Chapitre XXIV : Réconciliation

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- Putain, tu me saoules, vas-y tait-toi !

- Je t'en prie, fait-moi taire !

- T'es sûre de toi là ? Tu veux vraiment que je te fasses taire ?

- Bah oui, vas-y si t'en as le cran !»

Je vous avoue que j'avais peur de sa réaction. Je ne l'avais jamais vu comme ça et sur le coup j'avais peur qu'il soit violent. Mais sa réaction m'a étonné. Le seul moyen qu'il a trouvé pour me faire taire était de m'embrasser, très sauvagement et très intensément. Je crois qu'à ce moment précis toute sa colère et sa rage se sont transformés en un puissant désir. Il m'a littéralement plaquée contre le mur et a remonter ma jupe. Nous avons fais l'amour contre le mur. Enfin, si on peut dire faire l'amour, parce que là je ne suis pas sûre que ce soit le terme. C'était tellement sauvage qu'on aurait dit des bêtes. Une fois qu'on eu fini, il remonte son pantalon et me dit en souriant :

- «Je vois que j'ai réussi à te faire taire. Enfin... Si on compte pas tes multiples orgasmes.

- Vantard ! Et toi, je vois que ça t'as enfin détendu !

- Oui, c'est plus efficace que le Valium tu vois.

- Encore désolée pour ça...

- C'est pas grave chérie, ne t'inquiètes pas.

- J'ai vraiment agit comme une idiote à te dire ça.

- Moi aussi. J'aurais pas dû te dire tout ça.

- Je suis quand même la pire. C'était vraiment bas de te parler de ça.

- Allez, ça va, c'est fini. Viens dans mes bras.»

Il m'a serré fort dans ses bras, c'était vraiment un câlin réconfortant, très tendre. Ce type est quand même dingue, on s'engueule comme des chiffonniers, on se dit des choses atroces, ça fini en partie de jambes en l'air très agitée et là il me demande un peu de tendresse. Il est fou. Mais c'est aussi pour ça que je l'aime. Je ne risque pas de m'ennuyer quand je serai sa femme. Après m'avoir serré dans ses bras, il m'embrasse très tendrement, et il m'invite à m'asseoir sur le canapé. Il met son bras autour de moi et me dit, d'un ton très calme et très sérieux :

- «Il faut quand même qu'on parle de ce petit con de Lucas.

- T'as vraiment envie qu'on s'engueule encore ?

- Mais non. On va pas s’engueuler. Mais il va vraiment falloir qu'il se calme lui, sinon il aura à faire à moi. Et si je m'énerves contre lui, ça finira pas en partie de jambes en l'air cette fois-ci, crois-moi.

- Boule de nerfs, va !

- Mais non. Puis quand on y réfléchit, elle était sympa cette réconciliation !

- Oui c'est sûr. Mais cette dispute m'a fait dire des choses horribles.

- Je t'ai dit que c'était pas grave. J'ai aussi été méchant. Et je m'en excuse. Mais on oublie tout ça, hein ?

- Oui. Pour être honnête, j'ai un peu flippé à un moment.

- Pourquoi ?

- Bah j'ai eu peur que tu deviennes violent.

- Sérieusement ? C'est mal me connaître Angie !

- Bah je t'avais jamais vu aussi énervé, alors...

- Je ne lèverai jamais la main sur une femme, jamais !

- Sauf dans tes chansons...

From Paris to DetroitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant