Attirance sexuelle

Chapitre 29

Mon regard se perd sur son corps dont le drap lui recouvre la taille. J'ai passé le plus beau de tous mes week-end avec elle. En réalité hier quand elle m'a dit si un jour elle arrivait à venir sans m'avertir et me trouvait avec une autre fille. J'ai failli rigolé car elle est bien la première fille après Catherine ma belle soeur et ma mère a pénétré dans mon antre. Aucune autre fille n'est venu chez moi. Et puis Catherine et ma mère ne vienne que rarement car au fond, elles savent que j'aime me sentir seul de temps en temps. Et je me demande pourquoi je l'ai amené chez moi? Aucune réponse.
Je ne sais ce qui se passe dans mon corps. Quand j'étais à Miami, je me suis retrouvé seul avec une fille, elle m'a embrassé. Ne ressentant rien du tout je l'ai repoussé, je croyais que j'étais impuissant face à elle jusqu'à ce que je me retrouve dans ce restaurant face à ma serveuse. Et merde je crois qu'elle a les clés de ma bite et de mes couilles.
Je la regarde et la trouve tellement belle. Je donnerai tout pour savoir ce qui se cache dans son coeur. Pourquoi dans son regard j'y vois parfois de la culpabilité, de la tristesse, du chagrin, de la rancœur? Mes questions restent à chaque fois sans réponses. Et j'ai ce sentiment de joie qui accapare mon être quand je la fais un peu rire.

-"Bonjour."

Surpris par sa voix ensommeillée, je sors de mes pensées et la regarde.

-"Bonjour à toi aussi poupée."

Je m'approche du lit et dépose un bisou sur sa bouche.

-"Il est quelle heure."
-"7 hres."
-"Pourquoi ne m'as tu pas réveillé? Tu t'es déjà baigné sans moi."
-"Oui Mais c'était pour te préparer un petit déjeuner copieux qui t'attend en bas."
-"Tu me donnes envie de me lever de ce lit."
-"Fais le je t'attends en bas."

J'embrasse son front et sors de ma chambre. Des minutes plus tard elle descend les escaliers en souriant.

-"Mmmh ca sent bon."
-"Tu vas adorer."

Elle s'assied et commence à manger.

-"J'adore ta cuisine elle est si vaste, si grande. Et aussi tes plats." dit-elle la bouche pleine
-"On ne parle pas la bouche pleine."
-"D'accord papa." dit-elle en adoptant une voix enfantine
-"Bien ma fille."

On éclate de rire ensemble. Mon dieu que j'aime son sourire. Le déjeuner se passe très vite et son départ approche à grand pas.

-"Bon il est l'heure de partir au travail."
-"Oui, ta maison va me manquer."
-"Reviens quand tu veux."

Elle semble triste alors je contourne le plan de travail et la prend dans les bras. Je respire son parfum et elle respire le mien. Je caresse ses cheveux noirs et les embrasse.

-"Ça va aller."
-"Si tu le dis."

On s'embrasse lentement et sensuellement. Nos langues se cherchent, se trouvent, dansent. Essoufflés nous nous détachons. Ma paume effleure ses lèvres.

-"Allez on sort d'ici, je t'enverrai tes habits plus tard."
-"Oui. Et j'aime te voir avec une chemise et une cravate t'a l'air d'un homme sérieux."
-"Ah ouais."

Elle se met sur la pointe des pieds pour m'embrasser.

-"Merci."
-"Pourquoi?"
-"J'ai passé un merveilleux week-end avec toi."
-"Moi aussi."

Nos lèvres se touchent encore. Et cette sensation indescriptible refait surface à l'intérieur de moi. Et bordel cette sensation est une mauvaise intuition et malgré la voix de ma conscience qui me dit de m'éloigner d'elle, je reste là car la force d'attraction qui me lie à cette femme est beaucoup plus forte.

Le trajet jusqu'à son lieu de travail se fait dans le calme.

-"Merci."
-"Embrasse moi."

Elle sourit et m'embrasse.

-"À plus."

Elle se lève et je lui claque la fesse au passage elle rigole et descend de la voiture.

-"Espèce de pervers."

Elle met sa tête entre la vitre et passe sa langue sur mes lèvres et court en rigolant.

-"Mais c'est toi la perverse en effet."

Je souris tout seul comme un crétin après son départ. Je me calme et démarre enfin. Après un parcours assez long, j'arrive devant l'entreprise et descend. Mon téléphone sonne dans ma poche. En rentrant dans l'ascenseur, je décroche l'appel provenant d'Edith.

"Allô"
"Enfin je te trouve"
"Tu vas bien? Tu es malade?"
"Non mais toi si"
"Moi malade?"
"Tu sors d'un voyage et tu ne prends même pas la peine de m'appeler"
"C'est pour cela que je serai malade"
"Attends tu as passé un week-end en plein sans me donner un coup de fil alors que tu vas bien, tu étais avec qui?"
"J'ai oublié de t'appeler mais.."
"Non t'es pardonné mais j'ai seulement le besoin de savoir avec qui T'etais pendant tout le week-end."
"Une femme."
"Cela aussi je le sais mais je veux son nom, si je la connais? Que fait-elle dans la vie? Est ce Serieux entre vous?"
"Trop de questions Edith, je répondrai à seulement deux de tes questions."
"Je la connais?"
"Oui"
"Et que fait-elle dans la vie?"
"Serveuse."
"Oh putain mais c'est Lyndia, la serveuse dans la providence, super sexy"
"Oui c'est elle je dois te laisser bye"

Sans lui laisser le temps de répondre je raccroche. Je sais que lorsque je le verrai j'aurai droit à un interrogatoire. Un sourire se forme sur mon visage en repensant à ce week-end. Et au même moment l'ascenceur arrive à mon étaje. Je sors et marche vers le couloir qui mène à mon bureau. Je marche et ne vois pas ma secretaire alors je franchis la porte et je tombe nez à nez avec mon frère.

-"Christian bonjour."

On se donne une accolade puis je le contourne et m'assieds sur ma chaise.

-"Que me vaut ta visite ici?"
-"Nos parents"
-"Et qu'est ce qu'ils me veulent nos parents."
-"Tu sais que papa se repose un peu et il a dit qu'il se sent un peu seul et maman encore pire. Elle m'a dit qu'elle se sent delaissée par ses deux fils."
-"Je sens qu'il y'a autres choses alors je t'écoute parle."
-"Et ma mère a essayé de t'appeler ce week-end mais ton portable n'a pas sonné donc elle s'est inquietée et elle m'a dit de te dire qu'elle serait ravie de nous compter à sa table."
-"Je l'appelerai pour la rassurer mais je ne pourrai pas venir diner."
-"Christian fais un effort."
-"Ne t'inquiètes pas je lui dirai si je pourrai venir ou pas. Et comment va Simon?" je lance pour changer de sujet
-"Très bien et il serait ravi de voir son oncle."
-"Je passerai chez toi un de ses jours pour saluer ta femme et ton fils."
-"Oui je t'attendrai je te laisse pour que tu puisses appeler notre mère."
-"Ok à plus."

Je n'aime pas trop la maison familiale et mon frère le sait. J'ai la sensation de ne pas être ma place dans cette maison. J'ai pas eu une enfance merveilleuse et malgré que je leur ai pardonné. Je n'arrive pas à m'y plaire dedans.
Je me rappelle avoir laissé la maison familiale de très tôt. Je m'y sentais exclu, et je fais tout pour ne pas avoir à y mettre les pieds. Je suis plus à l'aise avec ma mère que mon père.
Je ferme les yeux et prends mon tel pour appeler ma mère. Le téléphone sonne et elle décroche.

"Mon fils, mon coeur comment te portes-tu?"
"Bien et toi."
"Maintenant si, je me suis vraiment inquietée pour toi, j'avais peur qu'il t'arrive malheur car tu ne m'as pas donné signe de vie pendant tout le week-end."
"Mais l'important est que je vais bien et tu n'as plus à t'inquièter pour moi."
"Pour être sure que tout va bien je voudrais te voir en face, tu me manques mon coeur. J'ai besoin de te serrer dans mes bras"
"On peut prendre un rendez-vous dans un restaurant."
"Non on se voit assez dans les restaurants Christian, je sais que tu n'aimes pas venir à la maison mais fais un effort mon coeur. Ton père aussi se plaint de ton silence. On veut te voir."
"Maman je"
"Pas de maman Christian je te veux chez nous c'est non negotiable."
"Et c'est quand ce merveilleux diner." dis-je avec ironie.
"Demain à 7hres et pense à amener une fille avec toi"
"Maman je.."
"On vous attend, je t'aime Cheri, bisous, bonne journnée."
"Je.."

Et elle raccroche. Mais dans quelle famille suis-je tombé? Répond moi Dieu? Je sais que je suis con d'attendre la réponse entre les mains de Dieu. Je m'assieds en soufflant. Si je ne ramène pas une fille à ce putain de diner je vais passer la plus horrible des nuits avec pleins de questions provenant de surtout de mon père. Qui vais-je amener? Un sourire éclaire mon visage car je pense à une personne idéale mais la question est: acceptera-t-elle de m'y accompagner?

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