Chapitre 20

705 33 3
                                    

Les rayons du soleil qui traversent les rideaux de ma chambre m'annoncent qu'aujourd'hui la journnée sera belle et alors que la mienne sera la plus pire.
Ce vide dans mon corps me fait mal, mes yeux qui ne sont presque pas fermés de la nuit sont plus que vide. Je suis sur le point de perdre le seul qui a bien voulu être cool avec moi. Mon seul ami ou amant peu importe on s'en fiche. J'aimerais peut-être voyager dans le passé et effacer mes mots mais c'est impossible alors j'y fais avec.
La douche de ce matin m'a un peu aidé à rafraichir mes idées. J'ai si peur de descendre au salon. Je ferme les yeux pour echapper à ma solitude qui me frappe en plein visage. Mais malgré tout je descend en bas pour affronter la réalité. Et le bruit que j'entends sous la douche m'indique qu'il est encore là. Ma respiration est maintenant normale mais la boule dans ma gorge est intacte.
Pour passer le temps je décide de mettre un peu d'ordre dans la salle à manger. La nappe enlevée, les quatres chaises essuyées, mais le torchon reste entre mes mains pour m'aider à me calmer car dans pas longtemps il s'en ira et je ne suis pas certaine qu'il il y remettra les pieds ici. Tout à coup des pas se font entendre derrière, j'ai peur de me retourner car le moment fatal est arrivé et ceci par ma faute. Il se racle la gorge pour montrer sa présence et le torchon tombe par terrre.

-"Lyndia pourquoi éviter l'inévitable."

Son ton est resté aussi froid qu'hier et ça m'ennuie que ce soit moi la responsable de sa façon de me parler. Je me retourne avec la gorge nouée vers lui. Et sa beauté me frappe, ses cheveux encore mouillés, ses yeux aussi froid que les miens par ma faute.

-"Je crois que c'est l'heure de te dire aurevoir."
-"Je le crois bien aussi."
-"Merci de m'avoir hébergé chez toi pendant ces deux jours."

Le couteau remue dans la plaie. Il me remercie de lui avoir fait vivre un enfer. Génial.

-"Je vais te laisser respirer en paix maintenant. Contrairement à toi j'ai été ravi de te rencontrer et j'espérais passer deux jours magnifiques mais malheureusement tous ce que veulent les gosses des riches ils ne l'obtiennent pas. Je suis désolé de t'avoir questionné sur ton passé. Et de t'avoir menti sur ta maison, elle est en vrai agréable. Désolé de t'avoir blessé involontairement. Alors je te laisse vivre en paix dans ta maison. Et sache que désormais tu n'entendras plus parler de moi. Aurevoir Lyndia."

Les lèvres tremblantes je le regarde dans les yeux. J'ai horreur de cette situation. Pour la première fois son regard sur moi me met à l'aise. J'abaisse mes yeux sur mes sandales plates et répond avec difficulté

-"Okey bye."

Je me retourne rapidement pour ne pas voir ses pieds sortir de l'appartement pour toujours et à jamais. Ses pas s'eloignent de moi et je sais que je suis comme je suis née c'est à dire seule. Et ses mots me remontent à la surface comme pour m'enfoncer dans le trou dans lequel que je me suis mis.

"Tu seras toujours seule Lyndia, seule, orpheline, abandonnée, tu m'entends seule." dit sa voix dans ma tête
-"Tais toi bon sang."

Mais sa voix recommence plus forte. Les larmes que je retenais depuis longtemps dévalent mes joues. Je crie pour ne plus l'entendre.

"Ta mère est morte par ta faute, et Christian est parti par ta faute."

-"Tu mens, arrête."

Les larmes embrouillent ma vue, mes cris s'intensifient de sorte que je n'entends même pas les pas qui se rapprochent de moi.

-"Lyndia" me dit une voix lointaine que je peine à reconnaître.

La voix me parle mais je n'entends rien car mon passé m'aspire au plus profond de ses entrailles.

-"C'est de ma faute tu as raison je suis née pour vivre seule." dis-je en sanglotant

Je me sens secouée violemment et remonte à la réalité. Je reconnais son visage à travers mes larmes. Il m'observe l'air inquiet et avec son pouce essuie mes larmes.

-"C'est de ma faute, je ne suis qu'une conne je n'aurai jamais dû te dire ses choses horribles. Je suis si froide que je ne me reconnais plus. Je crois que la folie s'empare de moi. Désolée."

Les larmes tombent toujours de mes yeux.

-"Ça va calme toi, tu es excusée."

Il est inquiet car ses sourcils se froncent et sa respiration augmente.

-"Tu sais ton attitude avec moi a changé et je sais que c'est par ma faute et que tu m'en veux mais t'es pas du tout arrogant et je te t'en conjure oublie tous ce que je t'ai dit je ne les pensais pas et je voudrais tant effacer ses mots blessants pour te voir enfin sourire et puis je..."

Ses lèvres sur miennes m'empêchent de continuer à finir ma phrase. La surprise m'envahit car Christian n'est pas parti au contraire ses lèvres sont sur les miennes. Etonnée de le voir toujours chez moi je reste ainsi quelques secondes. Ses lèvres effleurent les miennes, les caressent sans pour autant m'embrasser. Les larmes se calment et ma respiration devient normale. Sa prise sur mes hanches est ferme. Ce moment est unique car des frissons inhabituels me parcourent. Je voudrais qu'il m'embrasse. Je noue mes mains à son cou et presse doucement mes lèvres sur les siennes. Il y répond immédiatement et m'embrasse tendrement. Puis ensuite avec plus d'ardeur. Ses lèvres m'avaient si manqués, leur goût, leur texture, tous de ses lèvres m'ont manqué. Profitant d'un soupir d'aise de ma part il enroule sa langue à la mienne. Le baiser est profond et ses deux mains laissent ma hanche pour se déposer sur mes fesses afin de les masser et m'attire plus vers lui. Des petits gémissements sortent de nos bouches affamés l'un de l'autre.  Ma culotte se mouille à chaque fois que sa langue s'enchaîne avec la mienne, il m'a tant manqué. Depuis vendredi soir on s'est plus embrassé et là on en profite. Ses Lèvres laissent les miennes pour se déposer dans mon cou. Je tresaille au contact de ses lèvres mouillés dans mon cou. Un cri s'échappe de mes lèvres gonflées. Il me fait des choses dans le cou que j'ignore mais dont j'adore l'effet. La contraction de mon bas-ventre se fait régulièrement. Je tire sur ses cheveux et Grognant dans mon cou il le laisse pour venir m'embrasser plus sauvagement. Je mouille de plus belle. Ses mains pressent mes fesses avec la même ardeur qu'il m'embrasse. Mais tout à coup il s'éloigne de moi en massant son crâne. Nous ne disons rien et il est surpris en me regardant. Il comprend son acte et il est nerveux. Lui qui était censé être sur la route menant chez lui. Le voilà encore là entrain de m'embrasser. Maintenant en y pensant je suis sûre qu'il me prend pour une folle. Mais revenons au présent j'aurai tout le temps de le savoir. Il tourne en rond dans la salle à manger pour contrôler sa libido. Il est tout autant essoufflé que moi et enfin se retourne vers moi. Dans ses yeux je peux y voir du désir et qu'il fait tout pour mettre un terme mais n'y arrive pas.
Je le supplie du regard de me prendre car je suis grave excitée, je veux lui dire à travers mon regard que je suis désolée et de me pardonner. En ce moment tous nos soucis s'envolent laissant place à notre attirance. Il me regarde dans les yeux et s'avance vers moi très lentement.

-"Lyndia je ne sais pas ce qui m'a pris. J'allais partir mais je t'ai entendu hurler alors je suis venu juste te calmer et je n'ai pas pu me contrôler alors je"

Il s'arrête dans sa phrase et observe mes lèvres gonflées, mes yeux bleus qui brillent, ses yeux descendent sur ma hanche et s'attardent sur le devant de mon short et respire fortement.

-"Et je suis désolée mais je dois partir."

Sa phrase me tue et je mords ma lèvre inférieure pour me calmer intérieurement. Ses yeux ont suivi la morsure de ma lèvre par mes dents. Mon acte involontaire a sur lui un impact violent car sa respiration s'accélère et il prononce d'une voix essoufflée et rauque.

-"Bah alors merde."

Puis il m'attire vers lui et écrase ses lèvres sur les miennes. Je suis soulagée et noue mes mains à son cou. On s'embrasse longuement puis il embrasse encore mon cou.

-"Tu sais quoi, ce matin je vais te juger et crois moi je ne serai pas aussi clément que la première fois." m'annonce t-il d'une voix voilée par le désir tout en dirigeant sa main vers mon mont de Vénus.








N'oubliez pas de voter. J'éspère que le chapitre vous a plu. Merci.

Attirance sexuelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant