Chapitre XXVII : Journée qui commence mal

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Je suis réveillée ce matin par une envie de boire beaucoup d'eau. Et oui, l'alcool déshydrate... Je me lève, tout le monde dormait encore. Quand je suis descendue dans la cuisine prendre de l'eau, j'ai décidé de nous préparer un petit déjeuner au lit à Marshall et à moi. Je suis montée dans la chambre avec le plateau, il dormait comme un bébé. Il était tellement beau, je n'osais pas le réveiller. Mais en me glissant à nouveau sous la couette, je l'ai réveillé. Il ouvre un œil et me dit :

- «Un petit déjeuner au lit préparé par tes soins ? Tu as fait une bêtise hier soir ?

- Ahah, non. La seule bêtise que j'ai faite hier soir c'était en rentrant ici. Je me suis jeté dans les bras d'une superstar...

- Ah je vois. T'aurais pas dû je pense, tous des salauds ces célébrités...

- Il y a parfois quelques exceptions cela dit ! Tiens j'ai quelque chose à te demander.

- Je savais qu'il y avait quelque chose derrière ce petit déjeuner.

- Mais non, du tout. Il faudrait que tu m'emmènes dans le centre de Detroit chercher ma voiture.

- Ta voiture ? Tu veux dire la voiture que je t'ai prêté ? Parce qu'il me semble que tu n'as pas de voiture, en tout cas pas à Detroit.

- Oui, ta voiture ! Enfin, l'une de tes nombreuses voitures, Crésus !

- Je ne suis pas Crésus. Bref, on avale ce que tu nous as préparé et on file la chercher ?

- Oui.»

Nous avons savouré ce petit déjeuner et nous sommes descendus. Cette fois-ci, Juliette était dans la cuisine en train de manger elle aussi. Elle nous voit descendre et dit à Marshall :

- «Hé Marshall, tu sais que ta fiancée sait très bien se battre ?

- Comment ça ?

- Elle a foutu un coup de poing à un fille hier soir.»

Il rigole et me dit :

- «T'as vraiment fait ça ?

- Euh... Oui.

- Pourquoi ?

- Elle m'a insulté sans raison, et à cause de toi !

- Pourquoi à cause de moi ?

- Bah elle m'a reconnu, j'ai cru comprendre qu'elle était fan de toi, et il me semble qu'elle était bien jalouse !

- Elle t'a dit quoi pour mériter ton poing dans sa figure ?

- Elle m'a dit que j'étais ta pute, que je n'étais qu'une fille de passage, que si Kim ne t'avais pas gardé et bien je ne te garderai pas non plus, que je n'étais qu'une pute à rappeur, que je n'étais pas même pas jolie, elle se demandait ce que tu pouvais bien me trouver et au passage elle m'a aussi traiter de pétasse. C'est là qu'elle a eu mon poing dans son joli petit minois. Fin, joli, entendons-nous bien...

- Oula mais t'es agressive comme fille !

- Agressive ? Et elle, elle est quoi ?

- Roh, ça va je plaisante. Je voudrais pas t'énerver, Madame-je-dégaine-mon-poing-plus-vite-que-mon-ombre...

- C'est mieux que Monsieur-je-suis-trop-cool-pour-appeler-ou-écrire-à-mes-fans !

- Tu me cites Stan ? Sérieusement ?

- C'est la seule répartie que j'ai trouvé..

From Paris to DetroitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant