Chapitre 25

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Tout est flou dans ma tête, les images se superposant les unes au dessus des autres, je ne sais même plus quelle est la réalité jusqu'à ce que je sente ses mains sur mon visage. C'était comme ci tout devenait clair, j'avais marché jusqu'à lui sans m'en rendre vraiment compte mais je suis tellement soulagée. 

Livaï: Chhhhh je suis là, avec toi, c'est fini. 

 Ces simple mots permettent à mes larmes de s'arrêter, c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre pour me sentir complètement en sécurité.

Une fois calmée et ayant repris une certaine contenance je me risque à le regarder dans les yeux, lui n'ayant pas ajouté de mots supplémentaires jusqu'à maintenant. Je peux lire l'inquiétude dans son regard mais il n'a pas l'air de me prendre pour une folle c'est déjà ça. 

Moi: J'ai pas tout dit tout à l'heure, je ne sais pas si un jour j'aurais la force d'en parler et d'entrer dans les détails mais je pense que à toi... je peux au moins dire une ou deux choses/

Livaï: Je ne te forcerais jamais à parler mais si tu le souhaite je suis là.

Je lui fais un micro sourire avant d'enfouir ma tête contre son torse. 

Moi: Je sais pas si je te l'ai dit mais je rêve plus, chaque nuit est une succession de souvenirs plus ou moins joyeux. 

Je tremble contre lui et il le ressens certainement car je sens un de ses bras entourer mon corps tandis que son autre main caresse mes cheveux.

Moi: J'ai... j'essaye d'en oublier certains mais j'y... j'y arrive pas. Souvent quand ils font surface j'ai des réactions démesurées comme quand j'ai hurlé ou... comme ce soir. 

Il m'écoute attentivement en essayant de calmer les sanglots que j'essaye de retenir.

Moi: C'était quand j'étais enfermée dans notre cave. Ils... ils m'ont... violés...

Je sens ses mouvements s'arrêter et le sens trembler. C'est la première fois que j'en parle à quelqu'un et même si il s'en doutais sûrement, je sais que ça reste un choc pour lui. Donc difficilement je relève pour me retrouver face à lui et son regard vide et prends son visage entre mes mains pour être certaine qu'il me regarde. 

Moi: Hey... je sais à quoi tu réfléchis dans ta jolie petite tête, donc arrête tout de suite ce n'est en aucun cas de ta faute et je ne veux pas que tu te sentes responsable. Le passé est le passé pensons à l'avenir. Je ne sais pas toi mais à chaque fois que je pense au futur je te vois avec moi. 

Je ponctue ma phrase avec une tendre baiser sur ses fines lèvres. 

Livaï: T'imagines l'avenir avec moi? 

Il pose sa question à quelques centimètres de mes lèvres.

Moi: Oui 

Livaï: Pourquoi? 

Nos souffles se faisait plus court

Moi: Parce que je t'aime. 

Il parcours la distance restante pour s'accaparer mes lèvres à son tour. 


Quelques semaines se sont écoulées depuis la fameuse soirée et on a tous pris un rythme qui nous est propre. Mais depuis ma déclaration une chose me gène quand je me retrouve seule avec Livaï, c'est que moi je lui ai dit ce que je ressentais mais lui ne m'a rien dit EXPLICITEMENT. 

Ceci dit je n'ai pas vraiment le temps d'y penser car Connie rentre en trombe dans ma chambre.

Connie: Vite il faut partir.

On ne perd pas de temps pour rejoindre les autres en hauteur tous prêts comme nous. On repère les brigades spéciales entrer dans qui était il y a encore quelques minutes notre refuge.

Jean: Et maintenant on fait quoi? 

Livaï: On suit le plan d'Erwin. 

On galope donc jusque dans la ville puis mettons en place le plan afin de protéger Historia et Eren. Avant de tous nous séparer pour nous mettre en position je décide d'adresser un mot. 

Moi: Si on doit se battre ce ne sera pas contre des titans alors vous n'aurez pas le droit à l'hésitation. Tuer ou être tuer à vous de choisir. 

Je vois leur mine triste mais je préfère les prévenir et sans ajouter un seul mot ils partent se positionner. Je commence à partir mais un bras me retiens. C'est Livaï.

Moi: Oui?

Livaï: Reste en vie.

Moi: Je comptais pas mourir.

Dis-je sur le ton de la plaisanterie mais son regard sérieux me fait arrêter

Moi: Fais attention à toi. 

Puis nous nous séparons. Je monte sur les toits opposés et les parcours jusqu'à ma position, le bataillon a une vie crevante à certains moments. Je n'ai pas besoin d'attendre longtemps ceci dit les ennemis montrent bien vite leurs visages. 

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Merciii d'avoir lu^^ 

Hey! Oui la pose a été plus longue que prévue désolée... mais comme je l'ai dit aux lecteurs de mon histoire d'assassination classroom cela risque d'arriver fréquemment désolée. 








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