Chapitre 16

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Ma tête retombe sur son épaule et ses yeux immensément bleux brillent. Je la retourne et l'embrasse tendrement. Je me retire d'elle puis jette le préservatif dans la poubelle tout en remettant mes vêtements correctement. Elle arrange sa robe et ramasse sa culotte par terre.
La sonnerie de mon téléphone me ramène à la réalité.

-"Edith pourquoi tu m'appelles."
-"Mais où est ce que t'es" hurle t-il
Je retire l'appareil dans mon oreille car les bruits qu'il fait pourrait me transpercer le tympan. Un sourire éclaire le visage comblé de la poupée en face de moi. Je lui rends son sourire en laissant Edith parler à lui seul. N'entendant plus de bruits provenant de l'appareil je le remets à mon oreille.

-"T'as fini maintenant."
-"Oui, mais où es tu? Moi j'suis déjà rentrer chez moi."
-"Tu veux plutôt dire chez elle?"
-"Toi tu es prophète."
-" Tu le sais bien toi et donc La séance a déjà commencé ou elle est déjà levée."
-"Oh lala je te laisse mon pote car c'est maintenant qu'elle va commencer. Et toi où es tu? Figure toi que je t'ai cherché partout dans le bar mais rien alors je suis parti. Mais attends je sais où tu es?
-"Et je suis où?"
-"Quand tu as envoyé ce mec séduire sa copine pour te laisser le champ libre. Tu es parti vers elle et t'es jamais revenu. Donc ta séance est levée."
-"Oui."
-"Vous l'avez fait où car en quittant le bar ta voiture était encore au dehors."
-"Un secret."
-"Tu me réponds bizarrement Christian. Ah je comprends vous êtes encore dans la même pièce." dit-il en éclatant de rire "Et aussi tu..."
-"Bonne soirée."

Je raccroche le tel brutalement l'empêchant de finir sa phrase. Le con que ferai je de lui? Mais que ferai-je de moi qui viens de m'envoyer en l'air dans des toilettes avec une sexy miss aux yeux bleus. En parlant d'elle, ses yeux s'ancrent aux miens puis elle éclate de rire. Son rire est si contagieux que je ris à mon tour.

-"Tu lui as raccroché au nez et on dirait bien que t'étais gêné de ma présence."
-"Non, pas du tout et pourquoi serais-je gêné?"
-"Des réponses assez brèves et j'ai cru savoir que vous parliez de partie de jambes en l'air."
-"Qu'est-ce qui te fait dire cela."
-"Tu lui as demandé si la séance était déjà levée"
-"Oui il est au tribunal"

Ellel arque son sourcil et me sourit. Elle se dirige bizarrement vers la porte. Peut-être suis je allé un peu fort ce soir. Je souris comme un crétin juste en repensant à notre partie de baise. Et me décide enfin à la suivre.

-"Et ce tribunal ce trouve chez elle." reprend elle en marchant
-"Oui, ben c'est une femme qui traite l'affaire et il lui remet ses dossiers chez elle."
-"Pas n'importe quelle affaire je présume car à cette heure elle doit être assez importante."
-"C'est une affaire très délicate c'est ce soir ou jamais."
-"Je comprends mieux la juge n'a le temps que le ce soir et son tribunal se trouve dans son appartement. Et les dossiers qu'ils vont traiter sont mouillés et seront dures s'ils les laissent pour demain." dit elle en souriant

Quelle esprit dévéloppé et tordu.Elle comprend tout en effet et rentre dans le jeu.

-"Je suppose que toi aussi tu sors du tribunal. Et j'aimerais bien savoir quelle genre de sentences lui as tu donné.? Et je pense que c'était une fille n'est-ce pas?"
-"Tu réfléchis bien toi en effet c'est une femme."
-"Tu lui as accordé une sentence raisonnable."
-"Bien au contraire ce soir j'ai été même très clément."
-"Tu crois que l'accusée a accepté sa sentence."
-"Et oui je crois qu'elle a été même contente."

Un silence agréable plane au dessus de nos têtes avant que je ne la brise.

-" Et toi tu as été au tribunal aussi."
-"Je crains que oui."
-"Alors que s'est il passé au juste."
Ce soir je peux te dire que le juge a été un peu sauvage."
-"C'est à dire."
-"J'ai aimé recevoir ma sentence mais maintenant je me sens bizarre."
-"Il y est allé un peu fort car tu marches bizarrement."
-"Mes pieds sont un peu faibles en effet."
-"Seulement tes pieds."
-"Je te trouve très curieux."
Nous éclatons de rire en marchant. Nous arrivons enfin au coeur du bar où la musique vous explose le crane. Elle se retourne et me sourit.

-"J'espère bien la rencontrer un jour."
-"Moi aussi."
-"Je te laisse ici je vais voir si je trouve Julie dans ce bar bombé de gens."
-"Je suis ravi de t'avoir croisé ce soir et puis je rentre directement chez moi car je suis un peu fatigué."
-"La séance t'a epuisé."
-"Un tout petit peu mais si tu voudrais tester mes capacités je suis en pleine forme."
-"Cela ira, je n'en doute aucunement mais moi la séance m'a exténuée. Bonne soirée alors.
-"À toi aussi poupée."

Elle esquise un sourire chaleureux puis me tourne le dos. Je la regarde puis elle se retourne encore et me fait un petit signe de la main et disparait dans la foule.
Je bois un dernier verre et rassasié je decide de rentrer chez moi.
Sur le chemin du retour, je vois une jeune femme vêtue d'un Long manteau et marche comme elle et sa coiffure aussi est la même. On dirait que c'est elle. Je m'arrête prés du trottoir pour vérifier si c'est bien elle. MAis oui c'est Lyndia. Elle s'arrête devant la voiture, Je descends la vitre et lui dis de monter par un signe de la main. Ses beaux yeux bleus rencontrent les miens et elle pousse un soupir de soulagement en montant dans la voiture et enlève son manteau pour l'envoyer sur le siège arrière.

-"Où est Julie." je lui demande en démarrant
-"Disparue, je l'ai cherché à en perdre le souffle mais rien elle s'est comme volatilisée. Et le pire c'est que je n'ai ni pochette ni téléphone."
-"Et ce manteau?"
-"Elle l'a oublié une fois venue entre les mains du barman et aujourd'hui il avait l'intention de la lui rendre mais le pauvre n'a même pas remarqué lorsqu'elle s'est évadée avec cet homme alors il me l'a donné pour que je la lui remets et comme je mourais de froid je l'ai mis sur moi. Ey comme un miracle tu es apparu pour m'aider."

J'augmente le volume du chauffage pour qu'elle se réchauffe.

-"Heureusement que je t'ai vu."
-"Heureusement." réplique t-elle

Sa tête se dépose sur la vitre pour contempler le paysage. J'allume la radio et on n'annonce qu'il y'aura une tempête et que nous devrions nous abriter. À peine l'annonce terminée que l'averse commence. La pluie tombe maintenant à grosses gouttes.
Plusieurs minutes plus tard nous arrivons devant chez elle.

-"Merci beaucoup."
-"Ce n'est rien"
-"Je crois que je vais sortir d'ici."
-"C'est obligé tu dois partir alors je te souhaite une bonne soirée."
-"Merci toi aussi."

Elle sort en courant de la voiture à cause de la force de la pluie. En me retournant à l'arrière pour mieux l'oberser à travers la pluie et elle disparaît dans son appart.
Et c'est alors que je vois le manteau de Julie sur le siège arrière. Je me gare correctement avant de le prendre et de sortir moi aussi en courant.

-"Lyndia"

Je cogne assez fort car la pluie m'arose et dans 10 secondes elle ouvre la porte et s'étonne de me voir avant de me laisser enter. Elle se sechait les cheveux avec une serviette.

-"Tu l'as oublié et je suis venu te le ranener."
-"Merci mais tu pouvais attendre demain."
-"Pourquoi alors que j'étais à quelques centimètres de ta maison."
-"Pas faux."

Le son de la télévision perce mes oreilles et je crois que le journaliste parle de la tempête qui frappe Los Angeles.

-"Je m'en vais, tchaw."

Suite à mes paroles un orage puis deux grondent fortement et c'est à cet instant même que le journaliste reprend: les routes deviennent dangereuses et facilitent les accidents. Cette tempête s'abatte sur nous sans prévenir les seuls conseils à vous donner c'est de rester où vous êtes. Nous ne pouvons vous dire les dégâts qu'elle causera mais si vous restez où vous êtes vous ne craignerez rien."

Nous ne prêtons plus attention aux autres paroles du journaliste. Une seule phrase nous tourmente. Restez où vous êtes cela veut dire exactement que je de ne dois pas bouger de chez elle.
Ses yeux m'observe puis après des minutes interminables elle daigne enfin interrompre ce silence en me disant d'une voix douce

-"Et si tu restais ici Christian."









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