From Paris to Detroit

Chapitre V : Une journée, juste toi et moi

Le matin, la sonnette de la porte me réveille. Ça doit être Marshall, il est déjà là et je ne suis pas du tout présentable ! Je ne peux pas l'accueillir comme ça ! Mais je ne peux pas le faire attendre trop longtemps non plus. J'enfile quelque chose rapidement et je lui ouvre porte :

- «C'est dingue, même au naturel t'es très jolie ! Je présume que je te réveille ?

- Oui. Viens, rentre.

- Désolé pour le réveil hein !

- C'est pas grave. T'es plutôt matinal comme garçon.

- J'aime pas trop dormir.

- Marshall, il faut que tu m'expliques quelque chose.

- Oui, quoi ?

- Il s'est passé quoi exactement hier soir ?

- Comment ça ?

- Bah je sais pas, en partant tu m'as embrassé.

- Oui.

- Et donc, ça signifie quoi pour toi ?

- Que tu me plais beaucoup.

- Oui ça je l'avais compris mais...

- Mais ?

- Non rien. Je vais peut être aller me préparer hein.»

Je suis allée me laver, me maquiller et me coiffer pendant qu'il m'attendais dans le salon. Quand je suis descendue je lui ai demandé :

- «T'as pris un petit déjeuner ?

- Non.

- Viens, on va le prendre ensemble.

- Angie, je vois bien que ce j'ai fait hier soir te perturbe alors, vas-y, dit-moi ce qui ne va pas.

- Je sais pas, Marshall, tu m'as embrassé l'air de rien et tu es tout de suite parti, sans que j'ai le temps de régir ou quoi que ce soit.

- J'aurai pas dû le faire ?

- Si, je dis pas ça, au contraire, ça m'a plu mais tu t'es sauvé après en me laissant cogiter toute la nuit.

- C'était l'intérêt. On vient de se rencontrer alors, je me serai poser des questions si ça ne t'avais pas fait réfléchir. Qu'est-ce que tu as tiré de ta nuit de réflexion ?

- Que tu es un garçon surprenant Marshall Mathers. Bon, c'est quoi le programme de notre journée ?

- Je sais pas trop pour l'instant. Tu veux venir chez moi ?

- Pourquoi faire ?

- On pourrai regarder un film ou des trucs comme ça.

- D'accord.

- En plus les filles sont chez leur mère du coup on aura la maison pour nous, on pourra en faire un champ de bataille si tu veux.

- Tu es un enfant Marshall.

- Oui, je sais, on me le dit tout le temps !»

Nous avons pris notre petit déjeuner et nous sommes partis chez lui. Une fois dans son salon, je remarque qu'il y a un Oscar. Je lui dit :

- «Marshall, pourquoi tu as un Oscar ? C'est pour le cinéma ça, pas pour la musique, non ?

- De une, je suis aussi acteur, de deux, j'ai eu cet Oscar pour la bande originale du film dans lequel j'ai joué, bande originale que j'ai écris et rappé.