When it all starts over ~ Fanfiction Spiderman [TERMINÉE]

Chapitre 30

Les jours qui suivent sont marqués par une routine imperturbable. J'alterne club d'escalade et travail à l'épicerie après les cours, et les professeurs semblent s'être mis d'accord pour nous faire passer leurs examens les uns après les autres au fil des jours : jeudi deux novembre, nous commençons la série par le contrôle de maths. Vendredi, technologie avancée, et ainsi de suite jusqu'à terminer par une interrogation de chimie le vendredi suivant. Malgré les absences répétées de mes parents, j'arrive néanmoins à les voir un soir, et à leur demander s'il est possible que je fasse une petite soirée pour mon anniversaire, samedi dix-huit. Ils ne semblent réaliser qu'à cet instant que le quinze approche et acceptent immédiatement, en disant qu'ils resteront sûrement bosser au labo tard lors de ma fête.

Mes amis ne tardent pas à me répondre lorsque je leur fais part de samedi soir : tous viendront, ce qui m'emplit de joie. J'ai même pris soin d'inviter Lloyd, quelques-uns de ses amis pour qu'il ne se sente pas seul et des amis de Beth, qui sont aussi des camarades de classe sympathiques.

Luke est le premier à me souhaiter un joyeux anniversaire, puisqu'il le fait la veille, mardi après-midi, alors que nous sommes chez moi pour travailler.

— Tu sais que c'est demain ? je l'interroge en haussant un sourcil amusé.

— Ah bon ? feint-il. Je voulais être le premier à te le souhaiter.

— C'est réussi, mais ça compte pas, reviens à minuit, je le charrie.

Et finalement, à minuit, ce n'est pas Luke qui m'envoie un message en premier, mais bien Parker, ce que je découvre au réveil le lendemain. Alors ça, j'avoue qu'avec son air parfois tête en l'air, je n'aurais pas cru. Cependant, il est indéniable que ça me fait plaisir.

Je le remercie en le rejoignant dans le bus et réitère l'opération face à Ned, MJ, Beth et quelques autres camarades de classe. La journée n'est pas passionnante, mais en rentrant chez moi après l'escalade, j'ai la surprise de découvrir mes parents, qui m'attendent de pied ferme.

— Bon anniversaire ma chérie, m'annoncent-ils alors que ma mère me prend dans ses bras pour me saluer.

Il est vrai qu'ils étaient déjà au travail ce matin à mon réveil. Les voir à la maison si tôt est probablement le meilleur cadeau qu'ils auraient pu me faire.

Nous passons alors la fin d'après-midi ensemble, à se raconter nos journées, à jouer, puis à préparer un bon dîner. Après avoir soufflé mes bougies, ils me tendent deux jolis paquets cadeaux : l'un d'eux contient une paire de new balance, pour que je « vire les anciennes qui commencent à se trouer de partout » ; l'autre, beaucoup plus petit, contient une boîte, qui renferme lui-même un petit pendentif en or. En l'analysant précautionneusement, je réalise qu'il s'ouvre et découvre une photo de mes parents et moi, prise par Laureen. Je suis sur le dos de mon père et tire la langue en imitant l'avion, les bras tendus ; alors que ma mère éclate de rire à côté. C'était à Miami, il y a au moins deux ans. Quand on passait nos week-end ensemble et qu'ils ne travaillaient pas autant.

— C'est pour nous faire pardonner de ne pas être souvent là, ces dernier temps, m'explique mon père.

— Je vous en veux pas...

— Mais comme ça, tu te souviendras de quelle tête on a si on reste trop longtemps au labo, renchérit ma mère pour me taquiner.

Je finis par leur sauter dans les bras en les remerciant. Ils m'annoncent qu'une autre surprise arrivera ce week-end, mais refusent de me donner le moindre indice.

Cette surprise, je la découvre samedi après-midi, alors que je boucle mes devoirs pour être tranquille le reste du week-end. Quand ça sonne, je pense à un livreur, mais non.