Jour 8

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J'avais suivit Chuck jusqu'à la grande salle pour manger. Poêle-à-Frire avait préparer des tournes-dos avec des pommes de terres sauté d'après l'odeur. Chuck et moi étions en avance, personne n'était encore arrivé, nous nous assîmes l'un à côté de l'autre, à peine dix secondes après je vis apparaître les matons accompagnés des autres blocards, il ne me fallut que très peu de temps pour voir Thomas accompagné de Newt, ils nous virent et vinrent s'assoir à côté de nous.
-Tu as faim à ce que je vois! Fit Newt avec un grand sourire, dommage que ce soit Poêle-à-Frire qui ait cuisiner! Tu ne vas rien pouvoir manger! Ah! Ah!
-Ne l'écoute pas la cuisine de Poêle-à-Frire est délicieuse! Contrecarra Chuck en souriant tout autant.
-Elle va bientôt pouvoir juger puisque les plats arrivent! Expliqua Thomas alors qu'un charriot arrivait par les cuisines. Je ne mettais pas tromper sur le repas, mon assiette arrive juste sous mon nez avec des couverts j'hésitais à manger mais lorsque je m'y décidais enfin Newt m'en empêcha.
-Ta blessure te fait toujours mal? Me demanda-t-il
Je reposais ma fourchette en mettant ma main sur mon cou, puis le souvenir de Newt en prenant soin me revint en mémoire, je sourie intérieurement.
-T'en que je n'y penses pas ça va! Fis-je en souriant, merci de t'en inquiéter!
Je vis Newt rougir, il était vraiment mignon. Mes sentiments pour lui s'embrasèrent d'un coup et j'eux une irrésistible envie de lui sauter au cou et de lui crier mon amour avant de l'embrasser, il aurait sans doute trouver ça bizarre! Je pouffais de rire.
-Il y a quelque chose de drôle? Demanda Chuck en sortant la tête de son assiette qu'il avait déjà à moitié dévoré.
-Non, juste un truc de fille! Répondais-je en reprenant la fourchette et en mordant dans un morceaux de viande.
Ce fut le début d'une avalanche de souvenirs: le goût me rappela les plats chimiques et industriels du Laboratoire, mais il me rappela aussi le doux goût des repas en famille avec mes parents et Thomas, les sourires joyeux avant qu'ils ne soient emporté par la Braise. Le doux goût des boissons que faisait Newt avec des végétaux (c'était horrible mais le voir sourire avec un tel enthousiasme lorsque je les buvais m'avait obliger à ne rien dire). Tous ces doux souvenirs remontant d'un coup me fient trop mal, je commençais à pleurer. Thomas fut le premier à s'en rendre compte.
-Ça va? Me demanda-t-il en arrêtant le carnage de son assiette.
Newt releva lui aussi la tête au moment où je m'essayais le visage avec mes manches. Je me rappelais de la folie dans les yeux de mon père, de la tristesse de ma mère, de la peur de mon petit-frère et de l'écrasante responsabilité qui écrasait mes épaules. Je me souvins ainsi du visage amoureux que me montrait toujours Newt puis de son dernière regard avec moi, dans ces bacs remploient d'eau n'ayant rien de naturelles, de la dernière vision qu'il m'avait laissé, une vision d'horreur pure. Il avait été tellement terrifié mais ne me l'avait jamais dit. Je me souvins de sa tentative de suicide. Puis je me souvins du goût dans la bouche lorsqu'il l'avait embrassé. Trop de souvenirs en même temps...
Je reniflais bruyamment, il m'étais impossible de m'arrêter.
-Anna?! Cria Newt pour la dixième fois.
Je me rendis compte qu'il était entrain de m'appeler que j'étais rester avec le regard dans le vague pendant un moment. Et qu'il n'y avait plus un seul bruit dans la salle. Je relevais la tête, Newt était agenouillé à côté de moi, il me regardait avec des yeux remploient d'inquiétude. Je le regardais, je regardais Thomas, puis Chuck, puis tous les autres blocards autour de moi. Je les connaissais tous au moins de visage, je les avais vu souffrir en arrivant ici, sans savoir quoi faire. Sans repaire. J'explosais en larmes dans les bras de Newt.

Le Labyrinthe d'Anna (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant