Chapitre 16

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Catherine m'offre donc à mangé et une fois que je suis restauré elle m'emmène dans une chambre de l'établissement.

Catherine: Alors dis moi ma belle qu'est-ce qui peut pousser une jeune fille comme toi à déambuler si tard dans un bordel? 

C'est vrai qu'exposé comme ça y'a de quoi se poser des questions

Catherine: C'est à cause d'un petit-copain ou d'une dispute parentale?

Moi: Ni l'un ni l'autre

Elle me regarde étonnée, je ne sais pas pourquoi mais je me sens rassurée avec elle et cela me pousse à me confier.

Moi: Je vis ou plutôt vivais avec des amis enfin je crois que c'est ce que l'on est.

Catherine: Et qu'est-ce qu'il s'est passé?

Je resserre mes jambes contre ma poitrine 

Moi: J'étais qu'un poids pour eux, on habitait ensemble mais je les voyais jamais... ils ne me virent pas car ils sont trop gentils pour ça. 

La quarantenaire s'approche de moi pour passer son bras autour de mes épaules.

Catherine: Et ça a toujours était comme ça?

Je me mords la lèvre inférieur retenant une nouvelle salve de larmes

Moi: Non mais depuis qu'Isabel est arrivée avec nous ça l'est.

Je vois Catherine sourire

Moi: Quoi? 

Catherine: Par le pure des hasards a tu essayé de leur parlé de ce problème? 

Je secoue la tête

Catherine: Et pourquoi?

Je baisse les yeux

Moi: Je voulais pas avoir à faire à Livaï.

Je la vois sourire de plus belle à côté de moi

Catherine: Donc il y avait bien une histoire de garçon la dessous

Moi: Qu'importe il ne m'aime pas

Catherine: Et pourquoi en es tu si persuadée? 

Moi: Si il m'aimait il passerait pas sa soirée en tête à tête avec elle n'est-ce pas?

Pendant le reste de la soirée elle me consola comme ci on se connaissait depuis dix ans, comme ci c'était une vieille tante ou ma mère. Je ne sais pas quand ni comment mais je m'endormis paisiblement cette nuit là comme une enfant qui s'endors dans les bras de sa maman après un vilain cauchemar. 

Je ne sais plus combien de temps je suis restée avec elle quelques jours peut-être s'était écoulé depuis mon arrivée. Malgré les préjugés tout le monde à été super gentil avec moi. Le patron m'a même donné un travail en temps que serveuse pour le temps où je demeurerais ici. Je suis convaincue que c'est pour le mieux, la preuve en est vu que même en me baladant en ville je ne les ai pas croisée montrant qu'ils ne doivent pas me chercher.

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