Chapitre 27

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Aizawa : Bonjour Kiera.

Moi : Qu'est-ce que vous faites ici ?

Yagami : Il s'est rejoint à notre cause. Maintenant que Kira a été arrêté, enfin en quelques sortes, la police n'a plus aucune raison de nous empêcher de travailler.

Je leur lance un regard peu convaincu. Le reste de l'équipe entre à son tour. Je suis soulagée de croiser le regard du détective. Il tenait entre ses mains un morceau de plastique dans lequel se trouvait un cahier noir. Serait-ce ?

Aizawa : Kiera, cette affaire est extrêmement sérieuse. Et nos disputes sont loin d'être bénéfique pour le reste de l'équipe. Je propose qu'on fasse la paix.

Il me tend maladroitement la main. Je le regarde avec méfiance et agacement. À croire que c'est uniquement de ma faute... Je remarque alors que toute l'attention était sur nous deux. On dirait que je n'ai pas vraiment le choix.

Moi : Très bien...

Je lui serre rapidement la main avant de me lever un peu trop vite de ma chaise. Je chancelle légèrement puis me rattrape au siège, mine de rien. Je jette un coup d'oeil au cahier avant de lancer un regard entendu à L.

Moi : Qu'est-ce que c'est ?

L : Ce qui a servi à Kira pour commettre ses meurtres.

Il me lance un regard bourré de sous-entendus. Je lui rends. On avait raison.

Moi : Un cahier ?

Light : C'est une très longue histoire. Nous ferions mieux d'en parler tous ensembles et d'interroger le dieu de la mort.

Je prends un air incompréhensif.

Moi : Le dieu de la mort ? De quoi tu parles ?

C'est Mastuda qui me répondit d'un air surexcité.

Matsuda : Tu ne peux pas le voir, étant donné que tu n'as pas touché le cahier, mais il y a un dieu de la mort dans cette pièce parmi nous.

Il s'arrête de parler en posant son regard à côté de moi, d'un air incompréhensif. Un frisson parcourt soudainement mon corps. J'ai un mauvais pressentiment. Si ce dieu de la mort est bien celui d'Higuchi, cela veut dire également qu'il devait être celui qui parlait à Misa dans les toilettes. M'avait-il vue ce jour là ? M'avait-il reconnu ? J'étais très mal à laise. Puis cette mauvaise impression s'estompa lentement.

Moi : Je reviens.

Je m'éloigne lentement de tout le monde pour me diriger dans les toilettes communes. Je m'adosse au lavabo avant de me mouiller le visage. Pendant quelques instant, j'avais ressenti un immense danger que je ne saurais expliquer.

L : Kiera ?

Je relève ma tête pour observer son reflet dans le miroir.

Moi : Qu'est-ce que tu fais là ?

L : Je suis venus voir si tu allais bien et aussi pour te faire toucher ça.

Il sort le cahier du plastique et me le tend. Je reste immobile quelques seconde avant de le prendre en main. Je reste bloquée à le regarder. Une fine écriture était inscrite sur la couverture. Death Note. Je jette un coup d'oeil au détective et ouvre le cahier. Une dizaine de consigne était écrite au début du livre, toutes en anglais. Je lis attentivement sous le regard du jeune homme. Je retiens automatiquement les règles qui me semble les plus importantes.

- La personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt inéluctablement.

- Il faut connaître le visage de la personne dont on écrit le nom pour pouvoir la tuer.

Kiera ( L x reader ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant