12 - Douzième Chapitre

2.7K 143 6
                                    

Douzième Chapitre

Point de vue : Cameron Johnson

Je sentis un souffle chaud dans mon cou et un bras entourant ma taille en me réveillant. Je tournai la tête et vis le visage endormi de Bradley.

Je profitai du fait qu'il dormait encore pour l'observait attentivement. Il était beau, voir mignon, que ce soit endormi ou réveillait. Derrière ses paupières fermés, ce cachait deux prunelle marron dans lesquels je me perdais à chaque fois que je les regardais. Ses lèvres roses donnaient envie de les embrasser sans s'arrêter et j'aimerai beaucoup frotter mon nez contre le sien pour un baiser d'esquimau. Ses boucles brunes étaient une véritable tentation et je rêvai, juste une fois, y passé mes mains.

Alors que je l'observais, il ouvrait d'un coup les yeux, me faisant sursauter.

« - On m'observe pendant que je dors, remarqua-t-il, encore un peu endormie.

- Désolé, chuchotai-je, gênée d'avoir était remarquer.

- Ce n'est pas grave, me rassura-t-il, en s'asseyant. Tu vas mieux ? Demanda-t-il, légèrement inquiet.

- Non, je n'ai presque plus de voix, chuchotai-je, en me levant. »

Je me dirigeai vers mon dressing, y pris ma gosse écharpe en laine noire et l'enroula autour de mon cou, pour maintenir ma gorge au chaud.

« - On descend manger ? Demanda-t-il, alors que je revenais dans ma chambre. »

J'hochai simplement la tête, alors qu'il se levait. Je lui attrapai la main quand il passa près de moi et nous descendîmes en bas.

Arrivée dans la cuisine, je remarquai que Maria portait l'une des chemises à William. Même si j'étais heureuse pour eux, je ne fis aucune remarque, ne voulant pas les gênés, plus qu'ils ne devaient l'être déjà.

Je me dirigeai vers mon oncle, lâchant la main de Bradley au passage, et m'assis sur ses genoux.

« - Félicitation, murmurai-je, en nichant ma tête sur son épaule.

- Je ne vois pas de quoi tu parles, fit-il, l'air de rien et buvant une gorgée de son café.

- Pour Maria et toi. Elle porte la chemise que tu avais hier, lui fis-je remarquer tout bas.

- Tu veux manger quelque chose Cameron ? Me demanda Maria, avant que mon oncle ne me réponde.

- Non, je vais juste prendre un verre de jus d'orange avec mes médicament s'il te plaît tata, soufflais-je, en souriant.

- Pourquoi tu l'appelles tata ? Demanda Connor.

- Parce qu'elle sort avec mon oncle, donc elle est ma tante, chuchotai-je, comme une évidence.

- Bah félicitation ! S'exclama le groupe. »

Mon oncle les remercia d'un signe de tête, alors que Maria, baissé la tête gênée. Elle posa mon verre et mes médicaments devant moi et repartit derrière les fourneaux.

« - Qu'est-ce que vous comptez faire aujourd'hui ? Demanda mon oncle, en essayant de manger. Cameron, tu pourrais t'asseoir à côté s'il te plaît ? Tu me gênes un peu beaucoup pour manger là, fit-il, en soufflant d'exaspération.

- William, ta nièce et malade. Laisse la donc tranquille, le gronda gentiment Maria de derrière le comptoir, me faisant légèrement rire.

- Allez-y rigoler, vous ressemblez à des tomates, s'exaspéra William, en soufflant. »

Il n'en fallut pas plus pour que les garçons éclatent de rire. Je rigolai légèrement et me blotti un peu plus contre William, qui resserra son étreinte sur moi.

« - En sinon, avec les gars, on a prévu d'aller faire un tour en ville, répondit Tristan, une fois qu'ils furent calmés.

- Et toi Cameron ? Demanda Maria, en posant une corbeille remplis de croissant et s'asseyant à côté de mon oncle.

