01 - Premier Chapitre

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Premier Chapitre

Point de vue : Cameron Johnson

J'avais atterrit à Heathrow il y a plus d'une demi-heure et je commençai à m'agacer. Mon oncle, William, m'avait assuré qu'il m'attendrait déjà quand j'arriverais, mais quand je m'étais dirigée vers le hall,il n'y était pas.

Bien que j'étais déçu qu'il ne soit pas là à mon arrivée, je savais parce que son travail l'en avait empêché. Effectivement, en étant patron et principal manager du label « Mercury Records », il ne pouvait pas se défaire des ses obligations en un claquement de doigt.

Alors que je perdais patience, petit à petit, je le vis arrivé vers moi, limite en courant. Il était habillé d'un jean noir, un peu serré, d'une chemise blanche, que laissait imaginé ses muscles, une veste de costume noire et des chaussures en cuir, italien si vous voulez mon avis, noires également. Un fois à ma hauteur, il me prit dans ses bras et me serra contre lui. Je lui rendis son étreinte, heureuse de le retrouver après 6 mois sans l'avoir vu.

« - Je suis désolé de n'arriver que maintenant, j'avais un rendez-vous de dernière minute, s'excusa-t-il, en se détachant de l'étreinte.

- Ce n'est pas grave, le rassurai-je. Quel était ce rendez-vous ?Demandais-je, par curiosité, alors qu'il prenait mes deux valises et mon sac.

- Un nouveau groupe de musique que j'ai repérée sur internet. Ils faisaient des covers et ça m'a plus, ils ont beaucoup de potentiels, m'expliqua-t-il,alors qu'on se dirigeait vers sa voiture.Je te les présenterais, vous aviez presque le même âge,ajouta-t-il, en me faisant un clin d'œil et ouvrant le coffre. »

Je rigolai doucement et partit m'asseoir sur le siège passager de la voiture, vite rejoint par mon oncle. Le trajet jusqu'à chez lui se fit rapidement. Une fois à l'intérieur de l'immense maison, je montai mes deux valises et mon sac dans ma chambre, que j'avais l'habitude d'occupé quand je venais en vacances chez lui.

Quand j'ouvris la porte de celle-ci, je fus surprise qu'elle ait quelque peu changé.Autrefois, les murs qui étaient tous blanc et impersonnels, se retrouver maintenant lilas et rose clair, mes deux couleur préférés.Il y avait toujours deux portes : une pour la salle de bain et l'autre pour le dressing. Le lit était fait au carré, surement Maria, la femme de maison et une peluche blanche était posée sur le lit. Je souris et la pris contre moi : c'était la peluche que  mon papa m'avait offert quand je suis née et je pensais l'avoir perdu.

Je laissai mes deux valises et mon sac dans le dressing et redescendit dans la cuisine,ayant un peu faim. Bien que j'aie mangé dans l'avion, le repas n'avait pas remplis mon ventre. Alors j'ouvris le frigo, sortis une salade, du fromage, un yaourt aux fruits et une bouteille d'eau.Je me pris une assiette et me servis. Je commençai à manger, quand William vint s'installer en face de moi, la mine soucieuse.

« - Qu'est qu'il t'arrive ? Lui demandai-je, après avoir avalé ce que j'avais dans la bouche.

- Je dois retourner au bureau cet après-midi. J'aurais aimé la passé avec toi, mais je dois briefais le nouveau groupe sur comment ça va se passer pour eux, m'expliqua-t-il, alors je baissais la tête, déçu. Que comptes-tu faire ? Me demanda-t-il.

- Je compte refaire la salle de boxe de papa donc je dois aller voir ce qu'il y a comme travaux à faire, répondis-je, en continuant de manger.

- Que penses-tu en faire ?Questionna-t-il.

- J'hésite entre une nouvelle salle de boxe ou un café, avouai-je,en haussant les épaules.

- Dans tout les cas, tu as le temps de te décider. Elle t'appartient et que quoi que tu en fasses, je t'aiderais, dit-il, en se penchant vers moi et m'embrassant sur le front. »

Je lui souris doucement alors qu'il sortit de la villa. Je débarrassai ma table et remonta en haut, troquant ainsi ma paire de bottine en cuir contre ma paire de Air Jordan noirs.

La salle de boxe de mon père ne se trouvait qu'à une demi-heure de marche de chez mon oncle, c'est donc tranquillement que je m'y rendis. Une fois arrivé, je fus envahit de souvenir. Je venais souvent avec mon père,quand j'étais petite. Il s'entraînait et moi je le regardais,éblouis par sa prestance. C'était nos moments à nous, et il n'y avait pas ma mère pour les gâcher.

Je rentrai à l'intérieur et toussa un peu, à cause de toute la saleté qui s'y était accumulée. J'enlevai les draps qui recouvraient les meubles, et sortis un balais du placard, pour faire un peu de ménage. Il était tant que je m'en occupe, car elle tombait en ruine et je ne voulais pas qu'une telle chose arrive. Je pense que je demanderais à Maria de venir m'aider, je n'y arriverais jamais toute seule.

Je passai mon après-midi à essayer de tout remettre en ordre et ne repartis que vers 06 :30pm chez mon oncle. Arrivai là-bas, je fus surpris d'entendre plusieurs éclats de voix venant du salon, et intriguée, je m'y rendis et j'y découvris quatre garçons en train de discuter avec mon oncle.

« - Hum hum, me raclai-je la gorge, pour montrer ma présence. »

Mon oncle sursauta et se retourna vers moi, alors que les quatre garçons levaient leur tête dans ma direction.

« - Cameron, te voilà, s'exclama William, en se levant du canapé, bientôt suivi des quatre gars. Je te présente Bradley, James, Connor et Tristan. A eux quatre, ils forment le groupe « The Vamps » celui qui a signé chez nous ce matin, expliqua-t-il, en les désignant un par un.

- Je dois avouer que quand tu nous as parlé de Cameron, j'ai cru que c'était un garçon,s'exclama le bouclé, Bradley, en me reluquant de haut en bas. »

Je lui lançai un regard noir et allai dans la cuisine. Je sortis de quoi faire un sandwich et une fois celui-ci prêt, j'allai dans le salon. Je m'installai sur le canapé, allumai la télévision et mangeai, ne prêtant aucune attention aux gars et mon oncle, qui était dans la même pièce.

Un peu plus tard dans la soirée, William partit se coucher, me laissant seule avec le groupe.Ne leur prêtant aucune attention, je montais à mon tour me coucher.J'allai dans mon dressing, désormais rempli –merci Maria- pris mon pyjama, un mini-short gris et un débardeur noir, enlevai mes habits et l'enfilai. Exténuée, je me couchai dans mon lit, et je ne mis pas longtemps à tomber dans les bras de Morphée.




Shout About It (Tome I) - [Bradley Simpson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant