Attirance sexuelle

Chapitre 35

FLASHBACK

-"Que vient elle de dire? Comment sait-elle que t'étais un enfant non désiré." dit Nicolas en adoptant un masque impassible

On s'affronte du regard et je réalise que cet homme en face de moi ne peut pas être mon père. Si je ne lui ressemblais pas un peu physiquement j'aurais fait un test ADN. Mais à part cela rien ne me lie à cet homme. On a aucune relation intime ensemble et je regrette que ce soit ce personnage arrogant que Dieu m'est donné comme père.

-"Donc tu affirmes enfin que j'étais un enfant non désiré."
-"Mon chéri, ton père n'a pas voulu dire cela." dit ma mère la voix tremblante
-"Et il a voulu dire quoi maman? Je le sais très bien que mon père a confirmé ce que Lyndia a dit et il veut seulement savoir comment elle le sait et il s'en bat les couilles qu'elle ait raison."
-"Ne prononce pas le nom de cette fille ici et je vois qu'elle commence à te donner de son éducation. Regarde comment tu nous parles!"
-"Et je vous parle comment? Et de quelle éducation est ce que tu parles hein très cher papa? Et puis je voudrais savoir de quel droit as-tu osé injurier une fille que j'ai amené ici?"
-"Et baisse un peu le ton Christian."
-"Et papa du calme, avant que je ne baisse le ton j'aimerais que tu me répondes pour qui tu t'es pris pour parler à Lyndia de cette manière?"
-"Pour celui qui est prêt à protéger ta richesse."
-"Ma richesse? Mais c'est quoi cette blague stupide. En amenant Lyndia ici je ne t'ai pas du tout demandé ton avis. Je l'ai amené parce que je le voulais et je m'en moque du fait que tu ne l'apprécies guère et si il arrive qu'une fois de plus elle voudrait bien remettre les pieds ici ferme ta bouche et ne lui adresse pas la parole car cela ne te regarde pas ce qu'elle fait dans la vie. Tu lui as insulté de tous les noms alors qu'en fait c'est toi l'anarqueur."

Il me fusille du regard et dans ses yeux je vois qu'il m'impose le silence mais je décide de continuer car en insultant Lyndia il ne s'est pas tu.

-"Si tu continues ta phrase Christian je te jure que je ne te considère plus comme mon fils."
-"Mon fils tais-toi je t'en prie."
-"Maman du calme d'accord je m'en fous pas mal qu'il me renie car depuis avant que tu me le dises pour moi tu n'étais pas un père."
-"Mais bon sang la ferme Christian tu es entrain de manquer de respect à notre père."
-"Salomon la ferme je ne t'ai pas sonné et puis il y'a longtemps que je ne considère plus ce type comme mon père." dis-je avec repugnance
-"Et Cette femme t'a bien changé."
-"Et alors Nicolas et oui c'est bien toi l'anarqueur qui est entrain de voler L'argent des personnes qui investissent dans l'entreprise. Tu les manipules à ta guise et tu augmentes le prix de tes produits sur tes acheteurs. Tu croyais quoi? Que je ne remarquerai pas la grande difference sur les factures? En etant l'avocat de ta boite je suis aussi vu comme un voleur alors je demisionne car je ne supporte plus tes sautes d'humeurs, ton language, non je ne m'y plais plus dans ton environment de voleur."
-"Mais bon sang Christian stp tais toi t'es fou, petit tu n'étais pas ainsi."
-"Petit je n'étais pas ainsi! Tu ne m'as pas vu grandir merde. Tu ne sais rien de moi. Toi et moi on n'a jamais eu un moment ensemble. Sais-tu comment j'ai grandi?"

Il se tait et ne dit rien alors je parle et cette fois ci je suis enervé pour de bon.

-"Ok bon moi je vais te le dire. J'ai grandi dans la solitude, dans la peur, la crainte de faire de bruits, de la douleur au fond de moi d'avoir entendu que j'étais une erreur dans la bouche de mon père. Et tu sais je te dis en face que l'erreur ben elle t'enmmerde. J'en ai assez d'être considéré comme une merde, ras le bol que mon père soit indifférent avec moi. Et bordel je quitte cette putain de maison avec la joie au coeur. Dans cette énorme baraque je n'ai que des mauvais souvenirs, et merde j'en peux plus de tout garder à l'intérieur de moi alors je te dis haut et fort va te faire foutre et puis je ne veux pas entendre que je te manque de respect car tu l'as déjà perdu il y'a longtemps de cela. Et je te laisse avec ton fils, le fils que tu as toujours voulu et sans moi tu as la famille parfaite."

Je le toise et fais un pas pour m'en aller d'ici.

-"Si tu fais un pas de plus ne remets plus jamais les pieds ici."
-"Quelle chance j'ai hein je te remercie de me retirer ce poids sur les épaules et enfin je n'aurai plus à visiter cet enfer et je sais qu'au fond de toi t'es ravi de te débarasser de l'erreur. La famille est comme tu l'as toujours voulu. Au revoir Nicolas."

Les yeux de ma mère sont rouges et ses joues sont baignées de larmes. Elle me retient par les épaules et me serre dans ses bras. Je respire son odeur de fraise. Elle tient mon visage entre ses mains et m'embrasse la joue.

-"Pour moi tu n'es pas une erreur, tu es et tu es et tu seras toujours mon fils adoré. Je suis désolée de t'avoir fait souffrir avec mes mots ou mes actions. Pardonne moi mon coeur. Même si je te l'ai jamais dit souvent mais Je t'aime de toutes mes forces." dit-elle en pleurant
-"Moi aussi je t'aime Maman. Ne pleure pas tu es toujours ma mère et tu es l'unique personne pour laquelle je venais ici. On se verra toujours de temps en temps. Allez pleure pas maman."

Je lui embrasse la joue et la serre encore dans mes bras. Je remarque que Nicolas me toise et rentre à l'intérieur suivi par son fils chéri.

-"Tu vas me manquer, je t'aime."
-"Moi aussi mais ca va je vais très bien et tu peux venir chez moi quand tu veux."
-"D'accord mais recupère la. Elle est une fille bien."
-"Maman ce n'est pas ma."
-"Shut ca va aller je t'aime prends soin de toi mon ange."

Elle me prend dans ses bras et Salomon arrive vers moi. Je relache ma mère et m'avance vers lui.

-"Éspèce de crétin." dis-je en lui assemant un coup de poing qui le projette par terre.
-"Mais t'es fou." dit-il en crachant du sang
-"Et je n'ai plus de frère maintenant."

Puis Je le laisse par terre, embrasse ma mère une dernière fois et laisse la maison. Je la regarde une dernière et quitte mes souvenirs la bas. Je me sens si souple d'avoir tout dit. Et putain je me sens vivre. Tout dire à haute voix m'a fait du bien. Je remercie Lyndia et je dois tout faire pour lui parler maintenant. Je suis fauché et je dois trouver un travail.

-"Éspèce de con."

Je ferme les yeux et revois les larmes de Lyndia. Je ressens un pincement dans mon coeur. Je sais que ma mère m'aime et seul son amour me suffit. Je prends mon tel et appelle Edith.

"Christian qui y'a t-il pourquoi tu m'appelles à cette heure? T'es pas entrain de baiser avec ta petite serveuse."
"Non et je suis un con, un putain de connard."
"Tu as serieux problème car c'est rare les fois où tu te traites de connard."
"J'ai tout fait foiré merde et le pire je suis fauché."
"Il t'a revoqué."
"Non j'ai demisionné"
"Et Pourquoi"
"Ce con de Salomon qui ne s'est pas empeché de fermer sa gueule."
"Je ne comprends rien du tout J'arrive ce soir."
"Merci d'être là pour moi."
"Les frères c'est fait pour cela."
"Merci mon frère."

Je raccroche puis rentre chez moi. Ma vie est maintenant plus simple. Je monte dans la voiture et ferme les yeux. Mes mains sur le volant je repense à son visage et elle doit me maudir en cet instant. À cet instant je realise que mon mutisme a encore détruit une de mes relations.

-"Putain de merde."

Je roule jusqu'à chez moi et je vois déjà Edith affalé sur mon canapé. Il se lève et m'observe. Au vu de mon visage il me prend dans ses bras. On se serre très fort et il me tapote la joue. Je m'assieds et il pars dans la cuisine. Il revient avec une bouteille de cognac et deux verres. Il m'en donne une.

-"Santé mon pote."
-"Santé."

Puis om trinque ensemble et on passe la Soirée à boire sans parler du tout. Il comprend mon silence. Ce soir en une seule Soirée j'ai presque tout perdu, Lyndia, mon père, mon frère, mon travail. Mais en depit de tout j'ai ma mère et aussi un autre frère.

-"Merci d'être toujours là pour moi frérot"
-"T'es mon frère."

Puis on s'endort sur le canapé comme des frères.

Fin du FLASHBACK

N'oubliez pas de voter J'espère que le chapitre vous a plu. Merci.