POSSESSIVO

Chapitre 12: Fou.

Prise d'une pulsion, j'ouvre enfin la bouche.

- J'aimerais rentrer chez moi.

Il me regarde un instant puis souffle et m'ignore.

- Oh, je te parle. Dis-je en attrapant sa mâchoire afin de tourner son visage vers moi.

- On va faire un accident si tu ne me lâches pas.

Je le lâche et puisque monsieur ignore ce que je dis alors j'ouvre la porte de sa voiture après avoir décrocher la ceinture.

- Qu'est-ce que tu fais bordel ! Demande t'il en me tenant le bras.
- Je ne supporte pas ta compagnie, j'aimerais rentrer chez moi mais puisque tu m'ignores...

Il se gare sur le côté.

- Vas y, casse toi sors.

Je suis choquée. Qu'est-ce que c'est que cet homme ?

- Tu as un sérieux problème, si t'as des soucis mentaux ce n'est pas à moi de les gérer. Dis-je avant de quitter la voiture.

Il fait frais et je ne sais pas où je suis.

Je reste sur le bord de la route attendant qu'une voiture s'arrête.

Stefen ne démarre pas, sa voiture est toujours garée.

Après environ 3 minutes il me rejoint.

- Monte dans la voiture.

Je l'ignore.

- Lyra.

Pourquoi quand il prononce mon prénom, j'en ai des frissons ?

- Qu'est-ce que tu veux ? Hein ? Que je m'excuse ? Ça n'arrivera pas, c'est mon caractère et il changera pas encore moins pour ton petit cul.
- Je ne suis pas obligée de te supporter ! Si t'es pas capable de te comportement autrement alors ne t'approche tout simplement pas de moi !

Alors qu'il allait répliqué, une voiture s'arrête, un homme d'environ 30 ans baisse la vitre.

- Un problème ma jolie ? T'as p'tete besoin que je te conduise quelque part ?

Ca a été assez compliqué pour moi de comprendre son mauvais anglais avec son fort accent italien et son état second.

- Va via. (Tire toi)

Le ton de Stefen est froid, méchant, mauvais, noir... il ne cri pas, ni rien. Mais cela suffit pour effrayer l'homme.

Je le comprends, en voyant tout ces tatouages on ne peut qu'être effrayé.

La voiture s'éloigne.

- Je pouvais gérer seule !
- Monte dans la voiture.
- Non !
- Lyra ne m'oblige pas à te prendre de force.
- Je porterais plainte et tu seras puni par la loi !

Il me prend par le cou et m'approche de lui. Il ne me fait pas mal, sa force est contrôlée. Il approche son visage du mien. Son regard descend vers mes lèvres puis remonte à mes yeux.

- Ce que tu ne comprends pas Lyra... c'est que c'est moi, la loi.

Il me lâche et se dirige vers la porte côté passager. Il me l'ouvre encore une fois et je prends place.

C'est vrai. J'avais des doutes mais tout prouve que Stefen fait partie de la mafia...

Il redémarre et nous voilà arrivés après 10 minutes devant un restaurant. Un voiturier se précipite vers Stefen tandis qu'un autre employé m'ouvre la porte et m'offre sa main.

- Je m'en charge. Dit Stefen calmement.

L'employé acquiesce et se retire laissant place à Stefen qui m'offre sa main.