Chapitre 11

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Bien vite le jour de l'expédition arriva, et à ce moment précis je regrette l'époque où à cette heure j'étais soule dans une taverne avec mes amis entrain de savoir s'il serait plus approprié de m'endormir ou de directement aller travailler.

Surtout que notre cher caporal est beaucoup trop protecteur ce qui ne lui ressemble pas. J'ai du batailler avec lui pour avoir mon cheval et pas monter derrière lui. Vraiment ça commence à m'inquiéter cette histoire, car lui comme moi savons qu'il ne peut pas me protéger tout le temps et que je n'en ai pas envie.

Eren: Pas trop stressée, après tout c'est la première fois que tu vois des titans non?

Je ris légèrement, si il savait

Moi: Pas du tout mon petit

Il me regarde avec étonnement

Eren: Pourtant t'étais pas là lors de l'attaque de Trost

Moi: A ton avis pourquoi j'ai été affecté à ta surveillance

Il me regarde des yeux ronds ne comprenant toujours pas où je voulais en venir

Moi: Pendant un temps j'étais à l'extérieur des murs, on était un groupe d'individus voulant fuir notre société.

Eren: Mais du coup pourquoi tu dois me surveiller?

J'avais oublié que ce gamin réfléchit lentement par moment

Moi: Je suis certainement la soldate de la garnison qui est la plus apte à réagir face à un titan et à garder mon calme.

Eren: Je pensais que c'était parce que t'étais badasse

Je ris de sa réponse

Moi: Désolée de te décevoir je suis loin d'être la meilleure combattante!

Eren: Mais quand t'as pris ma défense?

Moi: Seule contre quatre je n'en sais rien à vrai dire les seules fois où je me bats sérieusement sont lorsque ma vie est en jeu. Appelle ça l'instinct de survie ou comme tu le souhaites, mais c'est la seule fois où tu verras l'entièreté de mes capacités.

Heureusement qu'Eren est là car personne d'autre ne fait la conversation ce qui est très ennuyant. En plus je commence vraiment à avoir mal a force d'être assise. Mais je n'ai pas vraiment le temps d'y penser car on va tout droit vers la forêt des arbres géants! Ce qui fait disparaître immédiatement mon sourire. C'est surement à cause des nombreux fumigènes rouges et noirs que nous avons vus au loin.

Moi: On m'explique ce qui se passe?

Livaï: Y'a rien à expliquer

Au même moment on s'enfonce dans la forêt.

Moi: Ohhh que si parce que vu ce que j'entends comme bruit de pas arriver derrière nous je pense qu'on a le droit de savoir.

Tous on l'air paniqué, je le vois bien dans leur regard en me retournant, oui je suis devant juste à côté de grincheux c'était la condition pour avoir mon destrier.

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