Attirance sexuelle

Chapitre 55

Sa langue trace un chemin entre mes seins et sa main titille mon point sensible. Avec vitesse, j'enlève son membre dur et fais des mouvements de va et vient avec ma main sur sa bite lisse. Il suce avidement mon mamelon en grognant et torture l'autre de ses doigts.

-"Christian, j'en peux plus, prends moi."

Je suis trempée et j'ai ce besoin de le sentir en moi. Il laisse mes seins et torture maintenant mon lobe d'oreille. Ses mains me retiennent par les hanches et m'aident à onduler sur son membre dur. Mes ongles s'enfoncent dans son dos et ma bouche dépose des baisers mouillés sur son cou. Il remonte ma jupe sur mes hanches et me relève un peu puis je m'enfonce sur lui. Mon souffle s'arrête et mes yeux s'ouvrent grandement. On prend tout notre temps pour savourer cette sensation de bien être. Ma tête repose sur son épaule et ses mains sur mes hanches. J'ondule mes hanches pour lui montrer que je suis prête.

-"Tu es toujours si douce aussi bonne que la toute première fois."

Il me donne des coups de reins en etant assis. Oh putain. Ses mains massent mes seins et ses mouvements m'incitent à jetter ma tête en arrière et à laisser mon corps à sa merci. Nos gestes sont rapides, nos cris sont aigus et graves en même temps. Si c'est ainsi le viol, je demanderai moi même à être violée tous les jours.

-"Christian."

Il torture mon bouton de chair et suce mes mamelons. Je suis au paradis et je jure sur ma mère qui est au ciel que je touche le pied de Jésus. Je bouge plus vite sur son membre et il augmente de volume en moi. Il me retient par les côtes pour pouvoir lui aussi bouger en moi. Les yeux fermés, la bouche entrouverte, essouflée, je le laisse s'occuper de moi, qu'il fasse de moi ce qu'il veut. La pièce se retrécit sous nos yeux et tout à coup j'ai l'impression que la lune tourne autour de nous. Nos mouvements deviennent plus violents et des choses que je n'ai jamais ressenti dans le ventre font leur apparition.

-"Lyndia."

Il agrippe plus fortement mes hanches et mord mon ventre. Je vois des étoiles sous mes yeux et tout à coup des spasmes parcourent mon corps et je crie comme une hystérique en jettant mon jus hors de moi. Il me fait danser sur son membre et des secondes plus tard il m'embrasse en grogrant tout en me remplissant de tous ce qu'il possède en lui.

-"Merde, tu peux me violer tous les jours car avec toi le viol est hyper fabuleux." dis-je après quelques minutes avec la tête sur son épaule.
-"Éspèce de coquine."

On rigole ensemble et après le silence remplit la pièce. Je me lève sur lui et arrange mes habits.

-"Et si on allait prendre un bon bain." me propose t-il en parcourant mon corps de ses yeux de prédateurs.
-"Tu n'es jamais fatigué?"
-"C'est parce que je suis fatigué que je te demande de prendre un bon bain avec moi."
-"Avant le bain tu vas me dire ce que tu as."
-"Mais, t'inquiète je vais te le dire mais ce sera sous la douche."
-"Christian."
-"Je sais que je suis devenu un nympomane depuis notre rencontre mais je peux controler ma libido."

Il se lève à son tour et s'avance vers moi.

-"Sous la douche, j'aurai tout le temps de te raconter tout ce qui s'est passé. Tu sais je serai plus concentrer en te voyant nu avec moi."
-"T'es serieux? Mais pourquoi."
-"Parce que quand tu es nue je n'aurai pas à imaginer ce qui se cache derrière tes vêtements."

J'éclate de rire et il lui est serieux comme s'il n'avait dit rien de drôle.

-"Assez maintenant jeune ecervelée. On va sous la douche."

Il me soulève et me dépose sur son épaule comme si je ne pesais rien du tout. Je reçois une tape sur les fesses et rigole comme une petite fille. Arrivés dans la chambre, il franchit la porte et nous amène directement dans la salle de bain. Il actionne la poignée et l'eau glacée ruisselle sur nos corps à grosses gouttes. Il me dépose enfin par terre en rigolant. Je frissonne et essaie de sortir de la cabine mais ses bras m'emprisonnent et ses lèvres parcourent mon cou.

-"Tu ne pas sortir maintenant poupée, je ne t'ai pas encore raconter ce qui se passait dans ma vie."

Il descend ma jupe et l'envoie valser à l'autre bout de la pièce. Son short subit la même trajectoire que ma jupe.

-"Alors tu vas pouvoir tout me raconter maintenant que l'on est nu."
-"Oui, mais je dois te savonner le corps."

Il me savonne le corps et commence son récit.

-"Figure toi que j'ai découvert que Nicolas a demandé le divorce."
-"Quoi? Mais cela veut dire que c'est de ma faute."
-"C'est-à-dire."
-"Je suis certaine que c'est après le diner catastrophique que Nicolas a demandé le divorce."
-"Oui et il a pris ce pretexte pour demander le divorce mais en réalité il en mourrait d'envie. Et puis je mettrai ma main à couper que derrière ce divorce se cache une femme."
-"Ta mère doit être débousollée."
-"Ce qui la blesse par dessus tout c'est qu'elle réalise que Nicolas ne l'aimait pas comme il le lui avait dit et que son mariage n'était qu'une carapace, que pendant tout ce temps, elle s'en veut de ne pas avoir vu que Nicolas n'etait pas ce qu'il prétendait et ce qui la tue le plus c'est qu'elle réalise que elle a vécu dans le mensonge pendant 25 ans."
-"Cela doit être terrible pour elle et c'est pour ces raisons precises que je ne crois pas au mariage ni à l'amour eternel parce que pour moi ces choses n'existent que dans les films à l'eau de rose et dans les bouquins."

Ses mouvements sur mon ventre cessent et ses yeux se lèvent vers mon visage.

-"Donc pour toi l'amour n'existe pas."
-"Il peut exister mais jamais il ne dure. Ta mère et Nicolas en sont la preuve."
-"Il ne l'a jamais aimé."
-"Peu importe je crois en ce que je veux et puis l'amour n'existe pas Christian et puis même s'il arrivait à exister je n'y croirai pas."
-"Donc si je te disais quelque chose tu t'enfuirais."
-"Comme quoi."
-"Si je te disais que.."
-"Que quoi Christian?"

Mon coeur bat la chamade et je m'eloigne de lui petit à petit. Il devient serieux et bordel j'ai peur de ce qui va sortir de sa bouche. Et d'une voix grave, il me sort ses trois mots qui me donnent la nausée et qui font ressurgir mon passé que je tente par tous les moyens d'oublier:

-"Je t'aime Lyndia."