izuku dans vigilante de The Crawler

Chapitre 13

PDV d'Izuku.

J'entends pendant la nuit les ronflements d'Iris. On dirait que quelqu'un est train d'agoniser dans la chambre d'à côté.

Mes oreilles sont en train de souffrir le martyr. Ce n'est pas humain de telles ronflements, j'ai l'impression que l'on attaque mes tympans avec une arme à ondes sonores. On dirait une attaque à la grenade sonore pour dire la puissance de destruction de ses ronflements.

Cette arme devrait être interdite par la convention de Genève. D'ailleurs cela me rappelle que lors de la seconde guerre mondiale nous autres japonais on a fait de sale coup aux américains, des fosses avec des piques. Ca passe encore mais en plus on rajoutait de la merde de cochon pour que les plaies des soldats ennemies s'infectent bien violement.

Je descends dans le salon en bas, je vois ma mère en train de regarder la tv toute seule dans son peignoir du dimanche.

Elle a entendu mes pas et me regarde droit dans les yeux.

Elle se rend compte qu'elle me regarde dans les yeux et que c'est assez agressif donc elle arrête aussi sec.

-Inko : Toi aussi tu n'arrives pas à dormir à cause de ces hurlements d'agonie, non pardon je me suis trompé de ces ronflements. Elle m'avait dit qu'elle doit normalement prendre des médicaments pour ne pas faire ces ronflements mais vu qu'elle n'avait pas prévu de dormir ici, elle n'a donc pas pris ses médocs avec elle. Je n'aurais jamais pensé que cela soit si fort.

-Izuku : Pas de soucis maman, je vais me promener un peu dehors, cela me fera du bien, je reviens si jamais je sens que je suis fatigué mais là j'ai l'impression d'avoir engloutit des litres de cafés.

Elle semble s'endormir une micro seconde avant de se réveiller en sursaut.

-Inko : Fait comme tu l'entends.

-Izuku : Je vais juste m'habiller pour ça et après je reviens. Je vais même prendre mes affaires comme cela je peux peut-être me reposer chez un ami. Il est plus vieux que moi c'est pour cela que je ne te l'ai pas encore fait rencontrer. On a nettoyé une plage ensemble tu pourras en parler avec Iris si tu veux demain matin si je ne suis pas là.

Elle hoche la tête, elle est sûrement un peu beaucoup dans le gaz sinon elle n'aurait pas accepté aussi facilement. Elle aurait directement dit au pédophile pour le pauvre Koichi. Déjà qu'il a déjà certaines mésaventures un peu de ce type à cause de son appartement lorsqu'il était étudiant.

Je vais plutôt profiter d'avoir le quartier libre pour mettre un peu en pratique ce que j'ai appris pour capturer mon premier villain supervisé certainement par l'un de mes mentors. C'est un peu drôle de dire qu'Akuma est un de mes sensei sachant qu'il est un peu plus jeune que moi.

Mais bon comme on dit on peut apprendre d'un peu tout le monde. Chacun peut apprendre des choses à l'autre l'âge n'est pas si important que ça en fin de compte.

Je les appelle et ils me fixent un lieu de rendez-vous.

C'est encore le parc de mon enfance.

Je vois que c'est Tenko qui va me superviser, j'aurais préféré que cela soit un autre. Koichi cela aurait été car il a beaucoup d'expérience et Akuma parce qu'il a une de ces fougues.

-Tenko : J'ai déjà trouvé le villain que tu vas arrêter mais d'abord as-tu pris ton masque.

Je montre mon masque, il n'est peut-être pas celui que je garderais mais bon.

C'est un masque rouge avec un sourire qui fait un peu flipper.

-Tenko : Parfait il fera flipper ton opposant pour ton premier combat je t'ai pris une toute simple matraque. Le villain que tu vas arrêter à bu plusieurs pintes de bières et possède un alter avec des larmes qu'il peut faire jaillir un peu partout mais son alter est faible donc tiens le à distance et cela ira à merveilles pour toi. Bonne chance, le WOOHP a confiance en vous.

Je le regarde avec un air blasé, sérieux ce genre de référence.

-Izuku : Sérieux.

-Tenko : Totalement.

Il m'amène à mon premier adversaire.

Le villain est très agressif, il me voit, il m'attaque direct.

Je lui fous un coup sur le menton avec ma matraque et il tombe directement dans les pommes.

-Izuku : Il n'est pas très fort.

-Tenko : Je suis d'accord, il n'est même pas suffisamment fort pour servir de test, on te fera d'abord combattre un autre avant de dire que tu es prêt à travailler sans tutelle.

Je hoche la tête totalement d'accord.

Tenko reçoit un appel.

-Izuku : Tu veux que je parte.

-Tenko : Non car là c'est un cas un peu spécial et avoir ton avis n'est pas de refus.

Je marche avec Tenko, je vois de loin Akuma.

Il tient quelqu'un qui ne semble pas être du genre très réactif.

-Akuma : Il ne semble pas être dans son état normal.

Je regarde la personne que tient Akuma.

C'est Katsuki. Il a les yeux mi-clos. Il fait une crise de somnambulisme.

Pourtant normalement quand on fait ce genre de crise on ne va pas si loin de chez soi. D'ailleurs on reste de ce que je sais chez soi.

-Izuku : Je le connais, je vais le ramener chez moi. J'imagine que cela va aller comme ça.

-Tenko : On te fait confiance de toute façon on n'a pas vraiment le choix.

Je ramène donc le paquet encombrant, non désolé le paquet s'appelle Katsuki chez moi. C'est bizarre j'ai beau le tenir, cela ne le réveille pas, d'ailleurs de ce que je sais c'est dangereux de réveiller un somnabule.

J'appelle maman et je la préviens que j'ai trouvé par hasard Katsuki dans un drôle d'état et qu'il ne faut pas le réveiller.

Je le fais rentrer et je le mets dans mon lit. Mais d'un coup il m'attrape et me retiens contre lui comme si j'étais un doudou.

Maman voit cette scène et fais bien entendu une photo de mon calvaire.

Bravo maman, j'ai vraiment envie de t'applaudire.

Je sens la fatigue qui s'empare de moi. Heureusement que j'ai tout rangé dans mon sac. Il ne faudrait pas que maman tombe sur le masque ou la matraque. D'ailleurs dois-je rendre cette dernière à Tenko ?

Je m'endors dans les bras de mon ex-ami d'enfance et de mon actuel harceleur.