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KYARA CASTELLI 27 mai 2019 paris, france
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— tenez. ils s'jettent sur les sacs que j'dépose vous avez vu, j'vous les ai quand même ramenés.
lisko- il pouffe encore heureux.
sadam- t'aurais fini à terre bêtement.
j'attrape mon grec puis mon coca cherry avant d'aller m'poser dans la cabine pour pouvoir être tranquille, seulement quelques instants. je referme la porte derrière moi et m'assoie par terre avant de sortir mon téléphone de la poche de mon jogging. j'entends quelques bips avant que la voix de ma blonde ne résonne dans la pièce insonorisée.
emy- kyara ?
— c'est moi.
emy- alors ta soirée d'hier ?
— on en parlera en second plan, l'plus important c'est toi.
emy- elle rit tu veux que j'te dise quoi ?
— il était comme sur les photos ?
emy- non, je grimace mais il est beaucoup plus beau en vraie. un sourire se dessine sur mes lèvres
— il était gentil, drôle, il t'as complimenté de centaines de fois ?
emy- elle rit ouais, très drôle et j'pense que ça m'a suffit pour me sentir belle à ses yeux pendant cette soirée.
— du coup, tu vas le revoir ?
emy- oui c'est prévue pour week-end prochain, mais j'pense qu'on va craquer et qu'on se reverra bien avant.
— j'suis contente pour toi.
emy- moi aussi. du coup ta soirée ?
— j'ai rencontrée une partie du s-crew, de l'entourage et du 1995.
emy-t'as dû être grave contente, ils sont cool t'as vue ?
— ouais grave et y'a l'panama qui s'est ramené aussi.
emy- tu t'ai bourrée la gueule ?
— non, j'ai juste fumée un joint et bu mais j'vais très bien.
emy- je l'a sens grimacer d'ici fait gaffe, tu m'as dis que t'arrêtais.
— oui mais c'était sur l'coup de l'euphorie. elle acquiesce
on discute pendant quelques minutes de plusieurs sujets, comme quand est-ce que j'aurais la chance de rencontrer ce fameux elyes.
je suis réellement contente pour elle, c'est une grande amoureuse de l'amour, tout mon contraire sur ce point-là. même si je sais qu'elle a beaucoup papillonner à l'époque, je sais aussi qu'elle est fin prête à se poser sérieusement. j'espère jusque que c'est le bon et qu'il ne lui fera pas de mal car même si on dirait pas, emy est extrêmement sensible et à fleur de peau.
je me lève pour attraper mon grec qui estplus qu'entamé, et sors de la cabine pour rejoindre les garçons dans la salle principale. je m'assoie par terre et dépose ma boîte sur la table basse en face des trois rappeurs.
— on fait quoi aujourd'hui ?
mathieu- moi, j'vais sûrement réenregistrer hóla et après aller voir angela.
lisko- tu vas aller lui dire, qu'tu veux te poser ?
mathieu- t'es fou, faut pas abuser.
— tu veux vraiment pas t'poser, toi.
mathieu- pourquoi, toi tu veux ?
— j'hausse mes épaules çadoit être drôle finalement.
sadam- jure, il se lève et se place à mes côtés on va t'trouver un que-me toute d'suite.
— non. je râle
sadam- vas-y, moi j'veux voir kya casée ça donne quoi.
lisko- j'avoue ça doit être une phase en vraie.
mathieu- éclaté, ouais. on se retourne vers lui
— et pourquoi ça ?
mathieu- le raclo il va s'suicider avec toi sur les côtes.
— toi dès l'premier coup, elle sera déjà plus là.
mathieu- il arque un sourcil j'rêve ou tu doutes d'mes capacités là ?
— j'sais pas. j'hausse mes épaules
mathieu- fait belek, tu risquerais d'être surprise.
lisko- wesh c'est quoi cette tension sexuelle, là ?
sadam- eh vas-y j'vais gerber. il grimace et prend d'son sprite
on éclate tous les deux de rire et je croise le regard du polonais qui me souriait déjà. bizarrement, moi aussi j'ai ressentie cette fameuse tension dont parlent les garçons.
mathieu- je relève la tête j'te raccompagne chez toi ou tu vas encore faire la meuf ?
— non, ça va je suis d'bonne humeur aujourd'hui. je souris
mathieu- carée. je salue les gars et j'le suis en dehors
on monte dans sa voiture, on s'attache et il démarre.
mathieu- tu vas faire quoi ?
— j'hausse les épaules j'sais pas, sûrement squatter chez emy.
mathieu-elle date, faudrait que j'passe quand j'ai le temps.
— ouais mais évite d'passer aujourd'hui, j'pense que je t'ai assez vu.
