8 mois de grossesses....
L'épisode où la gynécologue m'a prise en charge en urgence, il y à deux mois pour replacer le bébé, tourne en boucle dans ma tête, et je redoutes le moment de l'accouchement. Saïna, Amel, Camille et Marine ont était plus que présente ses deux derniers mois. Au moins une fois par semaine, elle organiser une soirée pyjama afin que je ne penses plus au douleurs qui sont omniprésente de part et d'autre de mon corps.
Avec Ryad, globalement notre couple va bien, il y a quelque tension par ci par là mais sa ne dure pas plus de quelque minute. Il est toujours à fond sur ses composition, et à sortit son son "Dangerous" que j'affectionne beaucoup. Il à réadapter son emploie du temps en fonction de la date de terme de la grossesse, et cette fois ci, reste à la maison pour composer et par au studio uniquement pour enregistrer, ou sortir de temps en temps avec les garçons, même si, à vrai dire ils squattent plus notre appartement qu'ils ne voient la couleur de l'herbe.
Revenons à l'heure actuel.
Je suis allongé sur le corps de Ryad, ses bras entourant mon ventre et la couverture nous recouvrant, à regarder le labyrinthe sur TF1 comme des enfants.
Ryad : olalaaa mais ils vont tué Min- Liyah ? Tu m'a pisser dessus je crois
Moi : hein ? Ma- OH !
Ryad : relève toi relève toi relève toi
Il me dégage de sur lui, son jogging trempé, tandis que je me tiens le ventre.
Ryad : c'est pas de l'urine sa
Moi : contraction + eaux = terme = ACCOUCHEMENT MAINTENANT !
Ryad : wo putain
Ryad s'empresse d'aller dans la chambre et de prendre la valise que l'on avais préparé ensemble en amont pour la maternité. J'essaie de me lever, ce que j'arrive étonnamment à faire, et je me courbe en arrière pour venir poser mes mains dans le bas de mon dos. J'ai peur.
Moi *arabe* : on est pas à la maternité, pousse pas, pousse pas, pousse pas, oh Allah aide moi
Ryad : viens
D'une main il porte la valise et de l'autre il me prends par les hanches pour me coller à lui, afin que je puisse m'accrocher comme soutient pour marcher. On sort difficilement de l'appartement, et on prends l'ascenseur, le rappeur appuie plusieurs fois sur le bouton du rez de chaussée, comme si sa aller servir pour descendre plus vite. On sort de l'immeuble, en titubant par ma faute et Ryad m'aide à m'installer coté passager du véhicule. Il balance la valise sur la banquette arrière, monte dans la voiture et démarre en direction de l'hôpital.
Ryad : pour le prénom on garde le même ?
Moi : on en à même pas reparler depuis *souffle, souffle, souffle*
Ryad *rire* : tu fais l'aspirateur dyson où c'est comment là ?
Moi *léger rire* : aspirateur sans fil ta vue
Ryad : en vrai on à tout fait à l'envers pour le prénom
Moi : on à choisi un prénom rare, comme le veux sa signification, notre enfant est unique
Ryad *rire* : c'est peu commun quand même, je sais même pas d'où on l'a sortit
Moi : HIIIIIIIIIIII !
Ryad : tient bon ma femme, on arrive bientôt
Moi *souffle et transpire* : il donne des coups de pieds, masha'Allah le futur métier
Mon mari se gare et viens me récupérer sur le siège passager. Il m'aide à sortir et me maintient debout jusqu'au porte de l'hôpital.
Ryad : MA FEMME VA ACCOUCHER !
Moi : AAAAAAAHHHHHH
Toute les infirmière nous regardent et se mettent à courir partout, deux d'entre elles me prennent par les bras, et m'aide à aller m'allonger dans une salle d'accouchement. Elle me déshabille et m'enfile rapidement la robe de chambre typique des hôpitaux.
Moi : il pousse il pousse il POUSSE !
Infirmière : je vois les cheveux, MAGALIE RAMENE LE MARI VITE ! *à moi* allez madame on respire profondément, et on souffle, dans quelque instant votre petit sera sur vous
Je balance ma tête en arrière et accroche le drap. Je n'ai pas de péridural, qu'il sois trop tard ou non pour en prendre une, je n'en voulais pas au départ. Sois tu vis ta grossesses et tout ce qui s'en suit, sois tu fais seulement office de nid pour ton enfant. C'est le caractère algérien qui se montre.
Ryad : allez c'est bon je suis là
J'ouvre mes yeux, clos jusqu'ici, et découvre Ryad avec une charlotte bleu sur ses cheveux, j'étouffe un rire.
Moi : une charlotte pour empêcher quoi même de tomber ?
Ryad *étonné* : meme en pleine douleur tu perds pas le sens de l'humour
Moi : c'étais trop tentant
Infirmière : madame, c'est maintenant qu'il faut pousser !
Inrifmière 2 : allez allez allez on y va on y va !
Oui ba je ponds pas un œuf là, deux minutes. Elle, sa se vois qu'elle est célibataire sans enfant. C'est évident même. Je serre la main de Ryad dans la mienne, et soutient son regard tout en poussant.
Ryad *chuchote* : vas y Liyah, montre la guerrière que tu es
Il embrasse longuement mon front, et je pousse une dernière fois.
Infirmière : stop ! Poussez plus !
Infirmière 2 : hé..... le voici votre fils
Un cri, puis des pleures animent la salle. Je souffle de soulagement sans attendre, quand on me pose mon fils sur la poitrine. Ce petit être, au contact de ma peau, me procure une joie indescriptible. Une joie d'être maman. Des larmes ruisselle sur mes joues laissant de leurs passage un chemin humide que Ryad s'empresse d'essuyer. Je regarde le visage de mon mari, ému, les yeux brillants.
Ryad : c'est incroyable comme je t'aime wAllah, Liyah je meurt pour toi comme je meurt pour lui aujourd'hui
Il embrasse une multitude de fois mon front, avant d'embrasser longuement mes lèvres. Il dirige ensuite son regard vers notre enfant, et prends sa petite main dans la sienne. Il réagis directement en enroulant sa main autour d'un des doigts de Ryad.
Ryad *rire* : sa y est il m'a adopté
Moi *rire* : tu t'arrêtes jamais
Ryad *sourire* : jamais
Ouahid Kartoum,
Parce qu'il est unique, comme le veux sa signification.
Il est né, ce jeudi soir daté du 18 aout 2021.
Il pèse 2kg426, pour 47 centimètres
Il est en pleine santé.
Un mélange des beaux yeux ténébreux de son père, et de sa forme de visage, suivi de mon nez ainsi que de ma bouche, sans oublié le métissage dont il est issus, un petit algérien/égyptien à la peau brune, qui fais déjà, la fierté de ses parents...
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RK//Secret//RK
FanfictionUne vie. Sa ? Sa n'en ai guerre une. Et pourtant, c'est bien celle que je mène...