Chapitre 6

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L : Rien à signaler ?

Moi : Non.

Je détourne mes yeux des images de surveillances.

Moi : Je trouve vos méthodes très exagérées.

L : Elles sont nécessaires.

Je lui tourne le dos en soupirant.

L : Que pensez-vous de Light ?

Moi : C'est une personne incroyablement parfaite. Je pense qu'il est le suspect le plus probable.

L : Je pense également la même chose.

Il attrape une chaise avant de s'installer à côté de moi. Il observe intensément les écrans.

Moi : Je vais me chercher quelque chose à manger, je vous ramène un truc ?

L : Je ne serais pas contre une tarte à la fraise.

Je quitte la pièce. Je me dirige vers la seconde salle de surveillance. Matsuda et Aizawa sont en pleine observation de la deuxième famille suspecte.

Moi : Je pars chercher des trucs à manger. Vous voulez quelque chose ?

Matsuda : J'aimerai bien un donut s'il te plaît.

Aizawa : Un café pour moi, merci.

Moi : D'accord.

Je me dirige ensuite vers la sortie. Les trois autres policiers étaient occupés en dehors de l'immeuble et Watari n'était pas présent. Ce n'est pas plus mal.

Je sors de l'hôtel. Je me dirige vers une boulangerie et achète tout ce dont j'ai besoin. Je sors du bâtiment. À peine ai-je passé le pas de la porte que j'aperçois une ombre se cacher derrière un immeuble. Je n'étais pas folle ! J'étais bel et bien surveillée. Je serre mes achats contre mon corps. Je pose ma main sur mon arme avant de me diriger le plus rapidement possible vers la personne que je venais d'apercevoir. J'entre dans la ruelle. Personne. Je m'avance avec méfiance en veillant à ne faire aucun bruit. Je pose la nourriture au pied du mur de l'immeuble avant de mettre ma veste par dessus. Je sors mon arme et m'enfonce de plus en plus.

Une ombre surgit soudain au bout de la rue avant de s'enfuir en courant.

Moi : Non !

Je m'élance à sa suite. On se retrouve alors submergé par des passants. Je les évite tant bien que mal, et en bouscule d'autres.

Moi : ARRÊTEZ-VOUS !

La personne s'enfonce soudain dans une ruelle peut empruntée. Je tape le meilleur sprint de ma vie. J'arrive enfin à la rattraper. Je lui chope le bras. Elle se tourne, son poing fonçant à une allure hallucinante vers mon visage. Je me penche en arrière pour l'éviter avant de lui donner un violent coup dans la tête à l'aide mon arme. Elle pousse un cri de douleur avant de s'écrouler.

Je lui retire brusquement sa capuche. Il s'agit d'un homme brun d'une trentaine d'année. Je fronce les sourcils en voyant apparaître le logo de la police sur son vêtement.

Je presse aussitôt mon pied sur sa poitrine en pointant mon arme vers sa tempe.

Moi : C'est Jirôki qui vous a chargé de m'espionner, pas vrai !?

Il ne me répond pas. À la place il tente de me repousser.

Moi : Ne bougez pas ! Ou je jure que je vous fait sauter la cervelle ! Répondez-moi ou je vous tue !

Kiera ( L x reader ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant