. L'heure avait bien avancé et nous devions être dans ½ heure à l'église.

Je l'aidai à enfiler son voile, attrapai sa traîne et nous sortîmes de la chambre, qui était au rez-de-chaussée. Bien vite, nous sortîmes de la villa et nous montâmes dans la limousine, qui nous emmena à l'église.

Ellipse de temps - Salle de réception

Mon père et Maria s'étaient enfin dits « OUI » devant le prêtre il y a une heure, se promettant amour et fidélité. Il a été très dur pour moi de retenir mes larmes tout le long de la cérémonie.

On avait ensuite quitté l'église pour rejoindre la salle où la réception avait eu lieu ; On avait mangé et c'était bientôt l'heure de la première danse des jeunes mariés. Mais avant ça, il y avait le discours des témoins. Bradley se leva et monta sur scène, réclamant l'intention de toute la salle.

« - Je m'appelle Bradley Simpson et si je suis ici aujourd'hui, c'est grâce à William, commença-t-il. Il y a plusieurs mois, alors que personne ne croyait en mon groupe et moi, William est arrivé et nous a proposé un contrat dans sa maison de disque. Au départ c'était un peu compliqué entre nous et lui, mais il a su nous mettre en confiance. Il nous a hébergés et c'est comme ça qu'on a rencontré Maria. Dès le départ, elle s'est comportée comme une mère avec nous, nous mettant à l'aise. Bien qu'on habitait sous le même toit qu'eux, jamais on aurait pu se douter des sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Puis un matin, ils nous annoncé qu'ils étaient ensemble, et on était tous très heureux pour eux. Et voir deux personnes s'aimer autant qu'eux, c'est magnifique, ajouta-t-il dans un petit rire. C'est pour ça que je lève mon verre à William et Maria, qui malgré tout les obstacles, ressortent plus forts, termina-t-ils en levant son verre. »

Nous levâmes à notre tour notre verre, scandant « A William et Maria », puis il descendit de la scène, lâchant un petit regard dans ma direction, regagnant sa place entre mon père et Connor.

J'étais à la gauche de Maria, et à la mienne se trouvait Beau. Ce dernier me donna un coup de coude dans les côtes, me faisant comprendre que c'était mon tour. Je me levais de ma place, et me dirigeai à mon tour vers la scène, montant dessus. Je tapotai le bout de mon index sur le micro et plus aucun bruit ne se fit entendre, tous les regards étant braqué sur moi.

« - Je n'ai jamais était vraiment douée pour les discours. Mais aujourd'hui étant un jour important, je fais comme même l'effort d'un faire un, ou du moins essayer, rigolai-je doucement. Je connais Maria depuis toute petite, vu qu'elle était ma gouvernante. Elle a toujours su me donner ce ma mère ne me donnait pas : de l'amour. Elle a était là pour moi, que ça soit après mes cauchemars ou après chacune de mes ruptures amoureuse. Et même aujourd'hui elle me fait rire quand je pleure. Quoiqu'il en soit, Maria à toujours une mère pour moi, et je sais que j'ai toujours été une fille pour elle. Quant a William, peu d'entre vous ne le savent pas, mais William est mon père, leur révélai-je en souriant. Oui ça peut choquer, mais c'est vraiment la vérité. Je l'ai su il y a quelques mois, mais au fond de moi, je le savais depuis plus longtemps, je ne voulais juste pas me l'avouer. Il est la personne la plus importante dans ma vie, celui pour qui je garde la tête haute. Il a toujours trouvé les mots pour me réconforter et je l'aime pour ça. C'est aussi pour ça que je suis fière de dire qu'aujourd'hui, nous sommes tous réunis pour célébrer l'union de mes parents. A William et Maria, que leur amour soit éternel et toujours présent dans leur cœur, terminai-je, en levant ma coupe de champagne. »

Tout le monde but leur coupe de champagne, avant de m'applaudir. Je descendis de la scène et retourna à ma place. Alors que j'allais m'asseoir, Maria et mon père se levèrent de leur chaise. Ils vinrent vers moi et ils me prirent dans leur bras.

« - On t'aime ma puce, dirent-ils en même temps, en se détachant de moi.

- Je vous aime aussi papa et maman, répliquai-je en souriant. Je suis désolé, ajoutai-je, en me tournant vers mon père.

- Je ne t'en veux plus. Mais promets-moi que tu me donneras de tes nouvelles une fois à L.A, exigea-t-il.

- Je te le promets. Allez emmène ta femme danser, souris-je. »

Il me sourit en retour, m'embrassa rapidement le front, et il partit devant la scène, la main de Maria dans la sienne. Ils se collèrent et les premières notes de « Shout About It » retentirent à mes oreilles. Je regardai rapidement Bradley, qui me regardait aussi, avant de reporter mon regard sur mes parents. Je ne devais pas me prendre la tête avec ça, pas aujourd'hui. Ça attendra plus tard, pour le moment, je ne montrai rien et garde le sourire aux lèvres pour mes parents.

Ils dansaient, enlacés, un immense sourire à leurs lèvres. Je les enviais, tellement je voulais que cela m'arrive à moi aussi. Bradley était le bon, on était juste trop jeune pour vivre pleinement notre amour. Mais je perdais pas espoir, un jour, ce sera notre tour.


Shout About It (Tome I) - [Bradley Simpson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant