Chapitre 3

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Je pénètre donc dans le pièce en prenant soin de bien fermer la porte derrière moi, me laissant seul avec l'homme de mon passé. Celui si n'as toujours pas levé les yeux de ce qu'il regardait par la fenêtre, me laissant tout le loisir de l'admirer. Ceci dit mes pas eux ont décidé que le regarder n'était pas suffisant. En quelques secondes mon corps tout entier était collé à son dos musclé, comme ci c'était la preuve ultime que ce n'était pas une des nombreuse histoire que mon cerveau avait inventé. Cependant en le sentant se tendre à mon contact et ses mains repousser mes bras, je compris qu'il fallait que je me détache de lui. Reculant de quelques pas et lui me faisant désormais face.

Moi: J'y crois pas c'est vraiment toi.

Dis-je en tendant ma main vers sa joue et ne pouvant m'empêcher de sourire en ayant les larmes aux yeux. Mais il la repoussa aussi, détournant le regard comme ci il ne voulait pas me faire face.

Moi: Qu'est-ce qu'il y a?

J'essaye de deviner mais ni arrive rien, lui étant muré dans le silence.

Moi: Livaï dit quelque chose, je t'en supplie

Inconsciemment les larmes me montaient aux yeux et roulaient d'hors et déjà le long de mes joues rosées. Il décide enfin de me regarder, d'un regard que je ne lui avait encore vu m'adressé, un regard plein de tristesse

Livaï: Tu n'aurais jamais du monter à la surface.

Je penche ma tête d'incompréhension.

Moi: Quoi...

J'ai l'impression d'être dans un cauchemar. Son regard change pour devenir son habituel regard blasé dont lui seul à le secret.

Livaï: Retourne dans les bas-fonds Philia.

Il peut pas être sérieux... non, il sait quel enfer c'est. Et même après tout ce temps passé loin de l'autre il ne peut pas qu'avoir seulement ça à me dire.

Moi: Après tant d'années... c'est tout ce que tu as à me dire?

Livaï: Oui

Je ne veux pas y croire mais jambes se mettent à reculer toutes seules tandis qu'en fermant les yeux je balançais ma tête de droite à gauche afin de me réveiller de ce mauvais rêve mais son bureau m'arrêta dans ma trajectoire me faisant lever les yeux sur lui.

Livaï: Philia sort de mon bureau.

Je sens mon cœur se briser et devenir des milliers d'éclats, perforant mes poumons tant respirer était devenu une chose difficile sans parler de ma vue qui n'était qu'un brouillard de larmes.

Mes pas me guidèrent jusqu'à la chambre qu'on m'avait désigné il y a une trentaines de minutes à peine. M'écroulant en pleurs derrière la porte une fois. J'ai l'impression de le perdre une seconde fois. Mes sanglots sont incontrôlables tant ma douleur est forte.

Moi: Je veux venir aussi!

dis-je avec entrain à mon copain et mes deux amis

Livaï: Non tu restes là.

Il veut jamais que je vienne... je lance un regard suppliant à mes deux compères

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