Jour 15

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Newt me serra encore plus fort dans ses bras. Si cela avait été en d'autres circonstances j'aurais apprécier la sensation de cette étreinte. Mais je savais que Newt ne m'aimait pas moi mais la-fille-venant-du-Labyrinthe, encore fallait-il qu'il soit amoureux de moi, mais ça, je savais que c'était impossible. Maintenant tout avait changer.
Au fond de moi j'avais sans aucun doute espéré qu'il reconnaisse ses sentiments pour moi, mais maintenant j'en doutais.
Je doutais peut-être de mes sentiments.
-C'est comme si je savais que tu faisais partie de mon passé mais quand même temps... En même temps... Je suis incapable de me souvenir de quoi que ce soit... Répondit Newt en s'écartant de moi, je suis incapable de me souvenir de quelque chose de me rappeler ne serait-ce que d'un visage...
-Je comprends... Répondais-je en me mordant l'ongle du pouce gauche.
-Cependant... J'arrive parfois à me souvenir de quelque chose...
Je sursautais, ce n'était pas normal. Au laboratoire on avait fait en sorte que Thomas se rappelle un temps soit peu de Teresa mais les autres devaient avoir la mémoire complètement effacé.
-Je en sais pas si c'est vrai ou pas, mais durant mon sommeil, une phrase s'affiche parfois dans ma tête, c'est une espèce de proverbe: Plusieurs chemins mènent au même endroit.
Comment veux-tu que je te résiste dans ces moments-là? Lorsque tu me sors ma citation préférée... Je t'aime Newt et c'est dans ce genre de moments que mes sentiments s'embrasent toujours pour toi.
-Est-ce que tu sais qui le disait ça? Me demanda-t-il en le regardant droit dans les yeux.
Je baissais la tête.
La vérité, je ne peux te la dire.
Alors, l'air de rien je relevais la tête et souris.
-C'était ta petite-amie qui disait ça.
-Ha... Fit-il, merci...
Il baissa la tête et je le vis esquisser un sourire. Pourquoi est-ce que tu le crois? Sois égoïste, sois craintif et ne me crois pas.
Car moi je ne fais que te mentir. Un silence oppressant s'installa entre nous, je pris le tee-shirt que j'avais posé sur le lit et l'enfilais. Je regardais mes bras puis mon torse, le tee-shirt m'allait plutôt bien, il me rendait plus fine que je ne l'étais, et d'ailleurs je trouvais que j'étais trop boulote.
-Tu es très jolie avec, me complimenta Newt en souriant.
Je rougis.
-Merci... Fis-je en baissant les yeux.
Bizarrement le silence qui s'installa entre nous, cette fois-si, je ne le trouvais pas gênant mais... Amical.
-Il faudrait peut-être descendre... Dit Newt en se grattant derrière la tête.
-Ouais...
Nous nous regardâmes un long moments, puis, s'en rien se dire, nous sortîmes ensuite de la pièce. En descendant les escaliers je sentis j'en boule se former au niveau de mon estomac. Je sentais que quelque chose d'important allait se passer.
Mais je n'aurais jamais pût prédire ce qui allait arriver.

Les réactions de Thomas face au Labyrinthe auraient dit me mettre la puce à l'oreille. Pourtant je ne vis rien, quelle piètre sœur j'ai été.
Quelle piètre petite-amie.
Quelle piètre meilleure amie.
Mais qui aurait pût prédit tout ceci?

Arriver en bas de l'escalier je vis que le groupe de Gally était encore là. Ils tournèrent la tête vers nous.
-Hé bien t'as pas de chance Gally! Elle s'est rhabiller! S'exclama un des garçons.
Je soupirais en-avant de m'approcher de lui pour lui faire une clé-de-bras.
-Aïe! Fit-il en essayant de se dégager.
-Évites de dire ce genre de truc lorsque je suis à coté, compris? Ordonnais-je en resserrant mon emprise sur son bras.
-Oui! Oui!
-Parfait.
Je lâchais son bras et me dirigeais dehors, il ne me restait plus qu'à écouter le long discours des matons pour décider du sort de Thomas et moi.
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Bon, ok c'est un chapitre très court et pas du tout palpitant voir même vraiment nul, mais j'avais pas trop d'inspiration, néanmoins, ne vous en faites pas car encore quelques chapitres et il y aura de belles bastons!

Le Labyrinthe d'Anna (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant