Chapitre 37

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"Slt Lyn. Je sais que tu vas me traiter de con, d'enfoiré mais je décide de te laisser du temps pour réfléchir avant de te parler. Je sais que tu m'en veux mais je sais aussi que je te manque. J'ai hâte de m'expliquer avec toi. Ne me juge pas avec beaucoup de sévérité. Et sache qu'en une nuit j'ai tout perdu pour l'intensité de tes yeux. Je reviens bientôt.

P.S.: Tes joues rougies me fascinent ainsi que ton sourire enfantin.

Christian, ton juge qui te manque"

-"Espèce de con, de crétin, il ose me laisser un message vocale avec sa putain de voix que j'essaie d'oublier. Va au diable. Et puis tu ne verras plus mes rougissements et mon sourire enfantin sale con."

Je fais valser le téléphone sur le lit et crie comme une folle hystérique. Il a raison il me manque et jamais il ne l'entendra de ma bouche. Je me sens si seule ces jours-ci. Deux semaines qu'il n'a pas donné signe de vie. Deux putains de semaines que j'essaie de comprendre son message. Je me pose pleins de questions: que veut-il dire par il a tout perdu pour l'intensité de mes yeux? Où est-il? Je ne veux plus rien savoir de lui, même si j'aimerais savoir ce qu'il a perdu. Il a dit dans son message qu'il allait me laisser réfléchir mais il ne fait que me téléphoner sans arrêt pendant ses deux semaines. Je ne réponds jamais car si j'entends sa voix sensuelle, je vais essayer de l'écouter. Mais à vrai dire maintenant La solitude est atroce et mon ancienne vie me retombe dessus d'un seul coup.

-"Ça va aller, du calme Lyn. Reste calme. Ne pas succomber à la douleur que la solitude te procure."

Je respire fortement et ravale les larmes qui menacent de couler. Je m'habille avec vitesse pour ne pas arriver en retard au travail le premier jour de la semaine. Je passe pleins de trucs sur mes yeux pour masquer mes nuits d'insomnies. Je prends mon sac et sors de chez moi en courant. J'interpelle un taxi.

-"Bonjour je vais à Hollywood au restaurant de la Providence monsieur."
-"Ok, attachez votre ceinture."
-"Merci."

Le taxi démarre et dans une dizaine de minutes. Je paie le chauffeur et sors de la voiture, J'entre dans le restaurant et pars directement me changer.

-"Bonjour à toi aussi."
-"Bonjour Julie."

Elle me regarde et ouvre sa bouche mais toute suite après secoue la tête et retourne à ses travaux. Je remonte mes épaules et pars travailler. La journnée se passe à une lenteur fatiguante. Je ne sais pas ce qui m'arrive mais je me sens si seule et cette solitude me tue interieurement. Ne pouvant plus supporter cette solitude je m'approche de julie et lui dit d'une voix calme en la regardant droit dans les yeux:

-"Je sais ce que je t'ai dit mais je sais qu'en ce moment j'ai besoin de passer du temps avec quelqu'un......"
-"Mais..."elle me coupe mais je lui impose le silence en levant ma main droite
-"Alors je continue, aujourd'hui est lundi et je sais aussi que tu pourrais refuser mais."
-"Oui et"
-"En fait je voudrais que quelqu'un m'accompagne au bungalow."
-"Et pourquoi tu me choisis exactement?"

Ok. Elle fait la difficile avec son ton froid.

-"Parce que tu es la seule personne avec Laquelle je parle après."

Je me rends compte de l'erreur que j'allais comettre en prononcant son nom ici. Je secoue ma tête pour y sortir son visage de là. Car je ne peux pas me permettre de penser à un lâche dans son genre.

-"Oublie je suis désolée de t'avoir dérangé."

Je lui tourne le dos mais sa voix qui avant était froide retrouve son ton joyeux et m'annonce:

-"Ça va aller, j'accepte de t'y accompagner mais toi et moi on n'est pas amies."

Je me retourne en souriant vers elle. Elle utilise mes propres mots de la première fois.
-"C'est ok je suis d'accord. Toi et moi on est pas amies."

Attirance sexuelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant