Les Jumeaux - Tome 2

Chapitre 5 - Kirito

Le petit garçon était sur le balcon de sa chambre. Il regardait le ciel étoilé avec une certaine angoisse. Demain, il rentrait à l'académie des ninjas pour commencer sa formation officielle dans l'art du combat et des Ninjutsu. Il avait déjà une bonne maîtrise du chakra donc il ne se faisait pas trop d'angoisse sur cela. La capacité de marcher sur l'eau ou sur d'autres surfaces, même la tête à l'envers ne lui posait pas de problème. Il avait aussi appris qu'il avait une affinité pour le Futon, le chakra du vent, et le Raiton, le chakra du tonnerre. Il était le parfait mélange entre ses deux pères. Il angoissait plus sur le Taijutsu. Avec son petit corps tout fin, il n'était pas très bon en combat. Il devait jouer sur sa vitesse, mais même cela...

Il soupira en regardant au-delà de la muraille qui entourait sa maison. Sur la droite, il y avait la maison de Sakura et Neji. La maison de son meilleur ami Haruno. Lui, il avait le corps de l'emploi. Il était grand (presque 15 cm de plus que lui) avec des muscles bien dessinés. Il avait la force de Sakura et la souplesse de Neji. Kirito rougit en pensant au corps de son meilleur ami. Ces derniers temps, il voyait son ami différemment. Il avait des doutes sur ces sentiments. Cependant, Haruno était un dragueur au grand cœur. On comptait sur les doigts des deux mains le nombre de filles qui était sorti avec lui. Il soupira en plongeant sur le fauteuil derrière lui.

Il se roula en boule en retenant les larmes qui menaçaient de tomber. Il était petit (à peine 1m50), chétif sans muscle, les cheveux indomptables. Il avait un sale caractère aussi. Il était timide et avait du mal à se rapprocher des autres. Sans compter qu'il avait un sale caractère, pas aussi pousser que Haruno, mais tout de même. Il n'était pas aussi renfermé que sa meilleure amie June, mais il restait solitaire. Le fait d'être le fils des deux héros de Konoha, les deux ninjas les plus puissants du monde shinobis. Et puis, il y avait aussi sa génie de sœur Karin. Il était vraiment perdu dans cette famille.

Il pensa à June. Elle aussi n'avait pas la vie facile. Ses parents étaient les légendaires sanins redoutés dans tout le monde ninja, Jiraya et Tsunade. Elle avait aussi une grande sœur de l'âge de Karin, qui était aussi une surdouée dans le monde ninja. Si sa sœur Karin rentrait dans l'université de médecine comme médecin après son grade jônin acquis en trois ans, Aya, la sœur de June, était une surdouée en Ninjutsu avec une affinité pour les cinq chakra élémentaires. Aya était une ANBU déjà redoutée dans le monde ninja. June était elle aussi bloquée dans une famille compliquée si bien qu'elle ne parlait à personne, encore plus solitaire que lui. Bon après, pour être honnête, quand elle ouvrait la bouche, elle déclenchait une vague de chakra destructrice sans que personne ne sache pourquoi.

Il se releva un peu plus. Il ne devait pas s'apitoyer sur son sort. Il n'était pas seul. Il avait ses deux meilleurs amis toujours avec lui. Son père Sasuke était une oreille attentive et veiller sur lui. Il faisait attention de ne jamais être mis de côté. Karin était une génie, mais c'était surtout une sœur aimante qui l'aidait toujours au cours de ses entraînements. Et Naruto, son second père, le Nanadaime... Il ne savait pas quoi penser de son père. Quand il était ici, tout se passait bien. Il riait avec lui. Il savait que son père les aimait plus que tout au monde. Mais il ne le voyait presque jamais. Plus les années passaient, plus ce manque se faisait ressentir.

Il se mordit la lèvre. Il voulait sauter par-dessus le balcon, franchir les murailles, et rejoindre la chambre de Haruno. Il rougit de nouveau en imaginant Haruno torse nu. Non, ce n'était peut-être pas une si bonne idée. Haruno était un garçon très tactile qui le prendrait dans ses bras directement. Il ne savait pas s'il pourrait le supporter dans son état. Il pouvait rejoindre June. Elle serait une oreille attentive, comme toujours. Mais il ne savait pas si ces parents seraient d'accord de le voir arrivée à deux heures du matin. Puis ses amis devaient être en train de dormir. Ils n'avaient sûrement pas les mêmes angoisses que lui.