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Je me réveille, après sûrement plusieurs heures loin de tout, uniquement plongé dans mes rêves, et je remarque qu'une infirmière est a mes côtés. 

Infirmière : Bonjour Madame Kartoum, comment vous sentez vous ? 

Étonnamment, je me sens bien. Peut être le fait d'avoir changer d'environnement. 

Moi : bien

Infirmière : temps mieux alors !

Elle poursuit son travail, puis referme sa malette en se tournant vers moi. 

Infirmière : bon hé bien, tout est en ordre ! 

Moi : déjà ? 

Infirmière : il ne fallais pas faire grand chose, je viendrais tout le long de la semaine, puis ensuite ce sera bon 


Moi : o-on est qu'elle jour ? 

Garder ce foutu masque alors que je suis capable de respirer pleinement me gonfle à un point inimaginable. Le retire de plein fouet me démange fortement, mais je me retiens. Je le ferais a l'abri des regards. 

Infirmière : Mardi 

Elle me souris. 

Infirmière : bon, il est temps pour moi d'y aller on m'attends à l'hôpital, bonne journée ! 

Moi : vous aussi 

Elle quitte la pièce, me laissant seul. 

Ryad m'a installé dans une chambre d'ami de son appartement, une chambre sobre au mur teinté de gris foncé, ou repose un lit deux places sur lequelle je suis allongé, un bureau en face de ce dernier, un dressing a porte coulissante, et deux petites table de chevet entoure le lit. 

Une pièce sobre, mais suffisamment aménager pour que l'on s'y sente bien. 

J'arrache mon masque a oxygène, et le jette a l'autre bout du lit faisant ainsi tanguer la bombonne auquel elle est relié. Je défends ensuite mes membres engourdi, et me lève lentement, dans l'optique de rejoindre la salle de bain.

J'ouvre lentement la porte et pénètre dans cette dernière. Un grand miroir occupe un des recoin de la pièce. Je ne peux m'empêcher de me détailler, ou du moins, de détailler l'inconnue qui se reflète. 

Mes cheveux cascade le long de mon dos, légèrement désordonné. 

Mon teint métissé n'est plus ce qu'il était, il est désormais terne, dépourvu de chaleur. 

Le contour de mes yeux est orné de léger coloris foncé, retraçant les yeux au beurre noir encore présent plutôt. 

Quelque cicatrice de griffure ont pris place sur mon cou. 

En voyant l'état de mon visage, je n'imagine pas le reste de mon corps. 

Je ne veux pas voir le reste de mon corps. 

J'en ai peur. 

Ryad : te regarde pas comme sa 

Dans le miroir, je peux apercevoir le jeune rappeur accoudée au bâtit de porte, me regardant en arborant un léger sourire en coin. 

Moi : tu veux que je me regarde comment ? 

Ryad : avec douceur ? 

Je souffle puis baisse la tête vers mes pieds.

Il ne peux pas comprendre. 

Je le sens s'approcher de moi. 

Ryad : héééééééééé 

Je ne relève pas. Il me retourne vers lui, et avec une délicatesse extrême, me prends dans ses bras, comme si j'étais la choses la plus fragile du monde. J'ose replier mes bras contre son torse afin de m'y blottir. 

Moi : Ryad ? 

Ryad : Oula tu va me dire quoi encore toi 

Il rigole. Un petit rire mignon. Un petit rire qui fais du bien. Enfaite, j'ai l'impression, tout ce qui viens de lui me fais du bien. Je ne sais pas comment l'exprimer. C'est nouveau et récent, ce sentiment. 

Moi : Pourquoi tu es monter avec moi dans le camion ? Pourquoi tu t'accroches autant a moi ? 

Ryad : la vérité ? Je sais même pas pourquoi, mais y'a un truc qui me donne envie de faire tout sa, c'est bizarre 

Je cale ma tête contre lui. Je me sens bien. 

PDV RYAD 

Je ne comprends pas comment elle peux se regarder avec une tel dépression dans le regard, alors que ce qu'elle incarne et renvoie et magnifique. Elle a bo être égratigné de partout, elle reste une belle fille, avec de beaux cheveux frisés, un teint matt qui retrouve peu à peu ses couleurs, et une corps qui en ferait rêver plus d'un. 

Elle a du en vivre des choses putain, sa le fou la haine. 

Moi : sinon, ça va mieux ? 

Liyah : ouais, en plus j'ai balancé le masque il m'étouffer plus qu'autre chose 

Elle ris. Elle a un rire léger, presque discret. 

Moi : ta faim ? 

Elle s'écarte de moi, malgré moi. 

Liyah : je veux pas te déranger plus que sa 

Me déranger de quoi même ? 

Moi : arrête, viens 

Je lui prends doucement la main, et je l'entraîne avec moi. Elle ne bronche pas, et n'a même aucune réaction. Ah si, elle a frissonner mdrrr je lui fais de l'effet à la petite ! 

Moi : tu veux manger quoi ? 

Liyah : ce que tu as ? 

Moi : euuuuhhhhhh

Ah ouais, ba j'ai pas fais les courses hein. 

Liyah : si ta rien c'est pas grave 

J'suis trop con, le médecin il me dit qu'il faut qu'elle se repose, qu'il faut qu'on prenne soin d'elle et tout, et moi je suis même pas capable de remplir mon frigo, elle est mal barrée la pauvre. 

Moi : ba si un peu wsh je dois m'occuper de toi 

Liyah : je suis grande pour m'occuper de moi toute seule, je pense que tu fais beaucoup déjà 

Moi : et tu veux t'occuper de toi comment ? 

Liyah : en préparant des pancakes ? 

Moi : tu sais en faire ? 

Je l'entends marmonner un truc puis souffler. 

Liyah : oui 

Elle fouille dans les placards, vêtu de mon jogging trop large et de mon pull oversise noir. Elle en sort de la farine, du lait, des œufs fin, tout les truc quelle a besoin pour faire ses pancakes, puis elle commence à tout mélanger dans un bol. 

Moi : tu devrais pas faire sa 

Liyah : quoi ? 

Moi : tu va t'épuiser, tes censé te reposer 

Liyah : après tout ce que j'ai vécu Ryad, crois moi qu'avec du repos ou non, c'est pas une pâte à pancakes qui va me mettre a bout 

Je me demande ce qu'elle a pu vivre pour en arriver à de tel conclusion..... 

RK//Secret//RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant