Chapitre 4

456 24 4
                                    




Je décide de m'en aller d'en la pièce qui le sert de chambre pour le reste de la journée. Il me faut un plan pour m'échapper d'ici avant qu'il me renvoie sous terre. Mes d'abords il me faut les plans de ce bâtiment. Grâce à l'aide d'un soldat qui passait par là je la trouve sans grande difficulté et en fouillant un peu dans la vieille étagère je les ai enfin.

D'après ces plans ,ce bâtiment est une véritable forteresse et comme je m'en doute toutes les entrées sont gardés par plusieurs soldats 24h sur 24. Je commence vraiment à perdre espoir, surtout que je ne peux même pas sortir d'ici sans une raison valable. Une raison valable?

Mon regard est directement dirigé vers la carte qui comprend les alentours du bâtiment. Là, non loin se trouve le cimetière du bataillon où repose la majorité des soldats morts durant les expéditions et non loin une forêt qui me permettrait de me faire la malle. Le plan est simple mais risqué cela dit, c'est ma seule chance. Le problème qui se pose est de trouver quelqu'un qui les connaisse et qui accepterait de me montrer l'endroit où ils reposent.

Une fois tout cela prêt, je me décide à retourner dans ma chambre histoire de me reposer un peu avant ce grand voyage.

Livaï me tend une petite boite emballée

Livaï: Ouvre

Avec délicatesse je déballe le présent et ouvre la petite boite. Je n'en crois pas mes yeux un anneau argenté trônée sur un petit coussin rougeâtre. Cet bague était au bout d'une chaine argentée également. Avec mon autorisation il me la passe autour du cou.

Moi: Waouh, elle est magnifique.

Dis-je avant de l'embrasser.

Livaï: C'est ma promesse , qu'importe ce qu'il m'arrive je reviendrais toujours.

Le grincement de la porte me réveille, mais qui ça peut bien être. Le soleil étant presque couché je sais que j'ai dormi très peu n'étant toujours pas l'heure du dîner. A ma plus grande surprise c'est Erd.

Erd: Je peux entrer?

Je me redresse et me recoiffe histoire d'être un minimum présentable

Moi: Bien sur, tu veux?

Il prend soin de refermer délicatement la porte et s'y adosser.

Erd: Savoir comment tu te sens .

Je souris devant sa gentillesse

Moi: Si tu parles physiquement hormis quelques bleus rien d'alarmants.

Erd: Et mentalement?

Je baisse les yeux et hausse les épaules

Moi: Beaucoup de choses se chamboulent

Il passe sa main derrière sa nuque.

Erd: Je suis désolé de l'apprendre.

Je lui fais un petit sourire histoire qu'il ne s'inquiète pas trop. Je n'ai pas envie que mes problèmes minent sa bonne humeur.

Erd: Ecoute si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider n'hésite pas.

Il commence à s'en aller, ne voulant pas s'éterniser ici je pense.

Moi: Attends!

Il se stoppe net et se retourne afin de voir ce que je lui veux

Moi: En faites y'a bien quelque chose que tu peux faire pour moi

Il referme la porte tandis que moi je me mors la lèvres, je n'ai vraiment pas envie de l'impliquer d'une quelconque façon mais je n'ai pas vraiment le choix.

Moi: J'aimerais bien pouvoir rendre hommage à des amis. Ils faisaient partis eux aussi du bataillon.

Tout d'abord surpris, il reprend vite contenance

Erd: Suit moi je t'emmènes jusqu'à leurs tombes si tu veux.

Je ne peux m'empêcher de cligner les yeux ne pensant pas qu'il accepterait aussi vite. Comme promis il m'emmena vers les tombes de Furlan et Isabel. Et une fois devant me laissa seule afin que je puisse leur rendre hommage comme il se doit.

Moi: Vous me manquez.

Du bout des doigts, j'effleure la pierre tout en fermant les yeux, me donnant l'impression qu'ils sont là avec moi.

Mais le temps n'est pas à la rêverie et je dois profiter d'être encore seule. Alors discrètement je passe de l'autre côté de la clôture et prend mes jambes à mon coup. Courant à en perdre haleine histoire d'être le plus loin possible quand on se rendra compte de ma disparition. Je ne dois pas me retourner même si cela fait hurler mon cœur de douleur. Comment se fait il que mon cœur soit aussi attacher à lui après ce qu'il vient de nous faire? Tout se que je sais est qu'à ce moment précis la raison avait pris l'entièreté des commandes de mon corps réduisant les volonté du cœur au silence.


~Du côté du bataillon~

Cela ne faisait à peine une heure qu'elle était partie, que la nouvelle arriva aux oreilles du Major, qui convoqua d'urgence Livaï pour être certain des démarches à suivre. Erwin est au courant de qui se trouve être cette femme pour le caporal et combien elle compte pour lui. Car malgré toutes ces années il n'avait pu l'oublier.

Ce dernier arriva dans le bureau calmement ne sachant encore de quoi il s'agissait.

Erwin: Philia s'est enfuit

Le caporal en lâcha sa tasse de thé noir tant il ne s'y attendait pas. Il faut dire que le major n'est pas passé par quatre chemins pour lui annoncer la nouvelle.

Erwin: Que veux tu que nous fassions, l'arrêter ou la laisser?

Normalement le major ne faisait pas ce genre de chose mais là c'était différent. Pour lui seul Livaï était apte à décider ce qu'il fallait faire.

Le noiraud prend une longue gorgée de thé avant d'arrêter sa décision.

Livaï: Laisse la partir.

Puis le caporal parti rejoindre sa chambre pour s'y enfermer. Une question le hantant est-ce que la laisser dans les bas-fonds alors qu'il aurait pu la chercher était le bon choix? Après la mort de son frère et sa sœur de cœur cela lui parut comme une évidence. Pareille lorsqu'il l'a décidé toute à l'heure. Mais ce n'est qu'après sa fuite qu'il se rappela dans quel enfer il avait laissé la femme qu'il aime et qu'il voulait l'y renvoyer. En voulant la protéger, il l'avait condamné.

-------------------------------------

Merciii d'avoir lu^^

Lonely Où les histoires vivent. Découvrez maintenant