When it all starts over ~ Fanfiction Spiderman [TERMINÉE]

Chapitre 3

Lorsque la majeure partie des étudiants sortent du bus, je présume être au bon arrêt, et les suis. Je n'ai qu'à descendre l'esplanade sur laquelle j'ai atterri pour tomber sur un gros écriteau indiquant « Midtown Sciences and Technologies School ». Juste derrière s'étend de grands terrains de sport, football américain à gauche, athlétisme à droite. Entre les deux est clairement dessinée une allée, conduisant à un énorme édifice.

Visiblement, je ne me suis pas plantée.

A l'exception de quelques personnes qui, tout comme moi, semblent détailler l'environnement qui leur fait face ; la plupart des lycéens se sont immédiatement dirigés vers le bâtiment au bout de l'allée. Certains discutent entre eux en marchant, d'autres ont des écouteurs vissés dans leurs oreilles, mais tout dans leur attitude donne une sensation d'habitude incontestable.

Suite à cette analyse de ce qui m'entoure, je réalise que je dois avoir l'air potentiellement stupide à rester figée en bas de l'arrêt. Sans plus attendre, je me joins au flot d'étudiants et avance vers le lycée.

Le couloir dans lequel je débouche immédiatement après avoir passé la porte d'entrée est plutôt rempli. Des premières années, que j'identifie grâce à leurs traits encore un peu enfantins – tout du moins, j'espère qu'ils le sont davantage que les miens – sont pris en charge par un responsable du lycée et partent en direction de leur classe. D'autres, qui ont l'air de se rapprocher de mon âge, discutent tranquillement en marchant dans les couloirs ou adossés à leurs casiers. Pour ma part, je me trouve un petit coin à côté d'un mur, où je me cale le temps de souffler et de sortir mes papiers de mon sac. Heureusement que le lycée avait tout envoyé par mail plutôt que par courrier et que j'ai tout imprimé, autrement j'aurais eu l'air maligne ce matin.

Le premier sur lequel je tombe m'indique mon numéro de casier, ainsi que le code par défaut pour l'ouvrir et les instructions pour le modifier. Je ne cache pas avoir une flemme monumentale de fouiller le lycée pour le trouver avec tout ce monde. Et puis, j'ai plus important à faire pour le moment, à savoir : trouver ma première salle de cours. Mon sac est un peu lourd à cause des cahiers, mais tant pis, le casier attendra quand même.

Cette décision prise, je fourre la feuille dans mon sac et observe mon emploi du temps. Sept matières par jour et je commencerai toujours par les mathématiques. J'avoue que ça fait mal. Mon père a beau me répéter que les maths se trouvent partout, notamment dans toutes les autres matières que j'ai prises, ça n'empêche que répéter bêtement des exercices sans appliquer ces formules à du concret m'agace.

Mais passons, j'aurai tout le loisir de me plaindre plus tard. En cours par exemple, si tant est que je trouve la salle. Parce que vu la taille de ce lycée, c'est pas gagné.

Je cherche seule pendant plusieurs minutes, mais la confiance que j'avais en ma bonne étoile s'effile alors que le temps s'écoule. Pire encore, en passant devant des escaliers, je réalise que non seulement je n'ai pas exploré tout le rez-de-chaussée, mais qu'en plus il y a des étages. C'est une blague ?

En soupirant, je pivote pour faire face au couloir que j'ai lentement arpenté et constate qu'il s'est considérablement vidé. Un coup d'œil sur mon téléphone me confirme que les cours commencent dans cinq minutes. Plus le temps de fouiller.

A une dizaine de mètres, je repère un groupe de garçons en pleine discussion et je décide de mettre ma fierté de côté. Rien de grave, mais je déteste l'idée de ne pas réussir quelque chose seule. Sentiment stupide pour une salle de classe, je le conçois, mais qu'est-ce que j'y peux ? J'aime savoir que je peux me débrouiller sans l'aide de personne. Tant pis pour cette fois.

Bien vite, l'un d'eux se rend compte que je m'approche et me lance un regard. Il ne m'en faut pas plus pour lancer un sourire poli, puis engage la discussion.