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Le jour J du tribunal. La panique me gagne mais je reste de marbre devant cette grande porte en bois vernis. Ryad, habillé de son costume noir se tiens prêt de moi, sa main enlaçant la mienne, à parler avec Amel, qui, elle aussi à insister pour m'accompagné. Tout comme Ibram's, et Doulraa d'ailleur. Je me sens entouré, et soutenu dans cette démarche de plainte. Il ne reste plus qu'à attendre le signe de Madame Jénésis mon avocate, pour entrer dans la salle du jugement.

[....]

Juge : Vous pouvez vous asseoir, je déclares le jugement ouvert

Il tape de son marteau sur le comptoir qui le surélève de nous, puis s'installe à son tour. Je prends une grande inspiration, et croise le regards d'Héléna. Il est rempli d'étrange sentiment, sentiments que je ne saurais exprimé, car les décelé un par un me paraît compliqué. Une chose et sur, elle regrette, c'est geste traduisent bien son anxiété, et sa tête qui se baisse rompant le contact visuel que l'on entretenais me le prouve également.

Je me sens quelque peu libéré de me dire qu'enfin je pourrais poser des mots sur ma vie depuis mes 12ans. Sans retenu.

Juge : comme vous le savez tous, la raison pour laquelle nous sommes tous convoqué dans cette salle aujourd'hui, et la plainte que Mademoiselle Liyah Bendjelloul à porter contre ses parents adoptif Madame Héléna Evans et Monsieur Matthew Evans, avec pour motif « VIOLENCE CONJUGALE » Est ce bien cela Maître Jénésis ?

Mon avocate me lance un regards rassurant, puis se lève pour s'exprimer sur mon cas.

Avocate Jénésis : c'est exacte monsieur le juge, ma cliente ici présente à procédé à cette plainte suite au nombreux coup qu'elle à du encaisser et supporté

Le défenseur des Evans se manifeste.

Avocat Mestrait : Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ?

Avocate Jénésis : je m'étais préparé à ce que vous ripostiez Maître Mestrait, et effectivement des preuves sont présentes afin d'appuyer mes propos

Elle attrape le dossier poser sur le bureau de bois aux allures froid, et en extrait des images qu'elle à imprimé, des images de mon corps, le jour précédant ma déposition.

Avocate Jénésis : regardez ses images

Elle s'avance jusque devant le comptoirs et les montres au juges qui les étudies attentivement. Il acquiesce, et elle fait défilé les images aux personnes présente dans la salle.

Avocat Mestrait : vous avez monsieur le juges, des images de la sorte sont également présente sur internet, qui nous dit que ce ne sont pas des images récupéré sur ce dernier, ou trafique et amplifié d'un simple petit bleu de base ?

Juge : il est vrai que des images sont facile à détourner

Avocate Jénésis : Objection votre honneur !

Juge : objection accordé Maître, nous vous écoutons

Mon avocate me regarde, et je comprends l'utilité de m'avoir souscris de porter une chemise noir aujourd'hui, cachant un débardeur à bretelle. Les cicatrices.

Avocate Jénésis : ma cliente ici présente, va effectué une action vous prouvant que ses images sont belle et bien réel et authentique

Je me retourne croisant le regards de Ryad et des autres de l'équipe. Ils me soutiennent, je n'ai pas à avoir honte. Respire, souffle, et c'est partit.

Avocat Mestrait : Objection votre honneur !

Juge : Objection rejeté, allez y mademoiselle Benjelloul

Je me lève et me déplace de derrière le bureau où je suis installé depuis le début du jugement, pour venir me positionner face à la salle. Je déboutonne ma chemise pour finir par l'ouvrir entièrement, laissant apercevoir mon débardeur à bretelle noir. Je retire entièrement ma chemise que viens récupéré mon avocate au passage et je me retourne vers le juge. Il me regarde, la bouche entrouverte.

Avocat Mestrait : j'aurais quelques questions à poser à la plaignante si vous me l'accorder

Avocat Jénésis : Objection !

Juge : objection rejeté, demande accordé

Mon avocate s'asseois est je croise le regard de Ryad. Si sa ne tenait qu'à lui, il leurs aurais déjà réglé leurs compte depuis longtemps, et le connaissant, pas seulement avec des mots.

Avocat Mestrait : dites moi Liyah, vous aviez bien 9 ans lors de l'adoption ?

Moi : non, j'en avais 12

Matthew : elle mens, j'ai les papiers

Juge : Monsieur Evans, veuillez resté à votre place

Avocat Mestrait : si vous en aviez 12 comme vous le présumé, vous étiez donc consciente de ce qu'il se passer lors de cette adoption ?

Moi : oui, j'étais consentante

Avocat Mestrait : alors si vous étiez consentante, dites moi pourquoi se retournement de situation pile avant votre majorité ?

Moi : ce n'est pas un retournement de situation, elle m'a seulement échappé, et en mettre un terme étais mon souhait

Matthew : mensonge, sa fais plusieurs année que sa dure et c'est maintenant que tu te manifeste petite peste

Les regards se retrouve braquer vers lui, y compris ceux de son avocat.

Juge : vous avouez la battre ?

Mon avocate me ramène ma chemise et je m'empresse de la reboutonner.

Matthew : je ne l'ai jamais nié

Juge : vous avouez donc vos tord Monsieur Evans ?

Matthew : je les avoues, et les assumes même, cette petite n'a que ce qu'elle mérite

[.....]

On sort du tribunal sous la pluie battante. Le jugement se poursuivra entre la cour et les avocat mais sans les clients. Cela m'est une ambiance trop électrique et Matthew ne contrôle pas ses mots. Héléna à avoue et assumer ses coups, elle écope donc de plusieurs moi de prison avec une remise de peine suite à ses aveux et déclaration contre son mari, ainsi que sa coopération à parler.

Actuellement, je suis dans la voiture avec Ryad au coté conducteur. Ma tête appuyer sur le dos du siège sur lequel je suis affalé, et mes jambes replier sur moi même, les yeux dirigé vers la fenêtre. Tout ira mieux maintenant, mais pour que sa aille mieux, je dois lui dire. Je dois lui raconter....