Chapitre XX : Qui cédera le premier ?

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Je me réveille ce matin à cause d'un Marshall bruyant en train de manger son propre petit déjeuner au lit, tout seul. Je me retourne vers lui et je me frotte doucement les yeux afin de me réveiller. Je lui sourie et tend la main pour prendre un pancake. Il me tape sur la main et me dit :

- «Non, c'est pas pour toi.

- Pourquoi ça ?

- Pas de sexe, pas de petit déjeuner.

- C'est du chantage !

- Je sais bien, mais il me semble que c'est comme ça que ça marche entre nous.

- De toute façon, je n'ai pas besoin de ton petit déjeuner, je vais me faire le mien.

- Bonne chance.»

Je suis restée interrogative par rapport à sa dernière phrase et je me suis levée pour aller dans la cuisine. En fouillant dans les placards, j'ai compris ce «Bonne chance.», il avait caché tout ce qui se rapportait au petit déjeuner, il n'y avait plus rien. J'ai ris et en montant les escaliers pour le rejoindre, j'ai crié «Ok, Monsieur est joueur. Bien, on va jouer Mathers !» Quand je suis arrivée dans la chambre, j'ai enlevé ma nuisette et me suis retrouvée complètement nue devant lui. Il m'a regardé surpris et m'a dit «Quoi ? Tu cèdes déjà ? Je te croyais plus robuste !» Je lui rigole au nez et lui dit «Non, je vais juste m'habiller. Il fallait bien que j'enlève cette nuisette pour mettre des vêtements, non ? Ne t'inquiète pas Marshall, je suis loin de céder. Je t'ai dit qu'on allait jouer, et la partie risque d'être longue.» Il m'a regardé en souriant et m'a dit «Je suis très fier d'épouser une fille comme toi !» J'ai trouvé ça mignon mais je lui ai simplement répondu un clin d'œil. Je me suis habillée et Marshall s'est levé du lit. Je suis restée bloquée sur ses magnifiques bras musclés. Il m'a dit :

- «Tu t'en prives toute seule.

- De quoi ?

- Tu crois que je ne te vois pas me reluquer ?

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

- C'est dommage quand même, je suis tout à toi moi, il suffirait que tu mettes fin à cette guéguerre, que tu me dises que tu m'aimes comme je te l'ai demandé, et que tu acceptes à nouveau de profiter de ma magnifique musculature.

- Tu dois me supplier pour que je te dises que je t'aime. Rappelle-toi, c'est pour ça qu'on en est là.

- C'est bien triste de devoir supplier sa future femme pour qu'elle me dise qu'elle m'aime.

- Non, ce sont tes méthodes Mathers, moi je fais que les appliquées. Et habille-toi, nom de Dieu !

- Pourquoi ? Tu as peur de céder à la tentation ?

- Ce serai mal me connaître !

- De toute façon, j'ai vais aller m'habiller, je passe la journée en studio aujourd'hui.

- Ah...

- Quoi ?

- Non rien.

- Mais tu sais très bien que je vais pas te laisser toute seule, idiote !

- Surveille ton langage.»

Il me tape sur les fesses et commence à s'habiller. On part tous les deux au studio. Quand nous entrés dans le studio, il y avait Andre, Curtis, Bizarre et Royce. Quand ils m'ont vu ils m'ont tous sourie d'un air moqueur. Royce me dit «Alors Mademoiselle on peut pas s'empêcher de tomber sous mon charme ? Et quand je dis tomber, je dis littéralement tomber.» Les gars rigolent. Marshall lui répond : «C'est pas drôle mec.» Serai-ce une pointe de jalousie ? Ou alors il vole à mon secours ? Bref, Bizarre était en train de manger. Je lui demande :

From Paris to DetroitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant