Chapitre 45

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Ses lèvres aspirent mon point sensible et ses doigts font des mouvements de va et vient en moi. Je transpire, je veux m'agiter mais sa main me retient de force sur le lit. Ma voix est enrouée, je n'ai plus la force de crier, oh bordel ça fait tellement du bien.

-"Christian, arrête toi..je..n'arrive plus à respirer." dis je avec beaucoup de difficultés.

Il enlève sa tête de ma chatte mais continue ses va et vient avec ses doigts.

-"Tu vois, t'es pas coupable parce que je viens de regarder encore toutes les accusations portées contre toi. Et bien d'après l'assemblée tu es innocente alors maintenant je vais te prouver ton innocence."

Et ses lèvres remontent jusqu'à ma poitrine qu'il suce, il prend son temps de masser mes seins avec ses deux mains, il va si lent qu'il me rend dingue. Les yeux fermés, je le laisse m'enmenner dans un monde que je n'ai jamais connu auparavant. Sa façon de me toucher est très differente. On dirait que je suis une créature découverte pour la toute première fois et qu'il prend le temps de bien toucher cette créature pour pouvoir voir tous ce qu'elle cache. Je suis émue par la manière dont il me touche. Il est prévenant dans chacun de ses gestes.

-"Christian....."

Son nom sort avec difficulté entre mes lèvres. Il prend le temps de me savourer, le temps de me goûter, c'est la toute première fois qu'il me lèche et me doigte ainsi. Ma poitrine remonte et descend, ma voix change d'intonation à chaque coup de langue, mes sens lui appartiennent dès maintenant et je ne peux plus rien faire aujourd'hui.

-"Je ne.vais..plus..tenir..."
-"Jouis pour moi donc beauté."

Même sa voix a changé et je dois admettre que j'aime bien cette voix suave. Et je me sens emportée dans un tourbillon de spasmes violents et merveilleux, l'orgasme est extraordinairement bon. Ses yeux me questionnent et je fais oui de la tête pour lui dire que je vais bien. Il monte sur moi et m'embrasse, je ne m'habituerai jamais à mon goût sur ses lèvres. Il sourit quand je tressaille. Sa queue se frotte à mon entrée. Je donne des coups de bassin pour lui signaler que j'en peux plus d'attendre, je suis impatiente et lui il s'en rejouit. Il m'embrasse encore et la manière dont sa langue s'enroule à la mienne me prouve que je suis bien innocente. Dans son baiser, il y'a tant de douceur, de tendresse et un autre sentiment que j'ignore complètement que j'en frémis. Mon vagin reçoit son membre avec joie et passion mêlée. Je me sens remplie, épanouie et merde je vais bien. Il commence à me donner des coups de reins sensuels, tout en me pillonant il dépose de petits baisers mouillés partout, sur mes seins, mon cou, mes yeux, mon nez, mes oreilles, mes lèvres, mon front et avec ses mains caressent mes fesses, ma hanche, remontent le long de mes cuisses. Des émotions contradictoires m'envahissent. Et pour la première fois depuis longtemps, je me sens rassurée, protégée. Nos gémissements remplissent la pièce. Mes pieds se nouent à sa hanche et je le pousse plus loin en moi. On est en parfaite symbiose sur ce lit moelleux. Mes yeux veulent se fermer mais sa main sur mon cou et l'autre sur mon visage m'oblige à les ouvrir.

-"Tu n'es pas pas une meurtrière Lyn, est-ce Clair!"
-"Mais j'ai tué ma mère Christian."

Deux larmes sortent de mes yeux involontairement. Et il les essuie avec ses lèvres.

-"Non poupée, tu n'es pas responsable de ce cancer du sein, ni le fait que c'était une maladie incurable donc peu importe le moment elle allait rendre l'âme alors beauté je ne veux plus jamais voir des larmes de tristesses sur ton beau visage "

Je veux bien le croire car il a quand même raison sur un point, je ne suis pas responsable de cette maladie incurable. Alors je dois me resaisir et retirer cette idée de ma tête.

-"Oui."
-"Promets le moi Lynoue."

Je respire à fond, vais-je pouvoir tenir cette promesse. Mais on dit souvent, qui ne tente rien n'a rien alors je veux bien essayer tenir cette promesse.

-"C'est promis Christian car je n'ai pas tué maman."
-"C'est bien poupée."

Je l'embrasse et ondule mes hanches de la même intensité de ses va et vient en moi. Je voudrais dire quelque chose mais j'ignore totalement quoi dire.

-"Merci pour tout monsieur le juge."
-"C'est normal si vous êtes innocentes je suis dans l'obligation de vous rendre justice."

Ses coups de reins me font renaître, je suis entrain de devenir une tout autre personne. Mon passé fait partie de moi mais il ne sera plus présent à chacun de mes pas. J'en garderai que les bons souvenirs et les mauvais je les detruirai en retenant leurs leçons appopriées. Yeux dans les yeux, corps contre corps, l'orgasme nous secoue en même temps et le désir se transforme en plaisir. Nous sommes essouflés et nous transpirons. Il m'embrasse en me caressant la joue et son corps s'écrase à côté de moi.

-"C'était merveilleux Christian."
-"Oui c'était merveilleux même si je le savais déjà."
-"Vantard."
-"Je le sais c'est dans ma nature je n'y peux rien."

Je lui donne une petite tape sur l'épaule et il rigole.

-"Merde."
-"Qui y'a t-il."
-"Mon travail Christian, on est mardi et non samedi."
-"Calme toi."
-"Me calmer alors que je vais être virer dans pas longtemps."
-"Tu ne vas pas être virer."
-"Comment le sais-tu?"
-"J'ai appelé Ana et j'ai su que tu avais ta menstruation et que tu ne pouvais pas venir."
-"Mais je ne lui...attends qui lui a dit cela."
-"Une amie à toi m'a aidé."
-"Je n'ai pas d'amis au restaurant, je ne Parle qu'avec.c'est Julie."
-"Exactement, je lui ai téléphoné ce matin et elle a parlé avec Ana et tu sais qu'elle est sensible alors elle te souhaite bon retablissement et veut te voir vemdredi car en general tes menstruations durent 3 jours."
-"Merci, grâce à toi j'ai des jours de repos."
-"Et Julie, tu devrais la remercier."
-"Oui je ferai cela."
-"Tu devrais peut-être lui donner une chance."
-"Elle est blonde."

Il arque son sourcil droit et me questionne du regard.

-"Sandra était blonde."
_"Donne lui une chance et si cela ne marche pas tu feras de moi ce que tu voudras."
-"Très tentant."
-"Alors."
_"Je vais y réfléchir."

De jour en jour notre lien s'affermit et J'ai peur de ce qui pourra arriver entre nous. Je ne veux pas que quelque chose arrive entre nous car c'est la seule personne qui me comprend et avec qui je me sens bien.

-"Tu penses à quoi?
-"À rien."
-"T'en es sûre."
-"Oui."
-"Tu mens Lyndia."
-"Pourquoi tu dis cela, je ne mens pas."
-"Si tu mens, tu viens de te gratter le bras à plusieurs reprises ma belle."
-"Mon bras me gratte c'est tout."
-"Ah il te gratte encore à ce que je vois."

Je boude et il éclate de rire. C'est à ce même moment que la porte de sa chambre s'ouvre et qu'un visage joyeux apparaît. Je recouvre ma tête avec le drap.

-"Reveille toi Christian je t'ai apporté de bons petits plats et désolée je.."

Elle ne termine pas sa phrase et sors de la chambre presqu'en courant. Christian découvre ma tête et il semble un peu gêné alors je souris puis mon sourire se transforme en un éclat de rire puis il me rejoint dans mon delire. Maintenant que sa mère nous a vu ensemble, que va t-elle penser de nous deux?

Attirance sexuelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant