POSSESSIVO

Chapitre 14: Ou pas...

Coucou tout le monde ! Comment ça va ?

Dites moi, vous préférez des chapitres avec le point de vue de Stephen ou Lyra ?

PS: le chapitre s'appelle comme ça à cause du chapitre précédent !

Bonne lecture !! ❤️

———

LYRA

Je sors de cette putain de baraque plus qu'énerver. Je me sens humiliée encore une fois, j'ai été bête de penser qu'il pourrait être différent...

« La première impression est toujours la bonne »

- Lyra attend !

Je l'entend m'appeler mais ne m'arrête pas, s'il pense que je vais le laisser me raconter des bobards !

Je commence à courir, ne voulant pas qu'il me rattrape c'était ma seule option.

Dommage pour moi, des gardes sont postés au niveau du portail et voyant leur « chef » me courir après, ils m'ont bloqué le passage.

- Lâcher moi cretins que vous êtes si je suis fuis votre con de chef c'est bien pour une raison non ! Alors pourquoi m'attraper !

Ils ne disent rien mais s'énervent, je le sens.

- lâcher la. 

Stephen est la légèrement essoufflé, mais il garde la face, les gardes me lâchent et me laisse entre les griffes du grand méchant loup.

Stephen souffle un grand coup et je l'entends jurer avant de m'attraper le bras.

Ou du moins, tenter de m'attraper le bras.

- me touche pas.
- Putain ! Tu casses sérieusement les couilles Lyra. Dit il exaspéré.

Je ne dis rien, je ne bouge pas.

- est-ce que tu pourrais me suivre ?
- Pour aller ou ? Voir ta femme ?
- ...
- Pff
- J'aimerais te raccompagner chez toi.

Je ne dis rien et après une minute de réflexion silencieuse, je me décide à avancer vers la voiture sans rien lui dire.

**

Le trajet est silencieux et c'est mieux ainsi. Ma tête est posée contre la vitre, mes pensées vagabondes à droite à gauche...

Vers lui.

Vers... sa femme...

- Nayra...

Le silence est brisé de la pire des manières possible.

Le prénom de cette femme.

Je ne dis rien attendant qu'il termine sa phrase qu'il a commencé d'un ton légèrement hésitant alors que nous nous arrêtons au feu rouge.

- ... n'est pas ma femme.
- Elle l'a pourtant dit. Dis-je sans daigner le regarder.
- Ce n'est pas le cas.
- Alors quoi ? Dis-je en le regardant enfin droit dans les yeux.
- Je...
- Tu quoi ? Ce n'est pas ta femme et t'as pas envie que de me baiser ? C'est ça ? C'est un petit caprice de mafieux encore hein ?
- Est-ce que tu pourrais te la fermer et arrêter de m'interrompre ?

Malgré son ton autoritaire, j'ai senti de la douceur.

Je me suis tues aussitôt.

- Nayra est la fille d'un vieil ami à mon père.
- ...
- Quand nous étions petit, nos pères disaient qu'on se marierait plus tard, que Nayra était mienne.
- Et elle l'est devenue...
- En grandissant Nayra et moi étions proche, tellement proche qu'on...
- ... s'est marié, youpi.
- Putain ferme la. On s'est mis ensemble c'est tout, je devais avoir 16 ou 17 ans mais y a rien maintenant. Elle est obsédée par moi et j'ai beau lui dire de dégager de ma putain de vie elle me colle comme la peste.
- ...
- Dis quelque chose putain..
- Je... je n'ai pas aimé la situation dans laquelle tu m'as mise.
- Je peux comprendre mais Nayra est complètement folle.
- Folle de toi oui.