-"Putain mais qu'est ce que t'as fait hier soir."
Je me suis laissée emporter hier soir. J'étais sur les nerfs et maintenant je regrette mes paroles. Je n'aurais jamais du lui dire qu'il m'étouffe. Il ne m'étouffe pas au contraire il m'aide un peu. Que j'ai été conne bon sang. Hier soir que m'a t-il pris il a juste voulu m'aider mais je l'ai repoussé de la pire des manières qui soit et je lui ai pas apporté des draps parce que j'etais en colère contre moi même. Il ne voudra même plus me parler maintenant. Mes yeux localisent mon réveil et il m'indique qu'il est 8 hres. La peur de descendre en bas et de ne plus le voir me tiraille les entrailles et je me déteste de les laisser pourrir mon existence ainsi. La crainte parcourt mon corps mais je décide de voir s'il est parti. Il m'a bien dit que dès l'aube il s'en irait.
En descendant dans le salon, je le vois devant la télévision les sourcils froncés. Des cernes entourent ses yeux noirs. Par ma faute il a passé la plus mauvaise nuit de sa vie.-"Je crois que je vais t'étouffer encore un peu car les routes sont bloqués."
Son ton n'a jamais été si froid et son visage qui d'habitude rayonne maintenant est neutre. Je mords ma lèvre inférieure et respire pour parler.
-"Pour hier soir je.."
La sonnerie de son téléphone m'interromps dans ma phrase.
-"Je réponds, excuse moi."
Il le retire dans ses poches et le décroche.
-"Maman, je vais bien et toi, non ça va, ok, moi aussi je t'aime, bisous."
Puis il raccroche. Son ton avec sa mère etait chaleureux. Il était même heureux de lui parler. Alors qu'avec moi il change de comportement. Je l'ai bléssé Et tout cela à cause d'eux.
-"Tu disais tout à l'heure."
-"Pour hier soir je suis desolée, je me suis emportée."
-"Pourquoi t'excuser? Je ne t'en veux point c'est normal à chacun de dire ce qu'il pense. Donc si je t'étouffe n'aie pas peur de me le dire."
-"Mais moi je ne le pensais pas."
-"Ok."Il s'en va devant les persiennes pour admirer le ciel gris et me laisse planter au milieu du salon. J'avale dificilement ma salive car c'est definitif je l'ai bléssé et le pire c'est que je me sens mal pour lui. Je laisse le salon pour rejoindre la cuisine afin de préparer un petit dejeuner pour deux.
Des minutes plus tard le café est prêt les jus d'oranges aussi. Des omelettes, des oeufs brouillés, les biscuits et le sirop miel sont déposés sur un plateau. La maison est silencieuce comme s'il n'y avait personne d'autre que moi. Je le vois dans le salon regardant dans le vide. Je depose le plateau sur la petite table basse.-"Je nous ai fait un petit dejeuner."
Il m'observe enfin mais ne me répond pas. Je croise les doigts pour qu'il accepte de manger. Mais il se lève pour s'éloigner de moi et s'assied en face de moi. Okey.
-"Que fais-tu?"
-"J'ai peur de t'étouffer alors je te laisse respirer."La situation serait presque comique s'il n'était pas aussi serieux. J'assume le fait que hier soir j'étais un peu sauvage avec lui. Je l'ai méprisé et je regrette merde.
-"Ça va je suis désolée hier soir je t'ai injurié et je le regrette."
-"Je vais bien t'inquiète mais c'est juste que je ne me sens pas à ma place ici."C'est vrai il le fait exprès.
-"Je n'ai nullement pas l'habitude d'habiter dans une si petite maison, je suis bloqué de partout, elle est si froide et il semblerait que tu n'as pas de piscine
Et aussi ta douche est si coincée. Tu sais chez moi il y'a une si grande piscine, une salle de sport, des douches à votre aise. J'oublie le plus important une salle de jeu. Et lorsque quelqu'un vient chez moi il dort dans une chambre et pas dans un salon sans draps laissant le froid l'etrangler et..." m'informe t-il avec un semblant de fierté dans les yeux.
-"Ça suffit j'ai compris, j'ai oublié de t'apporter des draps et aussi je sais que ma maison est petite mais je l'aime ainsi."
-"Ça se voit mais je me sens bizarre ici."La personne en face de moi me fait comprendre que hier soir je l'ai bléssé et essaie maintenant de me faire mal avec mes propres mots. Le passé m'a ensorcelé et je les ai vu devant moi alors j'ai déversé sur lui toute ma colère. C'est ce soir en dormant que j'ai compris que mon erreur était irréparable.
-"Ne dis plus rien je t'en prie, hier soir je t'ai dit des choses que je n'avais pas pris le temps d'analyser et maintenant je m'en veux entièrement. Alors oui je comprends que tu veuilles me blesser comme je te l'ai fait. Mais je t'en supplie tais-toi car si tu veux le savoir je suis désolée. Et on pourrait manger. Tu en dis quoi?"
Aucune réponse ne se fait entendre. Ses yeux noirs me font peur.
-"Je n'ai pas faim."
-"Mais au moins bois le café, c'est comme tu l'aimes."Ses yeux voyagent sur le plateau et le salon. Et il prend le café après plusieurs reflexions. Il commence à le boire et le silence s'installe entre nous creusant un fossé. Je décide de m'excuser auprès de lui.
-"Je ne suis qu'une conne à vrai dire."
-"Non tu te trompes c'est moi le con. Tu m'humilies une première en me claquant la porte au nez et hier soir tu m'as méprisé, m'a traité de snobes, d'égoïstes, de profiteurs et comme un connard me voilà coincé avec toi et le pire c'est que maintenant tu me donnes l'impression de vraiment t'étouffer." lâche t-il d'un coupSans attendre ma réaction il se léve en déposant brutalement la tasse de café sur la table basse. Je monte dans la chambre rapidement mais malgré cela ses mots me suivent. Je me jette sur mon lit en m'enveloppant dans mes draps.
La journnée se passe à une lenteur execrable. On ne se parle car on pourrait s'exploser. Mais le pire c'est que j'ai envie qu'il me donne une sentence sevère et je vois dans ses yeux qu'il a envie de me punir brutalement. On mange dans le silence et le gris du ciel s'assombrit de minutes en minutes. Je me rappelle que je ne lui ai pas apporter des draps. Alors je les lui apporte et il se trouve torse nu. Mon regard se balade sur ses muscles. Cet après midi je l'ai espionné sous la douche et je ne le regrette pas mais ma chatte a souffert en le voyant nu sans pouvoir le toucher. Je lui tends les draps alors qu'il regarde mes jambes nues.
-"Désolée pour hier soir."
Il hoche la tête puis se retourne vivement pour essayer de se controler. Je remonte dans ma chambre directement. Pour la première fois depuis longtemps j'ai envie qu'un homme me tienne dans ses bras. Et c'est pas bon signe cela. Je n'ai nullement envie de dormir car j'ai peur qu'en me levant il serait déjà parti et ceci à jamais. Mais malgré tout je dors avec une énorme boule dans la gorge constituée de regrets et de colère.
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Attirance sexuelle
RomanceEn un seul regard posé sur elle mon corps est parcouru de frissons. Yeux dans les yeux je remarque qu'elle aussi est attirée par moi. je me perds dans ses beaux yeux bleus qui reflètent la couleur d'un océan. Ses longs cheuveux noirs ramassés en que...