Jour 9

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Pleuré m'avait toujours fait du bien mais à ce moment-là chaque sanglots m'avaient coupé le souffle. Je tentais désespérément de m'endormir, j'avais opter pour dormir dehors avec les autres.
J'aimais la clarté des étoiles, leur lumière était douce sans être aveuglante et on pouvait s'imaginer tellement de chose sur elle. Même si je savais que c'elles ci étaient artificielles, avoir une nuit calme me rendait heureuse. J'entendais les quelques blocards autour de moi ronfler comme des gros bébés. J'aurais très bien pût m'endormir comme eux si je n'avais pas sentit le poids pesant des portes nous entourant. Je n'avais jamais remarqué à quel point elles étaient grandes... Et effrayantes.
Je finis par m'endormir mais je fut presque aussitôt réveiller par quelqu'un qui me secouait le bras. J'ouvrais lentement les yeux et découvrait Alby.
-Désoler de t'avoir réveillé... Gamine.
-C'est quoi ce surnom? Dis-je en me frottant les yeux.
Il mît un doigt sur ma bouche pour me dire de me taire, je fronçais les sourcils en soupirant, je n'apprécierais peut-être jamais Alby mais je devais au moins reconnaître que c'était un bon chef.
Il me tendit une main que je pris pour me relever, je lui suivis de près, il s'arrêta devant un mur de la porte ouest, là, les noms de tous les blocards y étaient inscrit, certain était rayer, le nom de Ben y figurait mais j'eus l'impression qu'il n'allait pas y rester encore très longtemps.
-Et maintenant? demandais-je en croisant les bras.
Il sortit un pieux et un marteau et me les tendit avec un regard toujours aussi froid.
-Écris ton nom sur le mur.
Je le fixait pendant une minute avant de prendre les instruments, pendant que j'écrivais du mieux que je pouvais mon nom, Alby me fit la conversation.
-Je ne t'aime pas spécialement, tu sais? D'ailleurs ce n'était pas mon idée de te laisser écrire ton nom, mais Minho et Newt ont insisté. Ils disent que tu es quelqu'un de bien.
Il laissa qu'elles que secondes passer avant de continuer.
-Moi je n'y crois pas, pour moi tu sais bien plus de choses que tu veux en dire. Et ce n'est pas parce que tu es une fille que je vais te faire de cadeaux. Minho t'a peut-être prit sous son aile et a fais de toi un de ses coureurs mais sache que pour toi tu es et resteras la fille venant du Labyrinthe. Tu ne seras jamais vraiment des nôtres.
-Coureuse, répondais-je en lui rendant les outils.
-Quoi?
-Je ne suis pas un coureur mais une coureuse. Je sais très bien que je ferais jamais partit des vôtres et je le comprends très bien, je sais aussi que tu te méfies de moi comme de la peste. Tu ne m'aimes pas et c'est réciproque, mais je vais être franche avec toi: Je déteste autant que toi, si ce n'est plus, les Créateurs, tu as tes raisons de les détester et moi j'ai les miennes. Finalement nous avons des objectifs communs: Nous voulons tous les deux sortirent du Labyrinthe, nous voulons tous les deux que les autres s'en sortent indemne. Nous ne serons certainement jamais amis mais si je devais mourir je serais heureuse de me sacrifier pour toi.
-Ah bon? Et pourquoi ça?
-Tu as une emprise de chef sur tous les membres du Bloc si tu leur demande quelque chose ils le font, si tu leur dit quelque chose ils t'écoutent, je n'ai pas cette même emprise, donc si ça pouvait aider à ce que tous sortent du Labyrinthe je me sacrifierais pour toi.
Il me fixa droit dans les yeux pendant plusieurs minutes puis finalement il hocha la tête et le tendit une main, que je serrais avec fermette.
-Je te promets de tous faire pour trouver un moyen de vous sortir de ce foutue Labyrinthe, en échange promets moi de veiller sur les blocards. Lui demandais-je en continuant à serrer sa main.
-Je te le promets. Tu peux retourner dormir, à mon avis tu vas assister à un joli spectacle.
-Lequel?
-Le bannissement de Ben.
Je lâchais la main d'Alby, je ne pensais pas qu'ils allaient vraiment le bannir. C'est alors que je vis le gnouff. L'endroit où ils envoyaient tous les blocards ayant enfreint le règlement, une sorte de prison, à travers les barreaux je vis une forme bouger: Ben.
Je détournais le regard et partis en courant rejoindre ma couverture. Demain serait un autre jour.
Je me réveillais en entendant les cris des blocards autour de moi, dès la matin ils avaient la pêche. Cela faisait plaisir à voir, pourtant la joie ne régnait pas dans le Bloc, tous savaient que le bannissement de Ben était dans quelles que heures à peine.
-Anna! Me cria une voix familière, celle de Chuck.
Je le levais et pliais ma couverture, Chuck était accompagné de Thomas qui me semblait soucieux, il donnait toujours l'impression d'être sur une autre planète, mais là je savais que quelque chose clochait, mais mieux valait ne pas poser trop de questions maintenant.
-Salut Chuck, salut Thomas! Fis-je en le saluant de la main.
-Salut! Firent-ils en même temps.
Chuck arborait un joyeux sourire et j'avais l'impression qu'il me parlait mais toute mon attention était porter sur Thomas, trop soucieux. Qu'est-ce qu'il avait bien pût se passer hier soir pour qu'il finisse dans cet état?
Poêle-à-Frire demanda à quels que garçons d'apporter son repas à Ben, je me mît à sa place, enfermé dans une espèce de prison se sachant condamné à mourir. Une véritable peine de mort. Cela me retourna l'estomac et je ne pus rien avaler.
Toute la journée se passa ainsi, la boule au ventre à attendre le bannissement. Je ne vis pas Newt durant toute la journée ni aucun matons d'ailleurs, ils devaient sans doute se mettre d'accord sur le sort de Ben, même si ce dernier était déjà régler.
L'heure arriva enfin.
Deux blocards grands comme des rocs tenaient fermement Ben par les bras et le traînait. Ils 'me lait en prie à une folie obscure et criait qu'il était en proie à la piqure des griffeurs lorsuq'il avait fait ça, qu'il s'était tromper.
-Je vous en supplie!!! Criait-il à s'en décrocher la mâchoire, Ne faites pas ça.
Les matons étaient tous présent je vis le visage de Newt, malgré son regard froid comme le marbre j'esquissais un sourire, le voir, même en ces circonstances, me faisais du bien et me remplissait d'une joie immense. Mais je me repris bien vite en le voyant pousser Ben avec des piques à l'intérieur du Labyrinthe alors que les portes se refermaient. Il hurlait comme un fou puis je le' entendis crier à mon intention.
-TU ME LE PAYERAS!!! TU NOUS LE PAYERAS À TOUS!!!
Puis les portes se fermèrent.
Ben était maintenant un souvenir.
Et il se souvenait.
De moi.
Et de mon crime.
Et peut-être de ma malédiction.
Peut-être même des expériences.
Mais ce que personne ne sait c'est que moi aussi j'ai subit des expériences.
La seule différence.
C'est qu'au lieu d'étudier mon cerveaux.
Ils on étudier mon cœur.
Et l'ont littéralement détruit.

Le Labyrinthe d'Anna (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant