Chapitre 12

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Mais qu'est-ce qu'ils font encore.?

Mes trois amis sont partis depuis un moment déjà ça commence vraiment à m'inquiéter. Qu'est-ce qui peut bien leur prendre autant de temps?  

Je tourne en rond dans la salle depuis déjà un moment mais sans nouvelle et n'en pouvant plus je me rue dehors. Il faut me changer les idées et attendre comme une désespérée leur retour ne m'aide absolument pas.

Je décide donc de me diriger vers les rues commerçantes, passant par les grands axes et évitant toutes personnes me semblant suspectes. En moins de temps que prévu j'arrive dans la rue dîtes commerçante où se trouve de nombreuses boutiques en tout genre. Un camion est entrain de charger ses marchandises tandis que les gens se promène avec un peu de tranquillité. 

Marchand: Philia ravi de vous revoir!

Je souris au vieux monsieur tenant le stand de bijoux.

Moi: Guy toujours joyeux à ce que je peux constater

Marchand: Ah c'est parce que ma cliente favorite est juste devant moi.

Il sourit avec ses deux dents manquantes à l'avant

Moi: Vous me flattez énormément

Marchand: Alors ton copain n'est pas avec toi, c'est dangereux d'être seule.

Je vois ses sourcils se froncer, il s'inquiète toujours pour moi, rare sont les gens comme lui ici.

Moi: Ne vous inquiétez pas, je peux me débrouillez seule et quand à la dîtes personne je ne sais pas où elle est et j'espère qu'elle a une bonne raison de me faire faire un sang d'encre pour elle. 

Nicole la femme de Guy arriva au même moment.

Nicole: Ma petite Philia t'as l'air en pleine forme!

Moi: Ahah pas autant que vous

La vieille femme me rend mon sourire, ses traits tirées par le dure labeur qu'elle fait chaque jour. 

Nicole: Je vois que Lili n'est pas là si je l'attrape je vais lui foutre une bonne flanquée à c'te gosse comment ose t'il te laisser toute seule!

Je ne peux m'empêcher de rire, il faut dire que même Livaï ne veut pas subir sa colère. Ils sont un peu comme les parents que j'ai jamais eu et je leur dois beaucoup. 

Moi: Ahh ne lui en voulait pas c'est de ma faute, je n'en pouvais plus d'être à la maison seule et comme il ne rentrait pas j'ai décidée de sortir faire un tour. 

Marchand: Tu vois le petit n'est pas irresponsable.

Dit -il a sa femme 

Nicole: Tu parles je vais lui en toucher deux mots à celui là quand je le verrais!

Partant dans une tirade interminable je décide de m'éclipser prétextant vouloir rentrer. Trois heures s'étaient écoulées quand je rentra chez moi. Me trouvant nez à nez avec un torse solide et mon corps entouré de deux bras musclés. L'odeur de thé noir ne me laissait aucun doute sur la personne qui m'enlacée.

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