Chapitre 12

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PDV d'Izuku.

Je rentre dans la maison sous le regard pesant de ma mère. Elle me scrute pour tenter de déceler un surplus d'information que mon corps lui donnerait. Comme un affaissement des épaules ou bien un regard fuyant voulant dire que j'ai fait une bêtise. Ce qui n'est pas le cas, je déteste toujours autant Katsuki mais cela aurait été indigne de moi que de laisser dans cet état au milieu de la rue. Un vilain ou simplement une personne mal intentionnée aurait pu en profiter et s'en prendre à Katsuki. J'ai beau le détester, je ne vais pas laisser quelqu'un dans le danger alors que je peux facilement l'aider.

Ma mère continue de me dévisager ce qui n'est pas du tout agréable pour moi.

Iris fait de même, on dirait un clone de ma mère pour le moment, si la situation dans laquelle je me trouve n'était pas aussi désagréable je crois que j'en rirais. Enfin je pense que je vais quand même en rire.

-Inko : Il faut que...

-Izuku : D'abord, maman, je pense que l'on a trouvé ton clone en la personne d'Iris, vous êtes en train de faire les mêmes comportements l'un que l'autre. Alors désolé mais cela me fait légèrement rire.

Je me mets à rire, je n'arrive pas à me contenir.

Iris et ma mère se joignent à moi. On part tous ensembles dans un rire communs.

On rigole comme des baleines pendant de longues minutes qui nous semblent être interminable.

On s'arrête de rire en même temps, on est à bout de souffle, comme si on avait couru un putain de marathon alors que l'on n'a fait que concrètement que rire.

Je me relève, j'ai mal aux joues d'avoir tant ris. Je vois qu'eux aussi ont du mal à se remettre de la séance de rire que l'on vient de finir.

Iris se met à tituber comme si elle était bourrée. On dirait qu'elle a bu des litres et des litres d'alcool pour n'avoir tellement plus d'équilibre.

Elle se casse presque la figure, ma comparaison n'est pas vraiment mauvaise en fin de compte.

On se remet doucement de nos émotions. Aucun d'entre nous ne parle pour le moment de peur de relancer la crise de rire. C'est peut-être agréable une fois mais les enchainer cela sera un peu trop.

Quand on est tous bien calmé, on se met à table car on n'arrive visiblement plus tellement à tenir sur nos jambes respectives.

Se retrouver autour de la table de la cuisine nous fait un peu passer pour une famille.

On dirait presque qu'Iris fait partie de la famille.

Cette idée qui me vient à l'esprit me fait remarquer énormément de point commun entre ma mère et Iris. Il n'y a pas tellement de ressemblance physique mais au niveau du caractère il y a des ressemblances.

J'ai presque envie de creuser, je peux peut-être demander aux autres personnes du groupes de vigilante s'ils ne savent pas quelques choses.

Je me fais probablement des idées, mais je ne pense pas trouver le sommeil avant d'être totalement sûr que l'on n'a pas de lien de parenté Iris et moi.

Je me rends compte que dans les bâtiments qu'Iris aurait pu aller depuis l'école et qui passe par là où j'ai eu ma rencontre avec Katsuki, il y a un orphelinat.

Coïncidence ? Probablement, mais il reste une toute petite possibilité que cela soit vrai.

-Inko : Pourquoi parlais-tu avec Katsuki ? Il t'harcèle pourtant ou en tout cas il t'a harcelé, je n'ai pas encore de nouvelles de Mitsuki donc je ne peux pas en être sûr qu'ils se soient déjà parler du sujet.

-Izuku : Elle me l'a dit qu'ils en avaient parler. D'ailleurs cela serait en partie la cause du fait que Katsuki a eu un comportement étrange, il semblait parfois être ailleurs. Il l'a été en partie comme ça dans la journée. Quand il m'a parlé il a eu cette absence c'est pour cela que je ne suis pas rentré tout de suite à la maison, je l'ai d'abord ramené chez lui.

Ma mère pousse un lourd soupir.

-Inko : Izuku...

-Izuku : Je t'arrête, c'est quelque chose que j'aurais fait pour n'importe qui.

Je vois qu'Iris se tape les mains.

-Iris : Alors c'est bon, j'avais peur que cela soit grave. Je vais rentré chez moi.

-Inko : Si tu veux, tu peux rester ici pour cette nuit, il se fait déjà tard et demain vous n'avez pas cours de toute façon. Sauf si bien sûr tes parents ne sont pas d'accord.

Elle nous fait signe qu'elle va les appeler.

Elle revient quelques minutes plus tard.

-Iris : C'est bon, je peux rester.

Je vais avoir quelqu'un dont je suis proche qui va dormir à la maison. En plus c'est une fille.

D'un coup, la douche froide, elle a dit qu'elle était lesbienne de plus elle ressemble trop à maman dans mon esprit.

Je vais me coucher après cette douche froide mentale.

izuku dans vigilante de The CrawlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant