XXXIII. Reality

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August



Nous étions dans le cabinet du notaire, finalisant mon testament. J'étais dans un état .. particulier. Gabriella était à mes côtés et c'est elle qui me donnait la force de parler.

Nous avions répartis une partie de nos possessions entre Bryson, Noah et Chris. Oui, Chris.

Ensuite, j'ai donné la plus grande partie à Gaby. Que ce soit les propriétés, les terrains, les bijoux, les droits sur mes comptes après que je ne sois plus la, et la présidence de mes entreprises. Certaines de mes entreprises.

Puis, le reste revient à Genesis. Le Mystical. Ses comptes qui continueront à être alimentés jusqu'à sa majorité. Certaines de mes voitures etc.

Et j'ai gardé une possibilité pour un second enfant. Gabriella m'harcèle presque pour un deuxième enfant et ça serait bête qu'il ou elle n'aie rien.

Je regardais le vide, puis acquiesçait quand c'était nécessaire. Le rendez vous a duré deux bonnes heures avant que nous sortions de là. 

Gabriella nous a conduit à la maison, et nous sommes rentrés.

Je suis monté dans mon bureau pour réfléchir à l'avenir et voir quelles dispositions autres, je pouvais prendre.

Les gars avaient parlé de construire une maison familiale pour qu'on s'y retrouvent chaque été comme on faisait nous. Et rien que d'y penser m'a brisé le cœur.

Je ne vais pas voir mes enfants grandir. Je vais pas voir mes neveux grandir et aller à la fac et consort.

Je ne pensais pas autant pleurer en si peu de temps. Mais je me suis effondré.






Après avoir repris mes esprits, j'ai pris un cahier et je me suis à écrire ce que je ressentais. Puis l'idée d'écrire pour Genesis m'est venu. Lui écrire le début de ma vie, de mes pensées et émotions.

Lui léguer une partie de moi, pour qu'il me connaisse et sache qui je suis. Le vrai moi.

Tellement j'écrivais, j'en ai perdu la notion du temps. Et lorsque mes yeux se sont enfin posé sur l'horloge, elle affichait 2h53 du matin.

J'ai décidé d'arrêter et de rejoindre ma femme qui était sûrement en train de dormir. J'ai verrouillé le bureau, puis je suis allé dans la chambre, las.

J'ai pris une rapide douche, enfilé un caleçon en tant que pyjama et je suis allé vérifié que G' dormait bien. A ma grande surprise, il avait les yeux grands ouverts et regardait dans l'espace.

- Oh tu m'attendais c'est ça ? Je demande doucement.

Genesis - Aeuuh..

- Aeuh oui...

Je l'ai pris dans mes bras et je me suis assis sur le fauteuil dans sa chambre. Nous nous sommes regardés dans les yeux un long moment avant que je ne lui parle.

- Je ne sais pas si j'aurais le temps de te voir grandir... Je prie que oui. Au moins jusqu'à tes six ou sept ans. Pour que tu te souviennes de moi. Que tu saches qui était ton père. Que tu ai vécu avec ton père. Que tu me sentes auprès de toi. Parce que même quand je ne serais plus là, je serais là. Je t'observerais. Je t'accompagnerais.
Je ferais en sorte que ta vie, celle de ta maman et peut-être de ta sœur, soit meilleure. C'est pour ça que je t'écris.. Que tu ai un aperçu ou une idée de moi plus en détail... Je te révélerais des secrets, je te donnerais des conseils sur la vie; les études, les femmes, pour pas que tu fasses les mêmes erreurs que moi. Bon, ta maman n'est pas une erreur. Loin de là. C'est une bénédiction. Elle m'a calmé. C'est grâce à elle que j'ai arrêté les meurtres hein. Je ris. Ton père est un sacré cas G. Autant j'aimerais que tu sois comme moi, autant je n'aimerais pas. Sois un businessman. Sois.. je sais pas, un chef, astronaute.. facteur ! Que sais-je. Mais s'il te plaît, ne soit pas un meurtrier. Ne sois pas obnubilé par l'argent et le pouvoir comme moi. Comme tes oncles. Sois un homme bon. Un homme avec des valeurs, parce que moi.. c'est pas ce qui m'a été inculqué et ça été dur de changer... Avant de rencontrer ta mère j'étais... whew. Et je ne veut pas que tu sois comme ça. Okay ?

Je lui embrasse le front et la bouche.

Genesis - Dada ?

- Oui mon fils ?

Genesis - Mama ?

- Mama elle dort... et je devrais faire de même d'ailleurs. On va se coucher G ?

Genesis - Aeuh.

- Je prends ça pour un oui, je ricane.

Je l'ai bercé pendant une dizaine de minutes, puis je l'ai emmailloté avant de le coucher. Je lui ai jeté un dernier coup d'œil puis je suis allé rejoindre Gaby qui dormait en diagonale dans le lit.

J'ai pas pu m'empêcher de la prendre en photo, tout en me moquant d'elle avant de me frayer une place dans le lit conjugal.

Gaby - T'étais où... elle demande à moitié endormi.

- Avec mon fils... Je l'endormais.

Gaby - Il va bien ? Il a faim?

- Non ne t'inquiète pas, il va bien. Dormons.. j'ai prévu quelque chose pour toi demain.

Gaby - Okay... Love you babe.

- Je t'aime aussi, Gaby.

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Partie pour remplir. Y'aura beaucoup d'amour bientôt, et beaucoup de tristesse aussi.

J'vous aime.

Kay

DYNASTY IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant