Chapitre 36

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-"Si je comprends bien, ton père t'a renié. Et tu as demisionné pour Lyndia ou?"
-"Je n'ai pas demisionné pour elle, j'ai demisionné parce que j'en avais mare de faire semblant que tout allait alors que rien n'allait vraiment. Et aussi assez de voler indirectement."
-"Que vas-tu faire maintenant que tu es fauché."
-"Je n'en sais absolument rien mais je ne vais pas rester sans rien faire. En plus j'ai besoin d'un peu de congé pour réfléchir correctement."
-"Tu vas y aller où?"
-"Je sais pas encore mais je dois partir pour aérer mes idées et aussi pour m'excuser auprès de Lyndia."
-"En parlant d'elle pourquoi tu n'essaies pas de l'appeler?"
-"Elle ne va pas décrocher."
-"Tu n'as qu'à essayer."
-"Bon Okey."

Je prends mon tel et l'appelle. La sonnerie du téléphone retentit mais elle ne décroche pas. À plusieurs reprises rien et à la fin elle éteint son tel.

-"Je suis là moi." me déclare t-il en massant mon épaule
-"Merci mon frère."

On reste au dehors à regarder l'horizon l'air pensif. La vie est si drôle et je crois que jamais je n'arriverai à la comprendre. En une seule nuit j'ai perdu la moitié de ma vie et bizarrement je n'ai ni chaud ni froid. Mais dans cette nuit aussi j'ai appris beaucoup de choses comme que Lyndia est une architecte et non une serveuse et aussi que les paroles de Nicolas l'ont blessé enormément mais cet homme a tellement dit de choses que je ne sais exactement lesquelles l'ont vraiment touchées. Je respire un grand coup et essaie de ne plus penser à elle pour l'instant.

-"Tu partiras où pour réfléchir."
-"Je sais pas encore mais je vais m'éloigner un peu de tout cela."
-"Je vais essayer de prendre des vacances pour t'accompagner."
-"Mais t'es docteur."
-"Et alors je peux bien prendre des vacances et puis il y'a longtemps que je ne me repose plus. Je dois être calme pour soigner les patients et pour baiser les femmes."
-"Je savais que tu ne pouvais dire une phrase sans mentionner baise et femmes."
-"Tu me connais trop bien le sexe et moi on n'est pote comme nous en ce moment."
-"Alors tu vas devoir te séparer de lui pendant notre petit voyage."
-"Pourquoi cela?"
-"J'ai envie de passer du temps avec mon meilleur ami seul à seul, faire des trucs de fous et nous retrouver ensemble."
-"C'est à dire sans femme et sans baise."
-"Oui sans femme et sans baise."
-"Okey mais on peut."
-"Ne termine pas ta phrase Edith car tu connais que la réponse est non on ne peut aller à une boite de nuit et rentrer sans l'autre pour baiser une nana."
-"Non mais Christian tu es si injuste."
-"Et tu m'aimes ainsi."
-"Con."
-"Enfoiré."
-"Lâche."

Je me lève par terre et le toise. Je sais pourquoi il me traite de lâche. C'est parce que je n'ai pas défendu Lyndia devant mon père. Il se lève car il se rend compte de ce qu'il a dit.

-"Je ne voulais pas dire cela, je suis désolé."
-"Et tu voulais dire quoi?"

Je m'avance vers lui, il recule. Et en reculant il est devant la piscine. Il regarde derrière lui et sait ce que j'ai en tête.

-"N'y pense même pas Christian."

Je souris comme un con et continue d'avancer vers lui. Il ne peut plus avancer et me supplie du regard de ne pas le jetter dans la piscine. Sadique que je suis je le pousse quand même mais ce que je n'avais pas prévu c'est qu'il tombe en retenant mon maillot m'entrainant dans sa chute dans la piscine.

-"Espèce de con." dis-je en rigolant
-"Je suis plus intelligent que toi mon pote."
-"Attends que je te fasse la peau."

Je cours vers lui dans la piscine et l'attrape. On fait une bataille dans la piscine. On passe la journnée à rigoler comme des cons. On s'amuse comme jamais.
Edith a eu une semaine de congé et nous irons en France pour nos vacances. À mon retour je parlerai à Lyndia et qu'elle le veuille ou non elle m'entendra. Je lui laisse le temps de réfléchir correctement.

-"On va s'amuser comme des fous."
-"Mais arrête pauvre con ne mets pas ce t-shirt ici mais le dans ce sac."
-"Ok papa."
-"C'est ça fiston."

Je regarde mon nouveau père et sourit. Il me lance un pantalon en rigolant. Je lui fais un doigt d'honneur. Une sonnerie nous empêche de continuer à rire. On se regarde pour pouvoir voir à qui appartient cet appel.

-"C'est le tien et c'est ta mère."
-"Merci."

Il me le passe et je décroche en souriant car je suis content de lui parler.

"Maman"
"Fiston, comment vas-tu?"
"Bien et toi"
"Pas trop bien"
"Pourquoi? Que s'est t-il passé? Tu as fait un malaise?"
"Non je ne suis pas malade"
"Alors qu'as tu?"
"Je me suis disputée avec ton père"
"Mais pourquoi?"
"Parce que il n'avait pas le droit de te dire toutes ses mauvaises choses et je ne savais pas qu'il volait l'argent des gens."
"Maman ça va."
"En effet je ne reconnais plus ton père il est si différent depuis ta naissance et il est plus bizarre maintenant. J'ai remarqué qu'il était devenu grossier, plus qu'arrogant, snobe et je te jure que je ne reconnais plus l'homme que j'ai épousé."
"Tu pleures man"
"Tu sais je n'aurais jamais dû le laisser t'injurier ainsi et il n'a aucun droit de te dire que tu ne peux pas venir à la maison."
"Je comprends et sache que cela ne me fait pas mal et puis je vais bien. On se verra autre part. Et calme toi maman arrête de pleurer et il est où."
"Il ne dort plus ici depuis hier soir et à vrai dire son comportement m'énerve il n'a pas donné signe de vie. Je me suis énervé sur lui et il a pété les plombs."
"Tu vas bien il ne t'a pas touché J'éspère"
"Ne t'inquiètes pas il n'a rien fait et toi que comptes-tu faire mon coeur? Tu es au chômage maintenant."
"Je vais juste partir en voyage avec Edith et je réfléchirai à ma vie de maintenant."
"Dis moi si tout va bien appelle moi si tu te sens mal et stp ne te renferme pas sur toi mon coeur. Sache que je suis là pour toi. Même si ton frère est fâché contre toi et que ton père t'a laissé moi tu peux compter sur moi car je t'aime et que je t'aimerais toujours. Passe de bonnes vacances. Je t'aime et salut Edith de ma part. Au revoir"
"Je le sais maman moi aussi je t'aime prend soin de toi. À mom retour on parlera. Bisous"

Je raccroche puis pense à ses paroles. Je souris car l'amour de ma mère me fait du bien.

-"On n'y va. Tiens ton sac."
-"Prêt pour une semaine en Espagne avec ton frère."
-"Oui Christian même si c'est sans baise et sans femme."
-"Sale con, va."

On éclate de rire. Puis on sort de la maison. Je décide de laisser un message vocal pour Lyndia.

"Salut Lyn. Je sais que tu vas me traiter de con, d'enfoiré mais je décide de te laisser du temps pour réfléchir avant de te parler. Je sais que tu m'en veux et aussi je sais que je te manque. J'ai hâte de m'expliquer avec toi. Ne me juge pas avec beaucoup de sévérité. Et sache qu'en une nuit j'ai tout perdu pour l'intensité de tes yeux. Je reviens bientôt Lyndia.

P.S.: Tes joues rougies me fascinent ainsi que ton sourire enfantin.

Christian, ton juge qui te manque"

Edith éclate de rire et je lui fous un faux coup de poing et on rigole. On met ensemble nos lunettes de soleil et c'est parti pour la France.













N'oubliez pas de voter. J'espère que ke chapitre vous a plu. Merci.

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