Chapitre 54

404 19 0
                                    

-"Christian, je t'attends depuis longtemps et toi tu arrives tu ne dis rien au contraire tu me fixes avec ce regard haineux qui déforme ton visage."
Je le toise en prenant tout mon sang-froid.

-"Tu le savais n'est-ce-pas?"
-"Quoi?"
-"Ne fais pas l'idiot Salomon. Ne me prends pas pour un con et j'en suis certain que c'est pour cela que tu viens ici."
-"Mais de quoi tu parles?"
-"Quel bel acteur! En plus tu fais l'ignorant."
-"Merde Christian tu commences à me faire chier. Je t'ai dit que je ne sais pas de quoi est ce que tu parles?"

Je l'analyse et il a l'air sérieux mais je ne le crois pas du tout.

-"Donc tu veux me faire croire que tu ignores que ton père a demandé le divorce?"

Ses yeux s'écarquillent et sa bouche s'ouvre. Il a l'air sous le choc mais je n'arrive pas à le croire. C'est surement mon père qui l'envoie.

-"Tu blagues car tu ne peux pas être serieux. Pourquoi demanderait-il le divorce?"
-"Mais c'est toi son fils à toi de me le dire."
-"Je ne sais rien des projets de mon père concernant sa vie privée Christian."
-"Ah oui?"
-"Arrête de douter de moi! Je te l'ai dit. Je n'étais pas au courant de sa demande de divorce et puis je ne suis pas venu pour parler de papa et maman."
-"T'es venu pourquoi alors?"
-"Pour récupérer mon petit frère."

J'allais répliquer mais d'un geste de la main il me fait taire.

-"Je sais que je n'ai pas bien réagi, j'étais sous l'effet de la surprise. Je ne savais pas ce que je disais et tu dois savoir que tu me manques frerot et peu importe ce que tu vas me dire mais pour moi, tu es et resteras mon frère."
-"T'as terminé ton discours."
-"Je sais que.."
-"Si tu continues alors la réponse est non."
_"Christian." me gronde t-il
-"C'est bon je me tais, tu peux continuer."
-"J'ai été stupide et je sais que tu es rancunier mais tu dois savoir que mon amour pour toi dépasse la haine que tu essaies de ressentir contre moi."
-"Qui te dit que je ne te hais pas déjà."
-"Tes yeux parlent pour toi. Celui que tu détestes c'est notre père."
-"Je le déteste et Nicolas n'est pas mon père c'est ton père. ce type n'est que mon géniteur. Est-ce clair?"
-"Très claire."
-"Bon je dois partir et.."
-"Tu es déjà devant chez toi alors c'est moi qui doit te dire cela, je ne le dis pas et puis on n'a même pas encore discuté que tu veux déjà entrer chez toi."
-"Moi je n'ai rien à te dire et je suppose que tu as terminé."
-"Donc tu n'as rien à me dire?"
-"Non. Je veux juste voir Simon. Demain je peux passer le prendre?"
-"Bien sûr que oui Christian. Je le lui dirai."
-"Alors rien ne nous retient devant chez moi. Je te dis bonne nuit."
-"Je sais que tu ne prends pas en compte mes excuses. Je te connais très bien."
-"Et là tu commences sérieusement à m'énerver quand tu dis que tu me connais Salomon. Tu n'aurais jamais dû prendre la défense de ton idiot de père car tu savais comment mon existence a été douloureuse et comme un con tu as préféré agir en bon fils à papa. Et tu ferais mieux de partir avant de m'enerver pour de bon."
-"Quand tu seras calme je reviendrai."
-"Va t'en Salomon je viendrai chercher Simon à 10 heures."
-"Comme tu veux. Bonne nuit frérot."

Je ne lui réponds et je l'interpelle une dernière fois. Il me fixe avec une lueur d'espoir dans les yeux.

-"Dis à ton père que c'est moi qui prends les choses en main concernant l'affaire de maman." dis-je d'un ton froid

L'expression de son visage change et devient triste. Il hoche la tête puis disparaît de mon champ de vision. Je respire profondément et pense aux paroles de Salomon. Mon téléphone sonne.

"Lyn"
"Christian, comment vas-tu?"
"Ça va. Et toi"
"Mensonge,moi je vais bien."
"Que se passe t-il? Julie la ferme. Oui Christian qu'est ce qui ne va pas."
"Je vais bien."
"D'accord je te laisse continuer à me mentir. Mais tu es seul chez toi?"
"Oui, pourquoi?"
"Parce que je pensais entendre la voix d'Edith."
"Il est pas là."
"Je te laisse je vais aider Julie à préparer le dîner."
"D'accord à demain."

Elle raccroche sans rien dire. Je rentre chez moi, me douche et essaie de travailler dès aujourd'hui sur le dossier de maman car je ne vais pas laisser ce con gagner le procès de divorce. J'ai grand besoin d'Edith mais je suppose que ce problème peut attendre demain matin; j'aurais dû dire à Lyndia ce qui me préoccupait mais j'ai fait le dur et maintenant je regrette. La sonnerie de la porte me fait sortir de mes pensées. Qui cela peut bien etre? Je sors de mon bureau et pénètre le couloir qui mène à la porte principale. En ouvrant la porte la personne que je vois me surprend. Cette personne entre et ferme la porte la porte pour moi. Je suis soulagé et heureux de la voir ici avec sa jupe qui arrive à mi-cuisses et j'imagine que sous son t-shirt il n'y a pas de soutien gorge. Et ses hauts talons lui font ressembler à une alumeuse. Son corps me donne pleins d'idées pas catholiques. J'ai comme la sensation de ne pas l'avoir vu pendant toute une année. Ses cheveux, l'éclat de son sourire, son corps m'ont manqué.

-"Tu vas rester planter comme un con à me contempler comme si j'étais une oeuvre d'art sans prononcer un mot."
-"Pour moi tu l'es."

Elle me sourit puis fais un pas vers moi.

-"Tu faisais quoi avant mon arrivée."
-"Je travaillais."
-"À cette heure?"
-"Oui."
-"Tu es si distant aujourd'hui, que s'est t'il passé?"
-"Rien, ne t'inquiètes pas."

Son parfum flotte dans l'air et j'ai envie de l'embrasser mais je me retiens. Je marche vers mon bureau et ses pas se font entendre derrière moi. Je pénètre le bureau et m'assieds sur le fauteuil. Ses magnifiques yeux m'observent et elle s'abaisse pour prendre quelque chose par terre. Sans le vouloir mes yeux suivent son mouvement et accidentellement ils atterissent sous sa jupe et je realise qu'elle ne porte pas de sous vêtements. Mon membre s'agite dans mon short, elle se lève et sourit avec malice.

-"Je reste te regarder travailler, je ne dirai rien."
-"C'est d'accord."

Elle s'assied en face de moi et j'éssaie de me concentrer mais je n'y arrive pas avec ses mains dans ses seins ou avec ses dents qui n'arrêtent de mordre sa lèvre inferieure. Je suis plus qu'excité derrière ce fauteuil. Elle se lève de sa chaise et se dirige derrière moi.

-"Tu es si tendu, laisse moi t'aider à te détendre."

Ses mains massent mes épaules et petit à petit son massage se transforme en caresse m'excitant au plus au point. Son souffle chaud s'abbat sur mon cou et elle me chuchotte d'une voix sensuelle

-"Je vais partir. Je vois que tu travailles et que je te dérange. J'ai bien remarqué que tu n'étais pas dans ta peau alors je te laisse beau brun."

Elle passe devant moi mais je l'attire et elle tombe sur mon penis dressé. Sa bouche s'ouvre grand et elle cherche à se relever mais je la retiens.

-"Tu as joué le rôle d'une ecervelée et maintenant à mon tour de jouer le rôle du violeur car tu m'as assez excité."
-"Lâche moi Christian."
-"Tu l'auras voulu ma grande."
-"Éspèce de violeur lâchez moi."
-"Petite ecervelée, c'est toi qui m'a provoqué."

Puis je l'embrasse avec fougue et envie en aggripant ses cheveux. Elle se debatit puis s'abandonne à moi. Elle enlève mon t-shirt et ondule sur mon pénis dur. Je grogne dans sa bouche.

-"Après le viol je veux que tu me dises ce qui se passe chez toi car au téléphone tu étais bizarre." dit-elle en embrassant mon cou
-"Aucun problème, tous ce que tu voudras." dis-je en enlevant sauvagement son t-shirt

Elle pousse un gémissement et d'une voix chargée de désir elle me crie

-"Viole moi."

Sur ceux j'enfonce mon majeur dans son antre déjà trempée de désir

-"Je te jure que ce viol risque d'être le plus bon et que tu me redemanderas de te violer encore poupée."

Attirance sexuelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant