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KYARA CASTELLI 18 juin 2019 clamart, france
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mes yeux s'ouvrent et quand j'me rappelle où j'suis, je les referme pour profiter un peu plus de son torse chaud et de mon sommeil. déjà parce que j'ai un peu honte et aussi parce que je me sens bien, pour une fois.
je réouvre mes yeux et frotte mon visage puis pose ma main sur le torse du blond, pour me relever. en me relevant, ma tête heurte le plafond ce qui me fais grimacer.
— aïe. je frotte ma tête
mathieu- c'est pas malin ça. j'me tourne vers lui, qui a les yeux clos tu vas où ?
je pourrais m'habituer à cette voix rauque, de sa part de si bon matin.
— chez moi.
mathieu- vas-y, j'te dépose.
— non t'inquiète.
mathieu- il ouvre ses yeux pour me regarder puis les referme t'appelle quand t'es là bas.
— j'hoche la tête y'a ta grand mère ?
mathieu- ouais normalement.
— oh non la honte. j'me rallonge
mathieu- il rit y'a rien t'inquiète.
— mais j'dis quoi ?
mathieu-bah la vérité, tu crois c'est l'opj ?
— ok bah j'y vais. j'me relève mais plus doucement
mathieu- j'tourne un clip l'vingt trois et le vingt quatre, tu viens ?
— pour quel titre ?
mathieu- un du projet.
— ok mais envoie moi d'abord le son.
mathieu- carré.
je descends de son lit par les escaliers et rassemble mes affaires puis ouvre son placard.
— je t'emprunte un survet.
mathieu- non c'est mort, wesh t'as toutes mes fringues. j'enfile un de ses nombreux survet puma laisse ta robe ici, j'la passerais à ma grand-mère.
