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Héléna : Lève toi

Elle referme la porte bruyamment.

Qui est cette femme ? 

Ma mère adoptive.

Enfin apparemment.

Je me lève, avec les jambes engourdis, la tête dans les vapes et certaine zones de mon corps douloureuse. Je me dirige dans la salle de bain commune, muni de mes affaires du jour, et je me glisse sous la douche, pour me laver rapidement.

Je me regarde scrupuleusement, ou plutôt, je regarde mon corps.

Orné de bleus, de marque violassé, et de cicatrice. Je souffle devant cette vue, avant d'enfiler un jean slim noir, un pull oversise gris sans capuche, et un bonnet gris également que j'enfonce sur le haut de ma tête, après avoir fait une raie sur le côté avec mes cheveux frisés.

Je fais des ourlet au bas de mon pantalon, et enfile mes baskets noir. Non, je ne suis pas gothique. Je me cache juste.

Matthew : Bon tu sors ou pas putain !

Qui c'est lui aussi ?

Après ma mère adoptive, mon père adoptif.

Si on peux encore le qualifié comme tel.

Il tambourine fortement à la porte. Mon cœur s'accélère mais je ne bronche pas, et ouvre la porte.

Matthew : TOUT SA POUR SA ?

Il me jauge de haute en bas, mais je me contente seulement de quittée la pièce pour me réfugier dans ma chambre, complètement vide. Je me sens propulser contre le mur, et on me maintien violemment les poignets de chaque côté de ma tête.

Matthew : plus jamais tu m'ignore comme tu viens de le faire c'est claire !?

Son souffle s'abat sur mon visage.

Outh.

Il ne sais pas brosser les dents, je vous le dis. Un simple hochement de tête, puis il me lâche subitement, et quitte la pièce sans se retourner.

Je reste là, j'enfonce mes mains dans mes poches ou si loge mon téléphone, et observe la pièce. Vide. Entièrement vide. Ba ouais, aujourd'hui on déménage dans le 77 de ce que j'ai compris. L'homme a était mutée vers cette ville, pour un travail plus payant. Bref.

Héléna : tes prêtes ?

Elle entre dans la chambre.

Moi : oui, j'arrive

Héléna : tu verra, t'aura une bonne chambre là bas !

Elle me souris puis quitte la pièce à son tour. A moitié bipolaire elle aussi. Je suis vraiment tombé sur un couple de fou.

Je sors de l'appartement, des valises et sac dans mes mains, et je parcours les escaliers. Je charge les derniers cartons dans le coffre et monte m'attaché. La véhicule se met en route.

Matthew : ah on va être bien là bas, hein ma chérie ?

Héléna : j'en doute pas, l'appartement que l'on a visiter est vraiment pas mal !

Matthew : tu en penses quoi petite ?

Moi : c'est..c'est super !

Je souris faussement, et il esquisse un sourire en coin à travers le rétroviseur.

...

Je voulais pas partir. 

Je voulais pas partir parce que la plus lourde partie de mon passé est ici.