- Prendre une douche, me remettre à l'aise et aller me reposer dans le lit à William, chuchotai-je, en la regardant. Puis j'en profiterai pour dormir un peu, ajoutai-je, en lui souriant.

- N'oublie pas qu'on doit aller porter plainte contre ta mère, me rappela William, en caressant ma joue qui avait bien enflé. »

J'hochai la tête, ayant peu envie d'y aller, souhaitant juste oublier l'épisode de la veille.

J'embrassai mon oncle sur la joue et montai prendre ma douche. Je redescendis ¾ d'heure plus tard, habillée d'un chachimomma gris, un sweat à capuche blanc, ayant mis un débardeur noir en dessous, et d'une paire de converse basse noire. J'avais laissé mes cheveux détacher, mit un bonnet noir, ma grosse écharpe en laine et ma veste en cuir noir.

Je mis mon portable dans une des poche de mon pantalons, et rejoignis mon oncle, ainsi que Maria, les garçons étant partis se préparer, dans la cuisine. Je m'arrêtai sur le pas de la porte, gênée de les trouver en train de s'embrasser.

« - Hum hum ! Fis-je, pour leur signaler ma présence. Je suis prête, on y va ? Demandai-je, dès qu'ils se soient retournés vers moi.

- Oui bien sûr, répondit mon oncle. A tout à l'heure ! Dit-il à Maria, en l'embrassant légèrement sur la bouche.

- C'est trop mignon ! M'extasiai-je, alors que William se dirigeait vers moi. »

Je fis un signe de la main à Maria, auquel elle répondit, puis suivit mon oncle dans le garage. Nous montâmes dans sa voiture et nous voilà partit en direction du commissariat.

Nous y restâmes deux heures, et je fus bien heureuse d'en être enfin sortis. Je n'avais qu'une envie : manger et me coucher bien au chand dans un lit.

« - Ca ne te dérange pas si je vais me reposer dans le lit où Maria et toi avaient vécu pleinement votre amour la nuit dernière ? Lui demandai-je, alors qu'il s'arrêtait devant un feu rouge.

- Non, on a changé les draps car comme tu es malade, on a prévu que tu allais passé la journée dans mon lit. C'est juste une question d'habitude, répondit-il, en reprenant la route. »

J'hochai la tête et le reste du trajet jusqu'à la villa se fit dans le silence. Une fois arrivé, j'enlevai mes chaussures, ma veste et mon bonnet et partit rejoindre Maria dans la cuisine, alors que mon oncle rejoignait son bureau.

« - Les garçons ne sont pas là ? Demandai-je, en m'asseyant sur un tabouret haut du comptoir.

- Non, ils sont partit il y a une heure, répondit-elle, en malaxant la pâte à pizza. Ca s'est bien passé ? Questionna-t-elle, en relevant le regard vers moi.

- Oui, même si j'avais hâte d'oublier cette histoire et sortir du commissariat. Répondis-je maussade. Maria ? L'appelai-je, d'une petite voix.

- Oui ma puce ? Fit-elle doucement, en gardant son regard sur moi.

- Elle ne viendra plus me faire du mal ? L'interrogeai-je, les larmes aux yeux, apeurée.

- Non, je te le promets Cameron, me rassura-t-elle, en s'essuyant les mains sur un torchon. »

Elle vint vers moi et me serra contre elle. Je me blottis volontiers contre elle, luttant pour ne pas laisser couler mes larmes.

« - Je serai toujours là pour te protéger contre elle, me promit-elle, en prenant mon visage dans ses mains. Tu m'aides à faire à manger ? Demanda-t-elle, en changeant de sujet et souriant. »

J'hochai la tête, essuyai mes yeux avec les manches de mon pull et l'aida à préparer la pizza de ce midi, les garçons, qui visiblement, ne rentrer pas manger.


Shout About It (Tome I) - [Bradley Simpson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant